
o u par boutures , qui fe font fur couche & fous
châ flis, & qui réunifient difficilement.
L a q u a tr ièm e & la n e u v ièm e fo n t d 'o r a n g e r ie .
L a huitième fe contente de la pleine terre,
p ourvu q u 'o n la mette dans une terre chaude &
a uneexpofition méridienne ; cependant il eft prudent
d'en tenir quelques pieds en pots pour les
rentrer dans l’orangerie aux approches des gelées.
To ute s ces efpèces fe multiplient comme les
premières. N 'ayan t aucun a g rém e nt , on n’en
v o it dans les collections que le nombre de pieds
ilriétemeut néceflaire à la confervation de l'ef-
péce. (B o s c . )
P A R E L L E . L ’ofeiile peltacée porte ce nom
dans quelques lieux.
O n appelle aufii ainfi un lichen cruftacé qui
fert à la teinture. Voye[ Lichen.
P A R E S S E U S E . C ’eft I'Acacie glauque.
P A R I A N E . P a r i a n a.
Plante vivace de C ayenne, qui feule forme un
genre dans la monoécie polyandrie, & qui eft
figurée pl. 7 7 6 des llluftràtions des genres de L a -
marck.
E lle ne fe voit point dans nos jardins. ( B o s c . )
P A R I É T A I R E . P a r i e t a r i a .
Genre de plante de la polygamie monoécie &
de la famille des Vrticèes, dans lequel fe trouvent
réunies v in g t efpèces , dont une eft extrêmement
commune , & dont plufieurs fe cultivent dans
les jardins de botanique. I l eft figuré pl. 853 des
ILluJirations des genres de Lamarck.
Efpeces.
1 . L a P a r i é t a i r e o ffic in a le .
Parietaria officinales. Linn. if Indigène.
2. La P a r i é t a i r e de Judée.
Parietaria judaica. L in n. i f D u midi de l’E u rope.
3. La Pariétaire à feuilles de bafilic.
Parietaria ocimifolia. L a in. i f D e la Sicile.
4. L a P a r i é t a i r e de Sonnerat.
Parietaria Sonnerati. Lam. if D e l'Inde.
5. L a P a r i é t a i r e de Crète.
Parietaria cretica. Linn. if D e Candie.
6 . L a P a r i é t a i r e d e Portugal.
Parietaria lufitanica. Linn. 0 D e l'Efpagne.
7 . L a P a r i é t a i r e r e d r e ffé e .
Parietaria ajfurgens. Lam. if D e l'Efpagne.
8. L a P a r i é t a i r e à p e t it e s fe u ille s .
Parietaria microphylla. L inn. if De-la M a r t inique.
9 . La P a r i é t a i r e à feuilles de ferpolet.
Parietaria ferpillifoiia. Lam. if D e la M a rt inique".
10. La P a r i é t a i r e à feuilles de molène.
Parietaria vcr'oafci folia.. Lam. De l'Ile-Bour-
bon.
11., La Pariétaire arborefcente.
Parietaria arborefcens. Lam. if Des Canaries.
12. La PARIETAIRE lifie.
Parietaria Uvigata. Lam. if De l’ Ifle - de-
France.
13. La Pa r ié t a ir e de l’ Inde.
Parietaria indica. Linn. if De l'Inde.
14. La Pariétaire ponétuée.
Parietaria punSbata. Willd. if De l'Orient.
iy . La Pa r ié t a ir e débile.
Parietaria debilis. Willd. De la Nouvelle-Zélande.
16. La Pariétaire velue.
Parietaria pilofa. Willd. Du Cap de Bonne-Ef-
| rance.
17. La Pariétaire à feuilles.d'ortie.
Parietaria urtiatfolia. Linn. if De i'Ile-Bourbon.
18. La Pariétaire de la Cochinchine.
Parietaria cochinchinenfis. Lour. if De la Cochinchine.
19. La Pariétaire de Penfylvanie.
Parietaria penfylvanica. Willd. © De l'Ame-
rique feptentrionale.
20. La Pa r ié ta ir e polygonoïde.
Parietaria polygonoides. Willd. De l’Orient.
Culture. •
La Pariétaire officinale eft extrêmement commune
fur les vieux murs, parmi les décombres,
fur le bord des haies, dans prefque toute l ’Europe.
On en fait un fréquent ufage en médecine. Les
beftiaux n'y touchent pas. Comme elle accélère 'a
dégradation des murs, en y entretenant une humidité
permanente, il eft de l'intérêt des propriétaires
de l'arracher à mefure qu'elle s'y montre.
Son abondance en quelques lieux doit même
engager à le faire partout, dans le but de remployer
à augmenter la mafle des engrais.
Cette efpèce j^âinfi que la fécondé, la cinquième
, la fixième, fe cultivent dans les jardins
de botanique, où on les fème en place, & où elles
Nne demandent d'autres foins que ceux de propreté.
La Pariétaire arborefcente, plus connue fous le
nom Sortie arborefcente, fe vo it, depuis quelques
années, dans nos orangeries, où elle fe fait remarquer
, quoique fans beauté réelle, par l'épaif*
feur de fes touffes toujours vertes & toujours
garnies d’épis de fleurs. On doit lui donner une
terre de movenne confiflance & des arrofemens
fréquens en-été. On renouvelle fa terre tous les
ans, parce que pouffant fans cefie, elle 1 epune
rapidement des fucs qui lui conviennent. Elle elt
très-fujète à moifir & à pourrir pendant l’hiver,
par l’effet de la trop grande humidité t & dans ce
cas, il eft avantageux de la dépouiller de toutes
fes branches, & par fuite de fes feuilles, certain
qu’elles en repoufferont de nouvelles au printems.
Sa multiplication a lieu par le femis de fes graines,
dont elle donne abondamment 5 graines qu’on
fème dans des pots, fur couche nue, & plus communément
de boutures faites au printems, fur
couche & fous châflis ; boutures qui réulfiflent
toujours, & qui fleuriflent dès la même année.
(Bosc.)
PARILI : arbre du Malabar, figuré par Rheed,
mais dont Jes caraétères botaniques font encore
imparfaitement Connus j fes racines & fes feuilles
font amères, Sr employées en médecine.
On ne le cultive pas dans nos jardins. ( Bosc. )
PARI L IE : nom donné par Gærtner au genre
appelé NicTan te par les autres botaniftes.
PARINAIRE ou PARINARI. P etrocar ia .
Genre de plante de l’heptandrie monogÿnie, qui
renferme deux arbres, dont aucun n'eft cultivé
dins dans nos jardins. Il eft figuré pl. 439 des llluf-
trations des genres de Lamarck.
Efpeces.
1. Le Parjnaire à gros fruits.
Petrocaria montana. Auhl. f) De Cayenne.
2. Le Par in aire à petits fruits.
Petrocaria campejlre. Aubl. T} De Cayenne.
( Bosc.)
PARISETTE. P a r i s .
Plante vivace des bois humides de l'Europe ,
qui feule forme un genre dans l’o&andrie tétra-
gynie 6c dans la famille dés ' Afpàragoïdes. Elle
eft figuré pl. 319 des lllufirations des genres de ■
Lamarck. - • ^ 1
Cette plante , qu’on appelle vulgairement raifin ;
de renard3 parce que ces animaux recherchent (on
fruit; qui eft une baie de la couleur & de la grof-
feur d’un grain de raifin noir, fe fait remarquer par
fon port & la fingulière difpofition de fi-s feuilles.
Il eft bon d’en placer quelques pieds dans les maf-
lifs des jardins payfagers, donc le terrein lui convient,
pour exciter l’attention des promeneurs. On
ne la cultive que dans les écoles de botanique, où
on en apporte, des bois , des pieds qui n'y fubfif- :
tentpas long-tems, craignant la terre labourée,,la
féchereffe & la lumière. Pour la conferver autant
que pofiible , il faut en conféquence ne point biner
autour d'elle, l ’arrofer fouvent pendant l’é té ,
& la garantir des rayons dire&s du foleil par un
Parasol. Voye{ ce mot. ( Bosc.)
PARISIOLE. T r i l l ium .
Genre de plante de l’hexandrie trigynie & de
la famille d e s Afper^cs, dans lequel fe trouvent
réunies fix efpèces, dont trois ou quatre fe cultivent
dans les écoles de botanique. 1! eft figuré
pl. 319 des Illufirations des genres de Lamarck.
Efpeces.
1. L a Pa r ' siole penchée.
Tri/lium cernuiim. Linn. if D e il’Amérique feptentrionale.,
2. L a P arisiole droite.
Trillium erettum. Linn. if D e l'Amérique feptentrionale.
3. L a Parisiole à fleurs fefliles.
Trillium fejfîle. Linn. if D e l'Am é riq u e feptentrionale.
4. La Parisiole à baie oblongue.
Trillium erithrocarpum. M ich . i fD c l'Am é riq u e
feptentrionale.
5. La Parisiole à feuilles rhomboïdales.
Trillium rhomboideum. M ich . if D e l’Amérique
feptentrionale.
6. La Parisiole naine.
Trillium pufilium. M ic h . if D e l’Amérique
feptentrionale.
Culture.
Les quatre premières efpèces font celles qui fe
cultivent , ou fe font cultivées en-France. Je' 1 s
ai obfervér-s en Am é r iq u e , où elles croiflenr dans
les bois fabloneux & frais, pofitivem-nt comme
la parifetce d 'Eu rop e . La terre de bruyère & t’ex-
oofition du nord; leur font indifpenfables dans les
jardins, où elles Fe confervent un peu plus que la
parifetce, mais d’où elles fi fi fient cependant par
drfparoitre, quelques foins q u 'o n prenne. O n les
multiplie, !°. par la réparation des ceîlle’ons des
vieux pieds , en automne , époque où elles perdent
leurs t ige sî ou , lorfqu’il n’y a pas plufieurs
oeilletons, en coupant, à un pouce de celui qui
exifte , une des grofles racines fans l’enlever de
te rre , affuré qu’elle pouffera un oeilleton au printems
fuiva rit, & qü’on pourra le lever l ’automne
d’après , 20. parle femis de leurs gra in es ,q u i m û -
riffent affez fouvent dans nos jardins , auffitôt
qu'elles font récoltées, & dans le lieu où doivent
refter les pieds qui en proviendront.
C es plantes , fans être b lie s , fe font remarquer
par la grandeur & ta couleur de leurs fleurs.
I l feroic bon d’en placer dans les maflifs des ja;-?
dins payfagers qui font fufceptibles d’en recevoir
: par la nature de leur fol ; mais je ne fâche
pas q u'on l’ait encore fait. T o u s les pieds q r e
je cultivois, des envois de M ich au x , dans les
pépinières impéria les, à cette intention , ont dif—
paru avant que j’eulfe pu aflez les multiplier
pour cette deilination. ( B o s c . )