
Efpèces.
i . L e Pennisète typhoïde.
Pennifetum typhoideum. Perf. O D e s Indes.
2. Le Pennisète foyeux.
Pennifetum fetofum. Perf. O D e la Jamaïque.
3. Le Pennisète racle.
Pennifetum cenchroides. Perf. © D u Cap de
Bonne-Efpérance.
4. Le Pennisète d'Orient.
Pennifetum orientale. P e r f © D e l’O rient,
f . L e Pennisète violet.
Pennifetum violaceum. Perf. O D u Sénégal.
6 . L e Pennisète comprimé.
Pennifetum compreffum. Palif.-Beauv. 2f D e la
Jamaïque. ( B o s e . )
P E N S E E : efpèce du genre V iolette. Voyei
ce mot.
P E N S T É M O N . P en s t emo n.
Genre de plante établi pour placer une efpèce
de galane (cnelonepenfiemon L in n . ) , mais qui n’a
pas été adopté. Voyeç Galane. ( B o s c . )
P E N T A G L O S E . P entaglo s sum.
Genre de plante établi par Forskhal, fur une
efpèce d’Arabie, quin’eft autre que la Salicaire
A FEUILLES DE THYM. Voyej ce mot.
P E N T A N D R IE : cinquième clalïe du fyftème
de botanique de Linnæus, une de celles qui contiennent
le plus de genres & d ’efpèces; elle eft
formée par la réunion de plufieurs familles, dont
u n e , celle des Ombelliferes, eft fort naturelle.
Voye£ le Diâionnaire de Botanique.
P E N T A P E T E . P en t a p e t e s .
Genre de plante de la monadelphie décandrie
& de la famille des Labiées, qui tantôt a été com-
pofé par un grand nombre, tantôt par un petit
nombre d 'efp èces, félon qu'on y a réuni ceux appelés
Dombeye & As sone par Cavanilles. C omme
ces deux genres n’ont pas été mentionnés à leur a rt
icle, je préférerai l’opinion de Lamarck à celle
de W illd e n ow , je traiterai ic i des Pentapètes
avec toute l’étendue exigible. Voye[ Pter,os-
perme dans les Illufirations des genres de Lamarck,
pi. s 76 .
Efpeces.
1. L e Pentapète ga leux, vulgairement bois de
fenteur bleu.
Pentapetespopulnea.Lzm. T? D e l’Ile-Bourbon.
2. Le Pentapète palmé.
Pentapetes palmata. Lam. D e ITle-Bourbon.
3. Le Pentapète à angles aigus.
Pentapetes acutangula. Lamarck. T? D e l’IIe—
Bourbon.
4. Le Pentapète anguleux.
Pentapetes angulofa. Lam. "f? D e l’Ile-Bourbon,
y. L e Pentapète à feuilles de tilleul.
Pentapetes tilUfolia. Lam. T) D e l’Ile-Bourbon.
6 . L e Pentapète tomenteux.
Pentapetes tomentofa. Lam. Of D e Madagafcar.
7. Le Pentapète ponétué.
Pentapetespunftata. Lam. F) D e l’Ile-Bourbon»
8 . L e P e n t a p è t e à double anthère.
Pentapetes decant/iera. Lam. T) D e Madagafcar.
9. L e Pentapète ombellé.
Pentapetes umbellata. Lamarck.. T) De J Ile-
Bourbon.
10. L e Pentapète à fleurs écarlates.
Pentapetes ph&nicea. Linn. Tj D e s Indes.
11.' L e Pentapète ovale.
Pentapetes ovata. Lam. Tj D e l’Ile-Bourbon.
12. L e Pentapète couleur de rouille.
Pentapetes ferruginea. Lamarck. T? D e 1111e-
de-France»
13. L e Pentapète velouté.
Pentapetes velutina. Lam. T) D e 1 Arabie.
14. L e Pentapète érythroxyle.
Pentapetes erythroxylon. Lam. - f) D e l’lie
Sainte-Hélène.
i f . L e Pentapète à feuilles tronquées.
Pentapetes pr&morfa. H . A n g l. T? D e s Indes.
Culture,
L e véritable Pentapète , félon W illde n ow &
autres, c’eft-à-dire, le Pentapète à fleurs écarlates,
eft le feul qui fois; commun dans nos jardins : on
ne le cultive qu'en pot, 3c on le tient dans la ferre
chaude pendant prefque toute l’année. L a terre
qui lui convient, eft celle de moyenne conlïftance.
I l ne faut l’arrofer un peu abondamment que lorsq
u'il eft en fleur. O n le multiplie de graines, dont
il donne alfez fouvent dans le climat de Paris,
graines qu’on fème dansdes pots fur couche & fous
châfîïs, & quelquefois de marcottes. Il vit peu de,
tems , & chaque année il faut en faire de nouveau!
pieds fi on ne veut pas le perdre.
Les autres efpèces que nous poffédons, font la
douzième,- la quatorzième & la quinzième. Leur
culture eft ia même que celle d e là précédente;
mais comme elles donnent rarement des graines,,
leur confervation eft plus incertaine. ( B o s c . )
P E N T A P H Y L L E . P e n t a p h y l l um .
Gærtner a donné ce nom à un genre qu’il a formé,
avec la Potentille de Norw'ege ; mais il n’a pas ete
adopté. V oy e i Potentille.
Pentaphylle. P e n t a p h y l l u m .
Genre de plante établi p ou r placer le T r è f l e
LUP INA STR E . F oy e [ ce m o t .
P E N T H O R E . P en th o k vm.
Plante vivace qui croît dans les marais de l’A mérique
feptentrionale, & qui feule forme un
genre dans la décandrie pentagynie & dans la famille
des Succulentes. Elle eft figurée pl. 390 des
lllùfirations des genres de Lamarck.
La Penthore fe cultive dans nos écoles de botanique
: on la fème dans un pot ou dans une terrine
qu’on plonge à moitié dans un baflin. L e plant
s’éclaircit & Ce fa rd e , mais du refte ne demande
aucun foin. Rarement il fubfifte plus d’une année
dans le climat de P a r is , foit parce qu’il gèle pendant
l’h iv e r , foit parce que l’eau dans laquelle il
plonge fe corrompt. Lorfqu’on la fème dans une
terre fèche , il faut l’arrofer fréquemment &
abondamment, fans quoi elle ne s’élève qu’à quelques
pouces.
Cette plante, dont j’ai obfervé de grandes quantités
pendant mon féjour en C a ro lin e , exhale ,
pendant qu’elle eft en fleur, une odeur allez agréable;
du refte,elle n’eft utile à rien. ( B o s c .)
P E N T Z I E . P e n t z ia .
Aibrilfeau du C ap de Bonne-Efpérance, que
quelques botaniftes ont réuni aux Marguerites
ou aux Balsamites , genre établi aux dépens
de ces dern iè res, & que d’autres croient
devoir confirmer feul un genre dans la fyngénéfie
égale.
Comme cet arbrilfeau n’eft pas cultivé dans nos
jardins, je n’en parlerai pas plus au long. (B o s c .)
P É P E R O M IE . jPeperomia.
Genre de plante de la décandrie m o no g yn ie ,
établi par R u iz & P a vo n , qui renferme vingt-
quatre efpèces originaires du Pérou , mais qui ne
paroilfent pas affez différentes des poivres pour
en êtreféparées. Voye[ Poiv r e .
P E P IE : efpèce d'ulcère qui fe produit à l’e xtrémité
de la langue des volailles, & qu’o n guérit
par l’extirpation ou l’application des cauftiques.
Voyei Poule.
P EP IN . C e mot ne devroit être appliqué qu’aux
famences des poires & des pommes, c ’eft à -d ire ,
a celles des fruits appelés pommum par Linnæus ;
niais il le donne aufli à celles de plufieurs fruits à
baies, comme des raifins , des grofeilles, de l'é -
pine-.yinette, &c.
Les Pépins continuant de mûrir après que le
huit auquel ils appartiennent eft tombé de l’arbre,
il faut bien fe garder de les en extraire de
faite lorfqu’on les deftine à la reproduction.
Tous les Pépins font dans le cas de fervir à la
nourriture de la v o la ille , & contiennent une
amande dont on peut extraire de l’huile. I l eft
affez iare cependant qu’on les utilife.
Lorfqu’on veut envoyer des Pépins au loin pour
les employer à faire des femis , il eft indifpenfable
de les ftratifier dans de la terre ou de la mou fie ,
ou de la fciure de bois légèrement humide ; car
ils perdent leur faculté germinative par fuite de
leur aefficcadon.
Par la même raifon il fa u t , ou les femer avant
l’h ive r , ou les ftratifier également lorfqu’ils ont
été féparés de leur pulpe, ( B o s c .)
P É P IN I È R E : terrein confacré au femis des
graines, & à i’éducation des arbres & ârbuftes
pendant les premières années de leur exiftence.
L a culture des Pépinières,. par cette feule définition
, doit être développée dans le Diftionnaire.
des Arbres & Arbuftes y plutôt que dans celui-ci 5
en conféquence j’y renvoie le leéteur.
P É P L IS . P e p l i s .
Petite plante annuelle, rampante, qu’on trouve
en E u ro p e , dans les lieux fabloneux & conftam-
menc humides, & qui forme feule, dans l’hexandrie
monogynie & dans la famille des Calycantkèmes,
un genre qu’on voit figuré pl. 262 des Illufirations
des genres de Lamarck.
Cette plante fe cultive dans les écoles de botanique
, ou on la fème dans une terrine remplie de
terre .de bruyère, terrine qu’on p la ce, en l’enfonçant
de deux pouces feulement, dans un badin-
d'eau pure. L e plant levé s’éclaircit & fe farcie,
mais du refte ne demande aucun foin jufqu’a
la récolte des graines, qu’on peut même fe dif-
penfer de fa ire , puifqu’elles fe refèment elles-
mêmes.
I l eft une autre plante du même genre qui
croît dans les In d e s , mais que nous ne cultivons
pas dans nos jardins. (B o s c . )
P E R A G U . Cl e rodendron.
Genre de plante figuré pl. 547 des Illufirations
des genres de L ama rck , dans lequel on a téuni
dix efpèces, donc quatre fe cultivent dans nos
ferres.
Olfervations.
C e genre fe rapproche tant des V olkamêres
(voyei ce m o t), que plufieurs efpèces, entr’autres
ceile qui eft la plus commune dans nos ferres, lui
ont été rapportées.
Efpèces:.
1. L e Peragu infortuné.
Clerodendron infortunatum. Linn. T> D e s Indes.
2. Le Peragu vifqueux.
Clerodendron vifeofum. Vent. De s Indes.
3. Le Peragu fortuné.
Clerodendron fortunatum. Linn. ~fy D e s Indes.
4. Le Péragu écailleux.
Clerodendron fquamatum. Vahl. T) D e s Indes.