
14. L a Paullinie bipinnée.
Paullifila bipinnata. Jufï. p D u Bréfîl.
t f . La Paullinie à feuilles d’azedarac.
Paullinia meli&folia, Juif. b D u Bréfîl.
16: La Paullinie à feuilles de pigamon.
Pjulinidthaliclr ifb.ia. Juif. T? D u Bréfîl.
17. L a Paullinie à angles aigus.
Paullinia acutangula. R u iz & Pavon. b D u
Pérou.
18. L a Paullinie à feuilles obovales.
Paullinia obovata. R u iz & Pav. b D u Pérou.
19. La Paullinie du Sénégal.
Paullinia fenegalenfis. Jnflf. T? D u Sénégal.
20- L a Paullinie à fruits ronds.
Paullinia fph&rocarpa. Juif. T) D u Sénégal.
21. La Paullinie prefque ronde.
Paulliniafubrotunda. R u iz & Pav. b D u Pérou.
22. La Paullinie à feuilles de eu paru';
Paullinia cupanifolia. Juif. T? D e Cayenne.
23. L a Paullinie à feuilles de cormaie.
Paullinia cormarifolia. Juif, b D e Cayenne.
24. La Paullinie chevillée.
Paullinia JOnJua. Juif, b D e Cayenne.
25. L a Paullinie rouffeâtre.
Paullinia rufefeens. Juff. b D e Cayenne.
26. La Paullinie à feuilles d’inga.
Paullinia iagefolia. Juff. T? D e Cayenne.
27. La Paullinie triangulaire.
Paullinia triquetra. Desfont. b D e P Amérique
méridionale.
28. L a Paullinie d u Japon.
Paullinia japonica. Th un b . "if D u Japon.
Culture.
N o u s ne poffédons que les efpèces nos. 2 , 3 , 5 ,
& encore font-elles rares dans nos plus riches
c o lle r io n s : ce font des arbriffeaux grim pant ,
faifant partie des lianes , dont l'effet eft nul dans
les fe rre s, & qui y embarraffent beaucoup. O n
leur donne une terre confinante, q u'on renouvelle
tous les deux a n s , & des arrofemens d ’autant
moins copieux qu’il fait plus froid. Une- chaleur
confiante & élevée leur eft indifpenfable. Leu r
multiplication n’a lieu que parleurs graines tirées
de leur pays na ta l, & fem.ées dans des pots fur
couche & ions châffis. ( B o s c .)
P A U M E L L E : variété d’ORGE à deux rangs.
P A U P IE R E . Les Paupières des chevaux font
fujètes à s’enfler par fuite d’un c o u p , de la p i qûre
d’un infecte, d’un vice des humeurs, &c.
D a n s les deux premiers cas , des lotions avec de
l ’e'au t iède, ou des cataplafmes émollierrs fuffifent
p ou r les remettre dans leur état naturel. Dans le
fécond c as , il faut traiter la maladie principale.
Voye% Eresipèle , Ordure, Squirre.
Souvent les Paupières fè joignent par lepaiflif-
fement des humeurs que fecrètent les yeux. Quelle
que foit la caufe de cet épaiflïlïement, on commence
par laver les parties avec de l ’eau tiède ,
-& enfuite on fait fuivre au cheval un régime ri.
fraîchi (Tant.
L ov fq u e , comme cela arrive quelquefois, |a
Paupière fupéiieurene peut plus fe relever, on
commence par ÿ appliquer des compreffes toni.
ques, d’abord foi blés & enfuite énergiques. Si ce
moyen ne produit aucun réfultat, on doit croire
que la Paupière eft paralyfée , & alors il n’y a pas ^
d’autre reffource que de la couper, { B o s c , ) . |
P A V A N E . C 'eft le bois d u D R Y M i s .
P A V E M E N T . L ’humidité étant indifpenfable
. à la végétation , empêcher fon évaporation peut
être une mefure avantageufe dans un grand nombre
de cas.
D ’après ce p rincipe, les pierres qui recouvrent
certains terreins naturellement très-fecs ou expo-
fés aux feux du m idi, doivent atïurer leur fertilité
, & cela l’aflure en effet, ainfi que le prouve
l’expérience. Voyeç Pierre, Epierrement.
Placer des pierres fur un fol de cette nature,
lorfqu'il n’y en a pas naturellement, c’eft-à-dire ,
le p a ve r, eft une opération qui s’exécute rarement
, mais qui n'en a pas moins les réfultats ies
plus fructueux.
C ’eft parce que les raifins de Fontainebleau,
les- rouffelets de R h e im s , les bons-chrétiens
d’A u ch font dans des cours pavées, qu’ils font
fi b o n s , èc que leur récolte ne manque prefque
jamais.
L a connoiffance de ces faits avoit engagé
R o z ier à faire paver fes vignes des environs de
Beziers 5 & il comme nçoit à jouir des fuccès
auxquels il s’attendoit, lorfque la perfecution de
l’évêque de cette ville le força d ’abandonner le
pays & de vendre fon domaine. J’ai appris fur les
lieux , que la première opération de l’acquéreur
avoit été de détruire tout ce qu’avoit commencé
ce célèbre agronome.
E n pavant, on s ’évite la dépenfe des labours &
des arrofemens , ce qui eft une économie très-
majeure. M a is , dira-t-on , les labours font né*
celfaires pour les plantes annuelles & celles dont
on enlève les tiges & les feuilles une ou placeurs
fois par an ? mais ils ne font point néceffaires
dans la nature , puifque les prairies , les forêts
fe couvrent annuellement de verdure fans être labourées.
Voye^ Labour.
Il fuffit d 'avo ir du bon feus pour juger que
la grande culture ne peut pas s'approprier ce
mo ye n, qu’il faut le circonfcrire dans les jardins
& dans les c ou rs, o ù le Pavement s'exécute par
d’autres motifs.
D an s les pays à pierres calcaires plates , qu’on
appelle Lave , dans ceux où les Schistes font
fiftiles ( voyei ces mots ) , on pourroit cependant
en faire ufage dans quelques cas : par exemple,
pour les cultures par rangées , pour celle en quinconce.
Q u i empêcheroit de tailler une grande
quantité de ces pierres-à peu près en carré, oC
cela fe fait très-rapidement, comme j’ai eu occajion
de m’en affurer, & de les placer à la fuite les
unes- des autres , en laiffant un intervalle convenable
entre chaque rangée, ou de les difpofer
en échiquier, de manière qu’ il y ait dans tous les
fens, alternativement, une pierre & un efpace
vide? Je fuis fondé à dire que çe.ite dernière méthode
feroit applicable au moins au T ab a c.
ÿvyei ce mbt. ( Bosc. )
P A V E T T E . P a v e t t a .
Genre de plante renfermant cinq ou lix espèces,
qui ont été réunies aux Ixor.es. Voye
ce mot;
P A V IE . P a v i a .
Genre établi aux dépens de celui des marro-
jniers, & qui renferme les efpèces propres à l’A mérique
; il en fera queftion dans le Dictionnaire
dts Arbres & Arbitftes.
Pavie : variété de Pêche.
P A V IL L O N : petit bâtiment ifolé, très varié
»dans fa forme & fes ornemens, qu’on élève dans les jardins de toutes les fortes, pour fervir de
point de repos_aux promeneurs, ou leur fournir
un abri en cas de pluie.
C’èft ordinairement fur des points élevés ,
dans les lieux d ’où l’on jouit d’une longue vue,
j à une certaine diftance d e là maifon, q u ’on bâtit
les Pavillons j mais quelquefois, furtout dans les
jardins payfagers, o n ' les place dans les réduits ,
furie bord des eaux, &c. L e caprice du propriétaire
ou de l’archite&e eft plus fouvent confulté
dans ce cas que l’utilité réelle.
J Pour qu’un Pavillon rempliffe fon principal ob-
|jet, c ’en-à-dire , concoure à l’ornement d’un
■ jardin, il faut qu’il ait de l’élégance fans lu x e ,
|& qu’on puiffe faifir facilement fon motif. Il con-
Itrafte avec les Kiostes & les C haumières ,
■ autres conftruétions, les premières plus élégantes
fou plus bizarres ; les fécondés, en apparence, plus
Ifimples & moins coûteufes. Voyeç ces mots.
1 Je ne m’étendrai pas plus longuement fur cet
■ objet, qui regarde le Dictionnaire et Architecture,
■ auquel je renvoie le leéteur;( B o s c . ) I Pa v il l o n . C e nom a été donné par M. Bernard,
cultivateur inftruit & zé lé , demeurant à
Montreuil, près V e rfa ille s , à des efpèces de
I châlfis portatifs ou de grandes cloches d ’une
I jconftruction très-économique, qu’il place fur fes
' primeurs, fes melons, & c . , au heu des véritables
|cnâffis& des cloches, objets qui font fort coûteux.
Un Pavillon eft établi fur un carré ayant quatre
jpieds fur chaque face, formé de quatre bâtons de
moins d’un pouce de diamètre, attachés par leurs
bouts au moyen de clous ou de, fils de fer. U n
autre carré femblable, mais plus fo ib le , & feulement
de neuf pouces fur chaque face, eft fixé au-
d u -p rem ie rà environ un pied,-par quatre
fils de fer d ’une demi ligne de diamètre, ou quatre
ofiers de trois lignes , attachés aux quatre angles des
deux carrés par le moyen de petits morceaux de fil
de fer ou de l’ofierj enfuite on fixe des ofiers de quatre
pouces en quatre pouces le long de chaque côté
du carré inférieur, ofiers qu’on fixe également
au carré fupérieur, & qu’on lie par des ira ver fes
également d’ofier, aufli ecætées de quatre pouces»
A u carré fupérieur, on place un verre à vitre par
l’intermède du maflic, & à tous les trapèzes des
■ côtés, ou des verres à vitre ou du papier huile 1 ces
. ve rt ;s étant de petite dimenfion, Sc provenant
des rognures ou des caffures , font extrêmement
à bon marché. O n peut, en opérant foi-même,
conftruire un de ces Pavillons pour quinze à v in g t
fous.
C e s Pavillons étant fort peu é levés, confervent
autour des plantes la chaleur qui émane de la
terre,. & cependant, n’étant pas très inclinés
ils-permettent à celle des rayons d u foleil dé s ’y
introduire & de s’y fixer : on peut les élever
au.moyen de quatre voliges difpoféesen un carré
; de la largeur de la bafe 5 on peut les d o u b le r , en
augmentant de deux pouces les dimenfions du P a villon
fupérieur, ou mieux, les recouvrir pendant
la n uit, ou même pendant tout le terns des fortes
gelées, d’un autre Pavillon fimplement garni de
papier huilés on peut les échauffer par des conduits
de chaleur, alimentéspar le feu du foyer
par celui d ’une lampe, &c.
J’ai vu en atftion les Pavillons de M . Befnard
& je leur ai trouvé tous les -avantages indiqués *:
le feul défaut qu’ils euilent, étoit leur peu de fo li-
dité ; niais ce défaut tenoit à leur mauvaife conf-
truéiion,. & il m’a paru très-facile de le Faire dif-
paroître en la •perfectionnant.-( B o s c . )
P A V O N , P A V O N E ou P À V O N I E . P a v o n s ,
Genre de plante de la monadelphie polyandrie
& de la famille des Malvacécs, contenant dix-huit
efpèces, dont quelques-unes fe cultivent dans nos
jardins. Il eft figuré pi. 585 des lUuJtrations des.-
genres de Lamart k.
Observations..
C e genre a beaucoup de rapports avec les A b u -
t i l .o n s s les U r è n e s - , les M a l a c h r e s & les
A l c É e s . Voye* ces mots.
Efpèces.
1. ' L e P a v ô n ' épineux.
Pavonia fpinofa. Cav. b D e l’Amérique méridionale.
2. L e Pavon arifté.
; . Pavonia. arijfata. C a v . b D e l’Amériq_ue méridionale.,