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Efp'eces.
Lotiers à pédoncules unifions ou hi flores t
I. Le Lotier filiqueux.
Lotus filiquofus. Linn, if. Indigène.
i . Le Lotier rouge.
Lotus tetragonolobus. Linn. Q Da la Sicile.
3. Le Lotier biflore.
Lotus hiflorus. Lam. De la Barbarie.
4. Le Lotier conjugué.
Lotusconjugatus Linn. 0 Du midi de TEurope.
y. Le Lotier gébelié.
Lotus gehe lia. Vent, if De 1’Orient. 6. Le Lotier. comeftible.
Lotus edulis. Lam. Q' Du midi de l’Europe.
7. Le Lotier tétraphylle.
Lotus tctraphyllus Linn, if Des îles Baléares.
8. Le Lotier prefque biflore.
Lotus fubhifiorus. Laeaz. if De l’Orient.
9. Le Lotier anthylloïde.
Lotus anthylloides. Vent. T? Du CapdeBonne-
Efpérance.
10. Le sLot 1ER à petits fruits.
Lotus microcargos Brot. Du Portugal.
i l . Le Lotier à gouffes étroites. •
Lotus peregrinus. Linn. O Du midi de l’Eii-
rope.
12. Le Lotier hifpide.
Lotus hifpidus. Perf. Du midi de l’Europe.
13. Le Lotier à fruits menus.
Lotus angufiijfimus. Linn. O Du midi de la
France.
: 14. Le Lotier flexueux.
Lotus flexûofus. Lam. De.....
15. Le Lotier des Indes.
Lotus indicus. Lam. Des Indes.
16. Le Lotier glauque.
Lotus glaucus. Ait. d* De Madère.
17. Le Lotier grêle.
Lotus gracilis.'SfïzXàft.k Kit. O Delà Hongrie.
18. - Le L o t ie r diffus.
Lotus dijfufus. Smith. O De l’Angleterre.
19. Le Lotier de. Çoimbre.
Lotus coimbrènfis. Willd. O Du Portugal.
Lotiers trifiores ou multiflores..
20. Le Lotier d’Arabie.
Lotus arabicus. Linn. if De l’Arabie.
21. Le Lotier de Diofcoride.
Lotus Diofcoridis. Willd. 0 De Nice.
22. Le Lotier pied-d’oifeau.
Lotus orniihopodioïdes. Linn. 0 Du midi de la
France.
23. Le L ot ie r de Saint-Jacques.
Lotus Jacob Aus. Linn. T? Des Îles ;du Çap-Vert.
24. Le Lotier- de Candie.
Lotus creritus.'Lïzm. T) Du midi de l’ Europe.
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2y. Le Lotier odorant.
Lotus fuaveolens. Perf. Du midi de la France,
26. Le Lotier de Perfe.
Lotus per ficus. Lam. De la Perfe.
27. Le L otier bugrane.
Lotus'ononoides. Lam. Du Cap deBonne-Efpj.
rance.
28. Le L otier en arbre.
Lotus arboreus. Forft. T? De la Nouvelle-Zélande.
29. Le Lotier hémorrhoïdal.
Lotus hirfutus. Linn. T? Du midi de l’Europe,
30. Le Lotier grec.
Lotus grecus. Linn. if Du midi de l’Europe.
31. Le Lotier glomérulé.
. Lotus reclus. Linn. if Du midi de la France.
3 2. Le Lotier corniculé.
Lotus comiculatus. Linn. if Indigène.
33. Le Lotier des marais.
Lotus paluftris. Willd. De l’île de Crète.
34. Le Lotier à petites fleurs.
Lotusparviflorus. Desf. 0 D’Alger.
3y. Le Lotier pédoneuîé.
Lotus pedunculatys. Çavan, De l’Efpagne.
36. Le Lotier à tiges couchées.
Lotus profiratus, Desf. if D' Alger.
37. Le Lotier cotoneux.
Lotus cytifoides. Linn. if Du midi de l’Europe,
58. Le Lotier à fruits arqyés.
Lotus medicaginoides. Retz. 0 Dé la Sibérie,
39. Le L o t ie r à collerettes.
Lotus'involuçratus. Berg. Du Cap de Bonne-Et-
pérance.4
6. Le Lotier-à feuiltès de trèfle.
Lotus trifoliafirum. Lam. Du Levant.
41. Le Lotier à fruits^pendans.
Lotus cernuus. Lam. De l’Afrique.
Culture.
Parmi !ces efpèces, les feules qui intérelfeni
les agriculteurs & les amateurs des jardins font:;
Le Lotier A liçu leu x qui croît abondàmraeNj
dans les pâturages argileux k humides,- ou il|
fait remarquer par la grandeur de fes fLurs■ « *
fes fruits : les beftiaux n’y touchent pas. 11 femoR
indiquer, par fa préfence, que le terrein eit i-
tigue de porter des graminées vivaces, & <p
demande à être labouré. ■ ,
Le Lotier corniculév II fe trouve très-frequ»
ment dans les taillis, au milieu des buifl(>ns>j!
lé bord des haies, en fol léger & fec. Les
tiaux^, fu-rtout les. chevaux, le rech-uW*
avec paflion 5 il fe cultive en grand'en Air
terre , & e f t 'a peiné Connu en France. le
cite les agriculteurs, non de le ferner ep P
champ ,; ce que la nature rampante ou grimpa
de fes tiges ne permet'pas de, faire avec-fJlCC, J
; -mais de le planter le -lpng des. haies,, aut?l?rj;J
buiffons, fur Je bord des bois, dans tous
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Bt-fn ml fl pourra trouver les moyens d'élever fes
lieux où en lui te: on faura bien le trouver ,
Sjwque joue pour la.nourriture des chevaux, des j
Vaches & dès moutons à récurie. On doit à Yvart j
'l'obfervation, qu’il réfifte également bien à l’effet j
des iëchereffes k des inondations.^ j
Le Lotier rouge eft: une plante d’ un effet agréa- j
lie . On la cultive pour l'ornement dans les parties
irviridionaies de l’Europe, & même à paris ,
quoiqu’elle foit expofée à y geler avant d’avoir
Ifmené toutes fes graines à maturité. C ’eft en bordure
qu’on la plante ordinairement : pour avancer
fa végétation, on fème fes graines fur couche
| & fous c hâtifs. -
f • Le Lotier gébelié fe cultive dans l’Orient pour
\ fes fruits, qui fe mangent > il fe fème fur couche
! & fous châiiis, : k fe co.rtferve en pot pour être
Rentré l’hiver dans l’orangerie. C ’eft à O liv ie r ,
■ e l’Inftitut, qu’on doit de l’avoir apporté , en
[ France.-. - ,■ ; n : - •
R Le Lotier comeftible fe fème , ou également
far couche' k fous çhâflis, ou Amplement fur
Bcoache nuè, & fe repique en pleine terre dès qu’ il
a acquis Une certaine force. C e font fes goulues,
remplies d’une pulpe dans laquelle font noyées les
Bfemences, qui fe mangent. Je les ai. trouvées
■ d’un goût afl’ez agréable.crues, & on dit qu’elies
■ font excellentes cuites & afi'aifonnées comme les
■ petits pois. J ’ai lieu de blâmer les, cultivateurs du
■ midi de> l’Europe de ne pas,, à l’ imitation des
■ Orientaux, en faire ufage pour leur nourriturse :
■ peut-être le. peu de produit qu’il donne, eft-il la
■ caufe de cette négligence.
I Le Lotier de Saint-Jacques fe fait remarquer
■ par ia fingulière. couleur de fes fleurs, qui font
■ d'un brun-noir j aufli le cultive-t-on comme objet
■ d’ornement dans nos jardins payfagers. Comme
■ l’avant-dernier, il demande à être femé fur couche
fous châffis, & à être rentré pendant l’hiver
ajoutent à la variété toujours A défi râble dans ces
fortes de jardins.
D'autres Lotiers fe voi.entencore dans nos écoles
■ dans l’orangerie}: cependant, .comme il pouffe
I beaucoup mieux en pleine terre que dans des pots,
■ il eft commun de le repiquer dans une plate-
■ bande expofée au midi, lauf à le voir périr à la
■ -fuite des premières gelées de l’automne. Une
»terre fertile & fèche eft celle qui lui convient le
»mieux ; mais il lui faut des arrofemens légers Se
Ifréquens pendant les chaleurs de l’été.
F Le Lotier odorant eft rare dans nos jardins 5
■ mais il eft cependant dans le cas d’y être cultivé ,.
»àraifon de l’ odeur agréable de fes fleurs î fa cul-,
I. ture 11e diffère pas de celle, du lupin rouge,
f Les Lotiers hémorrhoïdal k glomérulé peu-|
■ vent aufîi fervir à l’ornement de nos jardins pay fa-;K gers. Quoique craignant les fortes gelées de l’hi-
■ ver, on doit les mettre en pleine terre dans.une
» expofîtion fèche & chaude , fauf à les couvrir
» lorfqu on a lieu de craindre pour eux. J’en ai fous
K les yeux des pieds qui fubftuent fans foins depuis
■ lut a fèpt anSi Le premier offre deux ou trois va-
■ netes : leurs touffes & leurs jolies .têtes de fleur
de botanique & chez les grands amateur? de
plantes} cefontles9c., 1 6 ° . , 2 0 24e.,'36.®;8.'37*.,
qai,exigent l’orangerie} les k 22e. , qui fé :
fement fur couche nue & fe repiquent eh pieine*- ’
terre. Leur culture fe rapproche de celle qui a -
été indiquée plus haut. {Uose. )
LOUCHE f . On appelle ainlï la bêche à fer
long k étroit.
Cette forte de bêche eft employée aux labours
dans quelques cantons à fol argileux & tenace, 1
& à extraire la-tourbe dans.la vallée de la Sommé}
elle expédie peu-;, mais fait un bon travail!, Voye^
B e c h e . { B q s c . J
| LOUP. Qui prononce ce mot, rappelle le nom
du plus grand ennemi des ciilcivatéius. Cet objet
de la terreur des Anciens & de la crainte des Modernes
devroit donc être ici le fujet d’un long
article } mais comme il a été décrit fous les rap- .
ports de fon hiftoire naturelle, dans le 'DiSion-
;naire des Quadrupèdes , k fous celui des moyens
de le détmire, dans celui des Chajfes, je n’ ai
rien à en dire.
; Je dois cependant obfe^ver que le Loup rend
quelques fervices aux cultivateurs, en mangeant
les fouines, les belettes , les rats, les campagnols,
les mulots & autres quadrupèdes nuifîbles. Il détruit
auflï les hannetons, ainft que j’ai eu ôccafion
de m’en affiner par l’ouverture d’ un d’eux, tùé
par moi, à l’époque de. l’apparition de ces in-
feéles. |
Mon collaborateur Teffier a indiqué, dans fon
excellente Infiruîlion Jhr les B ê le s a_ la in e , UO
moyen Ample, affiîré k peu coûteux d’écarter
îles Loups des.parcs pendant la nuit : c’eft une
lanterne compofée par quatre verres de couleur
differente qu’on attache à l ’énceihte oppofée à la
j cabane du berger, lanterne qui f^rtaufl} en.même
tems au berger, k qui ne ponfomme que pour
deux foiis d’huile par nuit. ( Ê o s c .) ;
LOUPE : faillies pîiis ou moins rapprochées de
la forme globuleufe qu’on remarque fréquemment
fur les arbres, furtouc fur ceux qui font plantés autour
des villages ou le long des routes , & qui
veconnoiifent differentes caufes.
Les plus communes de ces caufes font : 1 *. une
extravafion dé fève produite par un coup de
foleil, par une forte gelée, par une blèfîure ,.un
r aftmbuuement quelconque d’ une partie de i’é-
| corce, & c . }. 20. à la fortie fucceftîv.e k long-tems.
[
répétée d’ une grande quantité de petites branches
qui le foudent à leur bafej 3®. à la préfence de
champignons paraAtes internes, tels que des puccinies,
des gymnoporanges, k c . } 40. à des-
i G alles d’ infeéles. Voy.e\ ce mot. 1 Les Loupes de la première forte offrent dès
t Abtes contournées qui permettent de les employer
I aux ouvrages qui demandent la plus grande force ,
D d i j