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un objet général de petite culture, & dont une
autre eft fi commune, qu'il n'eft pas permis aux cultivateurs
de la méconnoître. V o y e ^ les ll/ u f i r a t io n s
■ des g e n r e s de Lamarck, pl, jja,
E fp è c e s .
i. La Min s se officinale.
'M d 'J f d e p e in a i i s i Linn. y Des parties méridionales
de la F rance. t
2. La MàiissE à feuilles en coeur.
M e ü f la c o r d f fo l ia . Perf. y . Des parties méridionales
de l'Europe.
3. Lu Melisse à grandes fleurs.
lÛ t h j fa g rd n d ijîo ra s Linn. Of Des parties orientales
de 1 Lurope.
4. La Mélisse calament.
M e l i j fu c a L m in c a . Linn. Indigène.
J- La Melisse à petites leurs.
M d t j j 'a n e p e ta . Linn. i f Des parties méridionales
de la France.
6, La Mélisse de Crète.
M d J fa c r e tic a . Linn. ^ Des parties méridionales
de la France.
7. La Melisse à feuilles obtufês.
M e l ï f fa o h tu jifo h a . Mith. "}f De l'Amérique fep-
tentrionaie.
8. La Melisse à feuilles de véronique.
M d l j f a v z r om c& jo lia . Perf. De Bahama.
9. La Melisse à feuilles de marum.
M e l:£ 'a m a r i f o l i a . Perf. Des parties méridionales
de i'Europe.
10. La Mélisse frutefeente.
M d i f f h f r u t i c o f a . Linn. f> De l'Efpagne.
11. La Mélisse globulaire..
M e l i j fa g lo b a l, a r is . Dum. Courf. T? De l'Amérique
méridionale.
Culture.
Le grand ufage qu’on fait des produits de la
Mélifle officinale dans la médecine & dans la
parfumerie, donne lieu à fa culture en grand
daBS quelques jardins des principales villes , &la
bonne odeur de fesfeuilles détermine d'en mettre
dans prefque tous. Les jardins payfagers en réclament
auffi quelques pieds , qui fe placent le long
des allées, autour des bancs & autres lieux de
repos, partout enfin où on peut facilement en
arracher des feuilles pour les fentir. Elle vient dans
tous les terreins ; mais elle n'acquiert toute la fua-
vité qui lui eft propre , que dans ceux qui font fecs
& chauds. On la multiplie, eu par le lemis de fes
graines en place ou en pépinière, femisquifefaitau
primems & qui n'offre rien de particulier, ou par
le déchirement des vieux pieds pendant tout le
cours de l'hiver. C’eft à ce dernier moyen qu’on
fe tient ordinairement, i®. parce qu’il fournit bien
au delà des befoins 5 20. parce qu'il donne des ré-,
fultats dont on jouit la même année * 30. parce que
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I les touffes de Méliffe deviennent trop fort?» j
| on ne les divifeoas i 4°. parce que /d'aprè V
principe des affolemens, il faut les changer J
place tous les trois à quatre ans. 5 ae
Les foins à donner aux pieds de Méliffe Cu|tj
ves pour le profit, comme à ceux cultivés non'
1 agrément, le réduifent, outre ce que je vien!
de dire, à deux ou trois binages par an, & à l'en,
lèvement des tiges aux approches de l hiver.
Cette: Méliffe, qu'on appelle vulgairement I.
c it r o n e lle ■ le p im e n t d e s m o u c h e s , offre deux va
riétés remarquables, l'une à feuilles panachées'
& l’autre à feuilles plus velues : cette dernière
porte le nom de M é i i j f e r om a in e .
La Méliffe à grandes fleurs eft plus belle que h
précédente., & mérite en confequence d’être
préférablement cultivée dans les jardins payfagers
j mais elle eft encore rare.
Peu de plantes font plus abondantes, dans
certains lieux arides, que la Méliffe calament
oii fi triplem ent le calament. II. m'a fembié que
e é-toit dans les terreins calcaires qu'elle fe plai*
foit le mieux. On peut la placer avec avantage,
à raifon de fa beauté & de fa bonne odeur, dans
les jardins payug.rs , fur la filière des bofquets j
expofés au midi g entre les fentes des rochers,
contre les murs des fabriques : elle ne demande
aucune culture. Sa multiplication s’exécute par le
femis de fes graines & par le déchirement des
vieux pieds : elle eft en fleur pendant tout l’été
& l'automne. Les abeilles butinent beaucoup à
fes dépens. Son abondance autorife à.cro re qu'ïl
peut être profitable de la couper pour augmenter
la malfe des fumiers, ou pour chauffer le four.
Outre ces trois efpèces on cultive encore en
pleine terre, dans les écoles de botanique, la
Méliffe à petites fleurs : toutes ne demandent que
les foins généraux ufités dans les jardins bien
tenus.
La Méliffe de Crète & la Méliffe frutefeente
exigent l’orangerie & une terre légère : on les
multiplie par boutures ou par déchirement des
vieux pieds.
La dernière eft peu connue & exige la ferre
chaude. ( B o s c . )
MÉLISSOT. C’eft la M é l i t e .
MÉLITE. M e l i t i s .
Genre de plante de la didynamie gymnofper*
mie & de la famille des L a b ié e s , qui réunit trois
efpèces, dont une eft commune dans nos bois, &
fe cultive dans nos jardins. V o y e ^ les l l l u f rations
d e s genr es de Lamarck, pl. y 13.
E fp è c e s .
1. La M é l i t e fauvage.
M e l i t i s m e lijfo p h y llum . Linn. Tf- Indigène.
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2. La Mélite à grandes fleurs.
M e lit is g ra n d ’f lo r a .C v t n i s . y - D e l’Angleterre.
3. La Meute du Japon.
M e lit is ja p o n ic a . Thunb. y Du Japon.
C u ltu r e .
| La première efpèce , qui s’appelle auffi m ê li f fo t ,
ïjnélijfe fauvage y m é lif fe d e s b o i s , m é lif fe b â ta r d e , elt
lune allez belle plante pour mériter d’être cultivée
[dans nos jardins} elle eft furtout dans le cas de
Il’être dans les bofquets-de ceux que j’appelle pay-
[fagers, à raifon de la propriété qu’elle partagé avec
[fort peu de plantes de fa famille, de croître à
[l'ombre. Il fuffit d'en femer des graines au prin-
Items fur un Ample ratiffage, pour être certain
[d'en voir la terre garnie l'année fuivante} car
[elle fait peu de progrès la première.. Quand on
[coniidère la nudité du fol des maffifs, on ne con-
içoit pas comment on ne faille pas tous les moyens
[de la faire difparoître.
La Mélite fe fème en place dans les jardins de
botanique, & ne demande d'autres foins que des
binages de propreté. Il eft bon de l'ombrager pendant
les chaleurs de l’été : on la multiplie auffi
par le déchirement des vieux pieds. { B o s c . )
M É L O C H I E . M e l o c h i a .
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11. L a M e l g c h i e v e lu e .
M e l o c h ia h ir fu ta . Cavan. De.....
12. La Melochie crénelée.
M e l o c h ia c r en a ta . Vahl, De l'Amérique méridionale.
13. La Melochie tronquée.
M e lo c k ia tr u n ca ta . Willd. f? Des Inies.
14. La Melochie veineufe.
M e lo c h ia v e n o fa . Svrartz. T? De la Jamaïque.
iy. La Melochie lupuline.
M e lo c h ia lu p u lin a . Swartz. b De la Jamaïque^
\ 16; La Melochie veloutée.
M e lo c h ia m o llif f im a . Desf. T? De l'Amérique
méridionale.
C u ltu r e .
Nous poffédons dans nos jardins les efpèces
rappelées fous les nos. i cr. , 2e. , j c. , y * . | kj«,
toutes demandent la ferre chaude, une terre con-
fiftante,. renouvelée tous les ans ou tous, les deux
ans, des arrofemens fréauens en été & rares en
hiver. On les multiplie de marcottes & de boutures
faites dans des pots, fur couche & fous
chaffis. Comme elles font peu remarquables, on
ne les recherche pas > auffi ne les voit-on que dans
les collerions nombreufes de plantes & dans les-
écoles de botanique. ( B o s c . )
■ --- s 'T p? iiiuuautipiHC pCULdllUne
l& ds la famille des A la lv a c é e s , qui réunit feize
■ efpèces, dont quelques-unes font cultivées dans
■ nos jardins de botanique. Il eft figuré pi. j7 i des
wllujlratîons des g en r es de Lamarck,
E j p h e s .
I . La Mélochie pyramidale,
I Melochia p y r am id a ta . Linn. T) Des Indes & de
II Amérique méridionale,
I 2. La Melochie tomenteufe.
Melochia tom en to fa . Cavan. ft De l’Amérique
{méridionale,
3. La Melochie odorante.
Melochia o d o ra ta . Linn. Des îles de la mer du
K»ua.
4. La Melochie du Pérou.
Me lochia p e r u v ia n a . Cavan. fj Du Pérou.
J. La Me-lochie déprimée.
Melochia iep r e jfa . Linn. lÿ De. Cuba.
6. La Melochie de Bourbon.
Melochia b o r b o n ic a . C i v . ft De l’Ile-Bourbon.
7- La Melochie couchée, .
M e lo chia f u p in a . Linn. ft Des Indes.
8. La Melochie de Caracas.
Melochia ca r a c a fa n a . Jacq, ft De Caracas.
2 ' , , M ^ ° c h , e à feuilles de corette,
elocnla c o c h o r ï fo lia . Linn. 0 Des Indes.
M 1 H Melochie à grappes.
elochea c o n ca ten a ta . Linn, % Du Sénégal,
Arbriffeau grimpant, à feuillesoppofées, orr-
ginaire de la Nouvelle-Calédonie, qui feul forme;
un genre dans la pentandrie monogynie. Foycj les
lU u f ir a t io n s d e s g en r e s d e Lamarck, pi. ryÿ. ;
Cet arbriffeau n'exifte pas dans nos jardins,
(ooso.)
MELODORE. M elouora.
Genre de plante établi par Loureiro , dans la
polyandrie polyginie, pour placer deux arbres fort
voifins,. par leurs rapports, des C anangs & des
C achimens,
E fp e c e s ,
1. Le Melodore frutefeent.
J e îe lo d o r um f r u t e f e e n s . Lour. ft De la CochÎBchine.
2. Le Melodore en arbre.
M e lo d o r e em a rb o r efeen s . Lour. ft De la Cochinchine.
On mange les fruits du premier. ( B o s c - . )
MELONrefpècedu genreCoNcoMBRE, dont
le fruit eft un excellent manger; elle fournie un
grand nombre de variérés qui fe cultivent en
pleine terre dans les pays chauds, & fur couches
nues ou à châffis, même en ferre , dans les pays
froids. Il en a été queftion au mot C oncombre
auquel je renvoie le leéteur. (S o s e . )