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P E T IT I E . P b t i t i a .
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ment on les feme fur couche & fous châffis ;
on en repique le plant à la fin de m a i, dans d’autres
p o t s , & on rentre ces pots dans l’orangerie
o u mieux dans la ferre tempérée, aux approches
des froids •, ils veulent fort peu d ’arrofemens. Il
femble que ces plantes ayant les racines viva ces, ■
il feroit poffible de les multiplier aufli par déchirement
des vieux p ie d s> mais ces pieds font généralement
fi peu garnis d oeilletons, qu’on doit
craindre de les faire périr en les foumettant à
cette opération.
J ’avois rapporté beaucoup de graines des véritables
Pétaloftomes à mon retour d’Amérique,
graines que j’ai diftribuées dans les jardins de Paris
& des pays étrangers j de forte que ces plantes
ont été très*communes pendant quelques années.
A u jo u rd ’hui on n’en voit plus qu’un petit nombre
de pieds, q u ’on perdra fans doute bientôt s’il n’en
vient pas de nouvelles graines.
L a quatrième efpèce étant annuelle ne peut fe
multiplier que de femences ; elle demande les
mêmes foins que les autres.
11 en eft de même de la cinquième , de la
fîxième & de la feptième efpèce, quoiqu’elles
diffèrent beaucoup des précédentes par leur port.
( B o s e . )
P É T E S IE . P mtesia .
Genre de plante de la tétrandrie m o nogyn ie,
qui renferme trois arbuftes V d o n t aucun n’elt cult
ivé dans nos jardins.
Efpeces.
i . La Pétesie ftipulaire.
Vetefta Jiipularis. Linn. f) D e la Jamaïque.
2. La Pétesie tomenteufe.
Petejta tomentofa, Jacq. T) D e l’Amérique méridionale.
3. L a Pétesie carnée.
Petefià carnea. Forft. T? D e l'ile Namoka.
{ B o s c . )
P É T E S IO ÏD E . P etes joides .
Genre de plante établi par Jacquin , & depuis
appelé V allenie. Voyez ce mot.
P É T 1A N E L L E : nom de deux variétés de froment
, l’une blanche & l’autre rouffe, qu’on cultive
au midi de la France. Voyez Froment.
P E T I T C È D R E . C’eft le Genévrier o x y *
CÈDRE. Voye% ce mot.
P E T I T C H Ê N E : nom vulgaire d’une G e r -
MANDRÉE.
P E T I T C Y P R E S . O n donne ce nom i l’A u -
ronne. P E T I T H O U X . Voyez F r AGON.
P E T I T E O R G E . O n appelle quelquefois ainfi
la Ceyadille.
Arbriffeau de S a in t -D om in g u e , qui feul forme
félon Jacquin, un genre dans la tétrandrie mono-
gynie. . .
C e t arbriffeau n’exifte pas dans nos jardins j ainfi
je n ’ai rien à en dire de plus. ( B o s c .)
P É T IO L E . C ’eft le fupport , la queue des
feuilles.
T antôt le Pétiole eft propre à une feule feuille,
tantôt il appartient à plufieurs. Il manque quelquefois.
O n trouvera au mot Feuille, foit dans ce Dictionnaire, foit dans celui de Botanique , tout
ce q u ’il convient de favoir relativement au Pétiole.
J’y renvoie le leéieur.
P E T U N :• fynonyme de T abac.'
P E T I V È R E . P e t i y e r i a .
Arbufté des îles de l’Am é riq u e , dont les feuilles
fentent l’ail , & qui feul forme, dans l’hep-
tandrie monogynie & dans la famille des Arro-
chess un genre qui eft figuré pî. 271 des lllujlra-
tions des genres de Lamarck.
C e t arbufte fe cultive dans nos ferres ; il eft toujours v e r t , mais fes fleurs font fans agrément.
U n e bonne te r re , à demi confiftante, eft celle qui lui plaît le mieux 5 on la renouvelle en partie
tous les ans , & on ne l’arrofe que iorfqu’elle eft
complètement fèche. C ’eft prefqu'exclufivement
de boutures faites au milieu de l’été , fur couche à châffis , qu’on la multiplie.
O n doit iaiffer les pieds de Petivère alliacée en
plein air , à une expofition chaude, pendant tout
l’été , attendu q u ’ils y prennent de la force.
P E T O U L I E R . C ’eft I’Olivier sauvage. (B o s e .)
P É T R É E . P e t ræa .
Genre de plante de la didynamie angiofpertnie
& de la famille des Pyrénacées , qui ne contient
qu’une efpèce originaire de l’Amérique méridionale
, & figurée pl. 539 des lllujlrations des genres
de Lamarck.
Cet te efpèce, qui eft un arbriffeau grimpant,
n’eft pas encore cultivée en E uro p e 5 ainfi je n'ai
rien à en dire.
Amman a donné le même nom â une autre
plante qui fait aujourd’hui partie des Tetra* CÉRES. (B o s c . )
P É T R O M A R U L E . P ètromarula .
O n a donné ce nom à un genre de plante établi
aux dépens des Raiponces. Voyez ce mot.
P É T U N I E . P E t ü ni Ai
Genre de plante de la pentandrie monogynie j
P E U
qui réunit deux efpèces, ni l’une ni l’autre c u ltivée
dans n os jardins.
Efpïces.
1. L a PÉ TU N iE à petites fleu rs.
Pétunia parviflora. Juff. D e l’Amérique méridionale.
# ‘
2. L a PÉTUNiE à fleurs de ny&age.
Pétunia ny £i agi ni flor a. Juff. D e l’Amérique méridionale.
{.Bosc. J.
P E U C É D A N E . P eu c e d a n u m .
Genre de plante de la pentandrie d igynie & de
la famille des Ombclliferes, dans lequel fe raffèm-
blent quinze efpèces, dont plufieurs font communes
dans nos campagnes, & fe cultivent dans
les écoles de botanique..
Obfervaiions.
Ce genre fè rapproche beaucoup de ceux des
Athamantes & des Liv Éches {voyez -ces
mots), auffi plufieurs de fes efpèces ont-elles été
portées dans ces genres.
Efpeces.
i. Le Peucédane officinal, vulgairement queue-
de-poûrceau.
Peucedanum officinale. Linn. 'if Indigène.
2. L e Peucedane des présr
Peucedanum fcilaus. Linn. if Indigène. '
3. L e P e u c é p a n e d’Alface.
Peucedanum alfaticum. Linn. i f D e l’eft de
h France!
4. L e Peucédane à tiges courtes.
Peucedanum minus. Linn. i f D e l’Angleterre.
5. L e Peucedane fauvage.
Peucedanum alpeflre. Linn. if' D e ....
■ 6 . L e P e u c e d a n e à tige noueufe.
Peucedanum nodofum. Linn. if D e Candie.1
7. L e Peucedane de Sibérie.
Peucedanum ftbiricum. W ïlld . if D e la Sibérie.
8. Le Peucédane du Japon.
Peucedanum Japonicum* Th un b . ^ D u Japon,.
9. L e Peucedane des fables.
Peucedanum arenariüm. Kit. “if De la Hongrie.
10. Le Peucédane d’Italie.
. Peucedanum italicum. Perf. if D e 1*Italie,
n . Le Peucédane capillacé.
Peucedanum capillaceum. Th.unb. D u Japon. *
12. L e Peucedane tardif..
Peucedanum ferotidum. Perf. if D e ....
13. L e Peucédane à feuilles menues.
Peucedanum tenuifolium. Th un b . if Du. Japon.
14. L e Peucedane doré;
Peucedanum aureum. Ait. a* D e s Canaries.
Agriculture. Tome V .
P E U Ê09
iy. L e Peucédane géniculé.
Peucedanumgeniculatum. Forft. D e la Nouvelle-
Zélande.
Culture.
L a première efpèce, dont les tiges font hautes
de deux à trois pieds, & nullement du go ût des
beftiaux, eft quelquefois fi abondante dans les prés
marécageux, qu’elle nuit à la production de la
bonne herbe , & qu’on doit la.détruire, foit en
labourant le pré , foit en la coupant entre deux
terres. Sa racine, groffe & longue, eft pourvue d ’un
fuc jaune, fétide, qui n’empêche pas les cochons
de la rechercher. O n la cultive dans les écoles de
botanique, o ù tous les foins qu’elle demande font
d’être lemée en place , fardée & arrofée auffi
fouve-ut que poffible dans la chaleur.
O n vo it encore dans les mêmes écoles la fécondé,
latroifième, la quatrième, la dou zièm e,
qui toutes quatre demandent la même culture que
la première.
Q uant au Peucédane doré , qu’on y v o it auffi,
il exige d’être femé dans un p o t , fur couche &
fous châffis, & le plant qui en provient repiqué
dans d’autres p o t s , pour être rentré dans l’orangerie
aux approches de l’hiver. ( È o s c .)
P E U M O . P EU M U S.
Genre de plante de l’hexandrie monogynie 8c
de la famille des Nerpruns , qui renferme quatre
e fpè ce s, dont aucune ne fe cultive dans nos.
jardins. .
Efpeces.
1. Le Peumo à fruits rouges.
Peumus rubra. M o l. 1} D u C hili.
2. L e Peumo à fruits blancs.
Peumus alba. M o l. T} .Du C hili.
3. L e Peumo à fruits à mamelons.
Peumus mammofa. M o l. D u C hili.
4. L e Peumo à feuilles oppofées*
i Peumus balda. M o l. ï ) D u C hili.
s L e s fruits de ces arbres ont une amande qui eft
I très-bonne à manger $ dont on tire une excellente
f huile. Leu r écorce fert à la teinture & a u tanage
[ des cuirs. { B o s c . )
P E U P L IE R . P or u lus.
Genre de plante de la dioécie oélandrie & de
la famille des Amentacéesy qui réunit une vingtaine
d’efpèces d’a rb re s , prefque toutes^ fufcepcibles
d’être cultivées en pleine terre dans le climat de
Paris. I l en fera queftion avec de grands dévelop-
| pemens dans le Dictionnaire des Arbres & Arbujles.
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