chofe que des de charbon. Ce fouuitie sl e dp’irnocuevned,i es dans ces mines c’ eft que, plus on
agprapnrdosc hine cdeensd eiensd, rpoliutss ooùn tlr’oonu vfeai td eq uc’eils ym aa teièur edse.
Ce forit d’ailleurs la quantité de chutes de terres
<tr]ouiu ovnet pfloursm oéu d me ovianfst eds ecbaavfiatiétes,. dans lefquelles on (ParM. Reuss.)
BILLà RRT , montagne du département des
Baffes-Py renées, canton d’Arrous Elle a du nord
au fud deux tiers de lieue de longueur. Elle eil
fort é levé e, & préfente une fuite intéreffante de
couches.
BILLERES, village du département des Baffes-
Pyrénées , canton d’A udy. Il y a des blocs de
fehiftes dans le territoire de ce village, ainfi qu’au
col de Marie-Bl nque, paffage fi tué à l’oueft de
ce lieu. Ce fehifte fe divife par feuillets, & renferme
des pierres verdâtres de la nature de l'o-
phire. Des couches de fehifte jaunâtre fe trouvent
pareillement à l’oueft, & non loin de ce
paff.’ge.
Les montagnes qui dominent la prairie du Renou
du côté du nord, font compofées de pierres calcaires
à demi criftallifées, grifes 8c brûlantes. Des
carrières d’ardoife bornent la prairie du Renou du
côté du fud. Les habitans de Biiieres en tirent de
Pardoife marneufe.
BILLIGHEIM/village du département du Bas-
Rhin , canton de Bergzabern, à deux lieues de
Landau. Il y a , outre plufieurs induftries , dans ce
village deux poteries en terre d’ argile excellente
qu’on tire des environs, deux tuileries & briqueteries
qui s’exercent fur la même matière. Bill}g-
heim a aufli des tourbières, dont l’exploitation
pourroit être avantageufe pour le chauffage économique
des habitans.
BILLY-SOUS-MARGIENNE | village du département
de la Meufe, arrondiffement de Mont-
médi, fur le Loifon, à trois lieues d’Eftain. Il y a
plufieurs forges.
BrLLY-socrs-LES-CÔTES , village du même département,
arrondiffement de Commercy, à trois
lieues 8c demie de Saint-Mihiel. Il y a de même
plufieurs forges 8c fourneaux.
B1L SEN , ville du département de la Meufe-
Ittférieure, arrondiffement de Maëftricht, à deux
lieues & demie de Tongres. Ou trouve â quelque
diftance de Bitjeji une fource d’eau minérale fer-
ru'gineufe.
B IN CH , ville-du département de Temmapes , à
trois lieues & demie fud-eft de Mons. Elle eft
arrofée par un ruiffeau qui tombe dans la Haine,
au deffous de Trivière. Le commerce de Binch
confifte en coutelerie très - eftimée, en marbre,
faïencerie, tuilerie 8c verrerie.
BINDY , île & pointe à trois lieues trois quarts
de Landerneau, dans la rade de Br eft. Elle a au
fud l'anfe du L o c , 3c au nord-eft l’embouchure de
la rivière de Landerneau.
BINET ( l a ) , montagne du département des
Baffes-Pyrénées, arrondiffement & canton d’OIé-
ron, à deux lieues un tiers fud de cet endroit. Elle
tient à celle de Mallet-Rouge, 8c elle a une demi-
lieue de l’eft à l’oueft. C ’eft toujours une maffe
détachée de la chaîne, & qu’on peut toujours ob-
ferver avec intérêt.
BINGEN, ville du département de Mont-Tonnerre,
arrondiffement de Mayence 8c chef-lieu de
canton, au confluent de la Nave. Cette ville eft
fituée fur le bord du Rhin. C ’ eft près de là que le
trouve le Bingeriot h , goufre formé par une chaîne
étroite de rochers , d’où l’eau fe précipite , en
forme de catara&e , fur une pointe voifine. Au
milieu du fleuve eft la Tour-des-Rats ou Maufe-
tkurn, où l’archevêque Ratton fur , à ce que l’on
affure, dévoré par les animaux en punition de fon
mépris pour les pauvres, qu’ il appeloit des rats
mangeant la peine des riches. Une des portes de
cette v ille, nommée Drufiihor ( Porte de Drufus),
prouve fon antiquité. Elle tient le milieu entre
l’apparence vénérable de l’antique, & les agré-
mens des fondations modernes. En face de Bingen
s’offrent, fur la cime d’un rocher, les ruines du
château d’Ehrenfelds.
Depuis Bingen jufqu’à Bonn les montagnes contiennent
de la pyrite & de l’argile ardoifée : on y
trouve aufli des malks de granit 8c de porphyre
très-précieufes.
BINIC , village du département des Côtes-du-
Nord , arrondiffement de Saint-Brieux, & à deux
lieues trois quarts de cet endroit, fur h Manche.
Il y a un petit port. Le commerce confifte en fil :
on y fait la pêche de la morue.
BINKOM, village du département de la D y le ,
arrondiffement de Louvain, 8c à trois l'eues de
cette ville. La récolte dans ce canton confifte en
feigle, avoine, farrafin & chanvre. D’ ailleurs, ce
pays eft couvert de bois. Il y a outre cela une
braderie.
BINNIGUET ( île de ) , département du Finif—
terre, à cinq lieues 8c demie de Breft, 8c à une
demi-lieue de la côte. Elle a du fud-fud-eft au
nord-nord-eft deux tiers de lieue de longueur,
fur un quart de lieue de ïargeurf Elle a des rochers
au fud- fud-eft.
B IO CO V A , la plus haute montagne des côtes
du Primorie en Daimatie, & au pied de laquelle
fe trouve la ville de Macarska. Cette montagne
, remarquable furtout par les ledeni^es ou les
réfervoirs naturels de glace, qui fe conferve, pendant
les plus grandes chaleurs de l’é té , dans les
cavernes de la partie la plus élevée de la montagne.
Le fommet du mont Biocova eft compofé de
brèche, de marbre commun, blanchâtre ,' ati milieu
defquels on trouve des cailloux pleins de
corps marins.
Suivant l’opinion des habitans de ce diftriét, le
monii Biocova produit les vents, la pluie, la grêle,
& généralement tous k s changemens qui arrivent
dans ratmofphère. La vérité eft qu’ il fert à leur
annoncer ces changemens, fuivant que fon fommet
eft couvert ou dégagé de nuages. C ’eft fur les
vents du nord qu’ils ont fait les obfervations les
plus exaéles.
Si le mont Biocova eft couvert de brouillard, ce
brouillard s’élève avant que le nord fouffle , & fe
diflîpe par parties. Si le Biocova n’a point de brouillard,
les nuages terminés, qui flottent & réftient
dans une certaine région de la montagne, annoncent
de même l’arrivée du même vent.
Quand la montagne eft mouillée par de longues
pluies, fi le nord fouffle il ne prend de force qu’à
mefure que la montagne fe fèche par une évaporation
fou ténue & abondanre.
La durée du nord eft à l’ordinaire d’un nombre
de jours impairs, c’eft-à-dire, qu’ il fouffle de fuite
pendant trois, cinq , fep t, neuf, onze, treize ou
quinze jours. Il commence, la plupart du tems, au
lever ou au coucher du fo le i lj i l fe modère ou
tftinbe quelquefois à la pointe du jour ou à midi.
S’ il ne le fait pas, on eft fur qu’ il dure long-tems.
Il y a un vent de nord périodique, qui fouffle le
17e. ou le 27e. de marrs ; mais le plus confiant eft
celui qui fouffle vers la Pentecôte. Si ce vent a une
force modérée, on le croit utile & même nécef-
faire a cette époque, parce qu’ il emporte les fleurs
des olivie-rs qui font defféchées. Il fait du bien encore
quand, à la fuite d’une longue humidité, la
rouille attaque k s vignes > mais il a des effets pernicieux
, car il occafionne beaucoup de maladies;
il éloigne de la côte les bandes de poiffons de
paffage, 8c quand il eft d’une certaine force ii
détruit Les nouvelles plantations. Les navigateurs
n ofent pas s’embarquer fur le canal entre le Primorie
& lefc îles de Braffa 8c de Lefina ; ils craignent
la fureur de ce yent de nord, qui femble fe
précipiter de la montagne.
Le fcirocco ou fud-oueft 8c le maeftral ou nord-
oueft régnent aufli. en certaines parties de l’armée
dans le Primorie. La mer haute 8c la rapidité des
courans annoncent le fcirocco, comme les eaux
extrêmement baffes indiquent l’approche des vents j
du nord.
Tous les ans un fcirocco périodique fe fait !
fentir vers la fête de Pâques 1 alors il n’amène pas
de la pluie, mais de la chaleur. Il fe foorient pendant
environ une vingtaine de jours j mais il tomba
quand le foleil fe couche.
L ’ été de l’année où le fcirocco périodique, dont
nous venons de parler , ne fouffle pas dans le tems
& de la manière accoutumés, cet é té , dis-je, eft
exempt des vents de nord-oueft 8c d’orages.
Le fcirocco fec eft mal-fai fane, parce qu’il brûle
les fleurs des plantes, inconvéniens qui font com-
penfés par les abondantes récoltes des pays mon-
tueux, 8c par la riche pêche qu’ on croit lui devoir.
Quand en été le maeftral fe repofe un jou r, le
fcirocco règne le jour fuivant, 8c alors il amène
un orage, &r finît par cet orage.
Les faifoiis des grandes pluies dans le Primorie
font au commencement de l’automne & fur la fin
de l’hiver. Quand l’hiver 8c l’été font fort pluvieux,
les faifons font dérangées. Un été pluvieux
procure une bonne récolte d’huile, mais peu de
vin; 8c l’on éprouve au contraire une difette de
toutes les productions de la terre quand J hiver a
été fort pluvieux, 8c qu’ on éprouve de la féche-
refle au prinrems 8c en été. Si l’ été eft trop pluvieux
, il tombe à l’entrée des nuits, dans les tems
fercins, une rofée rougeâtre qu’on obferve fur-
tout quand en voyage par mer, 8c à laquelle on
attribue la rouille de la vigne.
La neige 8c la glace ne durent guère dans le
Primorie, pas même fur le fommet du mont Biocova
i cependant dans les cavernes de cette montagne
8c dans les précipices du mont Moffor, elles
fe confervent quelquefois d’ une année à l ’autre.
L abondance de la neige produit, à ce qu’on c roit,
une récolte abondante de toutes les denrées, principalement
de l’huile. Le froid qui arrive trop tard
eft pernicieux , parce qu’ il furprend les plantes
quand la lève eft en mouvement ; il caufê même
beaucoup de mal au jeune bétail. Au te lle , le
froid , dans ces contrées maritimes du Primorie,
n’eft heureufement jamais bien rigoureux, à moins
qu’ il ne foit produit par le vent du nord. Sans ce
v en t, le mois de janvier , dans cette partie de la
Daimatie, auroit la température du mois.d’avril â
Venife. Prefque partout, fur cette même c ô te ,
on effuie en été des chaleurs très-fortes, & pref-
qu’aulfi fortes que dans la Pouille.
BIOLLY ( le M o n t) , département du Léman,
arrondiffement 8c canton de Ciufes. H eft traverfé
fous terre par la rivière de Gitre. Il a du nord au
fud une lieue 8c demie de longueur.
B IO T , village du département du V a r , canton
d’ Antibes, près la Brague, à une lieue un quart
d’Antibes. L’argile de Biot eft eftimée pour les
cruches à l'huile d’olives. On en fait des creufets
qui font recherchés. En général, la poterie cuite
de ce village a beaucoup de réputation dans pla-
fieurs efpèces, 8c le commerce en eft cosfidérable.