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dier quau Minifire d'un Prince qui ejl f puifant dans cette
Partie du Monde, ^ qui en tire de Ji grands avantages y comme
on <voit par les riches Flot es qui tiennent Jï fowvent du
Brefil. Ces richejfes fe font remarquer dans la Magnificence
a'vec laquelle les Seigneurs Portugais ^ ^ fur tout les Miniftres
de S A M A J ^ T E ' PORTUGAISE diflinguent dans
toutes les Cours de l'Europe. Nous en a^vons'vû de h eaux exemples
dans "votre Illujlre Prédéceffeur Monfieur le Comte de-
T A R o u c A , ^ dans les commencemens de VOT
R E E X C E L L E N C E , qui a fu d'abord gagner
l'ejlime des plus confîdérahks perfonnes de cet Etaf. Des prémices
auffi heureufes nous afûrent^ quElle continuera à foutenin
dignement le haut CaraBere dont Son Augujle Maitre l'are'vêtu.-
D'ailleurs le fang de l'illuflre Maifm de MENiD .ocA
qui coule dans les <veines de V O T R E E X C E L L E N -
C E 3 Fils de Monseigneur D i e g o d. e M e n-
DOÇA CoRtereal, Premier Minijlre ^ Secretaire
d'Etat de S A M A J E S T E ' P O R T U G A L S E
après anjoir fer'vi fon Prince trois ans dans le même pojie
que V. E. remplit fi dignement ici , ^ quinze- ans
dans la même qualité à Madrid , a depuis dix-huit
ans conduit les affaires de Portugal anjec tant dhahilêté ^
de prudence: Ce fang nous repond des ferinces que VOT
R E E X C E L L E N C E rendra à fin Prince é' à fa
Patrie, en cultiniant cette Amitié étroite qui a fuhfiflé fi
long-
E I T R E.
Ung-tems entre le Portugal ^ cet Etat, au grand advantage
de l'un éf àe l'autre.-
Soufrez donc, Monsieur , que profitant de cette premiere
occafion que nous anions eue depuis 'votre arri'vée ici y nous
'VOUS donnions cette marque publique du profond refpe^ ^ du
denouement anjec lefquels nous fommes,
M O N s I E^ U R. 5
D E V O T R E EXCELLENCE,
Les très-humbles ^
très-ohéiffans Servitemi
Pierre Musson.
Thomas Johnson.
Pierre Gosse.
Jean van Düren.
Rutgert Alberts.
Charles le Vier,