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 N C Ô I S E S  DE  L'AMERIQ^UE.  ¿z f  
 Brefil,  après  qu'ils eurent  fait  la  décou-  des  Indes  Orientales,  6c  que  c'eft de-là  i^of*  
 verte  8c  a  conquête  du  Nouveau-mon-  qu'elles  ont  été  apportées  aux  Mes  de  
 de.  C'eftle fentiment  de  quantité  d'Au-  Madere&deCanarie,  8c  enfuite  à  l'Ateurs  
 qui  ont  écrit  de  l'Amérique 5 mais  merique.  Je  ne  prétends  rien  dire  de  ce  
 peut-én-e  aufli  n  eft-ce que  le  fentiment  qui peut  être  arrivé  aux  Mes de  Madere  
 de  celui  qui  a  écrit  le  premier  que  les  &  aux  Canaries,  cela  ne  regarde  point  
 autres  ont  fuiyi &  copie,fans s'inquieter  mon  fujet j  mais pour  ce  qui  eft  de  i'Ali  
 ce  qu  II avoit  écrit  étoit  bien  ou  mal  merique,  j'ai  trop  de  raifonsScelles  me  
 T'A  ,  „„.^^  .  „  ,  paroiffent trop évidentes, pour douter  un  
 L  Auteur  de  l'Hiftoire  naturelle  du  "  -  - 
 Cacao & du  Sucre,  reproche  à ceux  qui  
 ont  écrit  de  la  nature  du  Cacao,  qu'ils  
 n'ont  fait  que  fe  copier  les  uns  les  autres, 
   fans  examiner  fi le  fentiment  qu'ils  
 fui voient  devoit  être  fuivi  ou  rejetté,  
 &  il  eft  tombé  dans  je  même  défaut  en  
 parlant  des  cannes  de  fucre.  Il  les  fait  
 originaires  des  Indes  Orientales,  Sccite  
 pour  garands  de  ce  qu'il  avance  Rauvolfôc  
 Jerome  Benzonj  il  a  la  difcremoment  
 que  les cannes  à fucre  ne  foient  
 auffi naturelles aux Ifles & à la Terre-ferrae  
 de  l'Amérique,  qu'elles  le  peuvent  
 être  aux  Indes  Orientales.  
 Thomas  Gage  Anglois  qui  a  fait  le  
 Voyage  de  la nouvelle Efpagne en  16 i f .  
 dit  qu'étant  à  k  rade  de la  Guadeloupe,  
 les  Sauvages  leur  apportèrent  plufieurs  
 fortes  de  fruits, &  entre  autres  des  cannesàfucre. 
   Or  il  eft, certain  que  jamais  T j  
 ti^r,^»'^»!  7:-'/:",""  Lfpagnols  n'ont  cultivé  un  pouce  de  
 ïrTrnH  '' ' ' '  ^^^  P^t i i «  Mes  que  l ' o a a ï SXT  
 fout  S un  T  Occidentales  pelle Antifles, Varce qu'on  i l  trouve  !n  
 tout  d  un  coup,  ce long  trajet  les  auroit  venant  d'Europe  ,  d'Afie  &  d'Afriaue  
 fat.guees ; i  fe contente  avec  les Auteurs  avant  celles  de-Wrt-vic  dlSai;  D ^  S T  
 qu  .1 a  fidelement  iuiv;is,  de  les  planter  mingue,  de  Couve  &  de  la J a ^ a  uue  
 oc  de  les  cultiver  d'abord  aux  Mes  de  qu'on  appelle  les  grandes  Ifli  
 Madere  &  de  Canarie,  d'où  il  les  tire  ^rai  qu'ifs  mirent  f c  cochi  dan  tou^  
 enfin pour  les tranfplanter  en Amérique,  tes  lel  petites  Illes, lorfqu'iMes  dLo ^  
 Vo.la  ce  que  difent  trois  Auteurs  :  je  vrirent  au  fécond v o p J d e  Chnftoph;  
 pourrois  les  fuivre,  &  fur  tout  le  Jer-  Colomb,  afin  que  leurs  floues  W  
 mer,  fi  ,e  n'avois  appris  de  lui-même,  tant  à  ces  Mes-là  pour  fe  r S h i r  J  
 ce  qu  II  n'a  pourtant  pas  pratiqué j qu'il  trouvaiTent  de  la  L n d c  fra  che  „Jai  
 vveeuu t  iinfrtiu^iie r le ' pub?h  c ,  avant  que  Td e  c'eft-cye   qui  n'entrera  jamcaains ndeas ns à Ck eX    
 donner  pour  certain  ce  qui  ne  le  paroît  d'une  peïfonne  de  bo:  Z  c S  
 td  pa.  plufieurs  Ecrivains,  qui  ont  fui-  des  cochons,  c'eft  édifier  d'une^n^^i,  &  
 p  celui qui  a ecnt  le premier,  fans  pren-  détruire de l'autre  nnifm,';!  n'!  
 aa^tu  . ei  dr ei  "la ' v" ent e  du  rf ait qu'ils v^e^u  lent  n^é'asn  iamveaci  dpltuïs ïd^e iflo  in e'qt ue  d L  c o c h a s .  
 J'ai  reconnueneffetquejeferoistom-  poufSéSd  er  ¡ : t r : p "  uiTS^^^^^^^^^^  
 se  dans  une  erreur  confiderable.  fi  i'a-  nn„r  v  '^  
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