S' . Jii : ? ?
X..
a/.
: r';
i
P ^ A N C o r s E s Di: nrAMERiQ;uE;
fii. Îurîetà-dé la riviere dans des terns d'oti- parce que le terrein étant tropitroir .
' raganileshabitansquircfterentnevou»- il avoit fallu faire de très-'gros murs
lurent plus courir de pareil rifque, à peur foutenir les terraiTes qu'on avoic
3i il faut ajouter que toute la terre oii été obligé de faire pour l'augmenter. Ce
qJu o.i , •> , , , : auguitucei. «OB
étoient les mations aiantete emportecj bâtiment avoit douze toifes de long fur
iln'étoit demeuré en fa pkee que des fept de large. Il étoit flanqué de quatre
monceaux de rochers, où il étoit im- pavillons détachez chacun de fix toifes
poiTible de bâtir qu'avec unedepenfeex- de long fur cinq :de large, it'un fervoit
irême. Ceshabitans, dis-je, fe font tranf- -de Chapelle domeilique, l'autre de cuiportez
les maifons ^ ^Jt A * ^ . J ^ I fT
vers le F o r t , où peu à peu ikont fine "& de dépenfe j le troifiéme étoit fefait
le Bourg quieft à prefent le principal , paréendeuj^, ôcfaifoit deux chambres
^^ J'^ÎÎf' . . , malades, le quatrième fervoit
Le Bourg quteft des deux cotezde la deRéfeétoire & d'OfSce. 11 yavoitdes •
riviere du Bailhf a été auffi ruine plus- caves ou celliers fous tous ces pavillons,
d'une fois. Il a été brûlé par les Anglois II eft certain que ces bâtimens avoient
en 1691. & lorfqu'il étoit prefque en-- un grand ajr i quand on les regardoit de
tierement rétabli, il fut emporté tout loin, maisils n'avoient aucunecommoentier
par un débordement furieux de dite quand on étoit dedans. Ils furent
k nviere. La caufe de ce malheur fut brûlez en lô^ji.panles Anglois. Jetrouqu'un
côté de la falaife chargéd« grands var qu'on avoit racommodé la Chapelle
arbres s'etant ecrodé tout d'un coup, domeflique pour fervir de Paroiffe;
dans un endroit où les falaifes retrecif- Je vis bien dès le premier entretien
foient extrêmement le litde la riviere, les que j'eus avec le Pere Ridai qu'il n'avoit
arbres, "les broufailles, .les terres & les guere envie de faire travailler au canal -
pierres firent une digue qui retint les pour lequel on m'avoit fait venir i êc
eaux,jufqu'à ce queleur poids entraînant • qu'itavoit eu des vûës lorfqu'il avoit tétout
d'un côté cet obftable, letorrentfe moigné tant d'empreflement pour cet
répandit, avec tant d'impetuofité, qu'il ouvrage j celame fit plaifir, parce que
eouvrit ou entraîna à la mer toutes les c'étoit le moyen de retourner inceffamaifons
du Bourg avec une partie des ment à maParoifl'e. Ce que ielui endis '
habitans. Il eommençoit a fe rétablir j lui fit faire des reflexions qui l'obliVeionqu
il a ete brûle de nouveau par le-s rentà meprierdevifiterl'endroit, &de
Anglois en 1705. comme j e le-dirai en niveler & tracer l'ouvragCi & que quand
n 1 •• il feroit en état d'y faire travailler, il
^ Depuis laruine du Bourg qui étoit efperoit que je ne refuferois pas d'y
^^ Saint Louis, l'E- venir. Je|Ie lui promis, parce que ie
gliieParoiffiale fut établie dans leBourg fatisfaifoisainfi à tousmes cngageniens.
du Bailhf, où il n'y avoit auparavant Le Dimanche quatrième Mars je me "
qu une chapelle. Le Pere Raymond rendis d'aiTez bonne heure au Fort Te
iOarbDHdiere qui a été long-temsSupe- fis une vifite au Gouverneur, & quelneur
de nos MiiEons avoit fiiit bâtir un ques inftances que je lui fiiTe pour ne
peuvent fur une hauteur derriere l'E-- me pas trouver ce jour là à dîner chez
pile Paroiffiale-, dont la fituation pour^ lui à caufe de tous ces Officiers Bretons
ia vue ne pouvoitêcre plus belle i mais- qui y dévoient être, ilnevoulutiamaisppar
Jereite: elle étoit trèj-incommodey-, melaiffer fbrtir-qu'après que je lui eus^-
pic-"
• t.
M
k
• i l
'¿il
'Hl
•m:
a t ' f i r - ^
^ X - m r n k
il m'