
 
        
         
		il'I^Î  
 !  1/596.- 
 'Mathre  
 de  
 I'Eaudt 
 V¡e.  
 N O U V E A U X  V O Y Á G E é  A U X  ÍSLES  
 írigri  â e d m s ,  c è  qui  aidé  coiiiîdéraBIe-  cuivré  rouge  ,  qui  é ô î t á'éiüboifef  Bien  r 6 ç r > .  
 ment a faire m g r n > &  férméntcr  èelui  qu'e  jtífte  d'ans  le  rébórd  dû  haut  de \ à   c h m-f a i r ,  
 1 on y mer.  _  diere,  &  on lé lufté éneôrâ avec  de la  tert 
 ) n  empht  les  eanots  d'éau jufqu'aux  re  graffe :  il  eit boñ qu'il fdit étámé,  afin  
 deux  tiers,  &  quelquefoisjufqu'aux  trois*  de  n'et'rë  pas  fûjet  au  \^erd  de  gns.  ïl'a  
 quarts ^ & ,  on  achevé d'e  le» remplit  avec  un  bec de dïx^huit à v ingt pouces &  l'ong  
 degros  firop  &deséeúm"es.  On  les cou-  qu'oft  fhit  entrer d'ans  réxtfêrhite  d!'une  
 vre avec des feuilles de balifier 8c des plan-  couleuvre  de  coiffe  ôu  d'etain,  qui  efb  
 ches  par-deffüs,  &  au  bout  de  deux  ou  pofée  dans  un tonneau fait  exprès  bien,  
 trois j o u r s ,  fuivánt  la  bonté  des écutoès  cerclé  de  fer,  placé  procHe  de  la'chauou  
 du  firopcette  Piq-uenr  fe  fermente,,  dîère.  Plus la couleuvre a de  circonvolubout  
 ,  Scjet-te  au-dêifts  tin'é  écume  aiTez  tions,  &  phïs  rÈaû-d^-Vié  éfl  bonne  
 epaifle,  à kqûèl le s'átt^Tiérit  rotités  les  Lé  tonnéhu où éft la cdùléuvrë doit  tou-^  
 immondicesqui-éifoient  dans  le  firop,  ou  joüTs  être  ieiHipl-i  d'eau, • pour  k  rafraidaîis  
 les  écumé'l  Lórfqutlle  a  âcqxiis  lé  ch'ir,  parci  qué les. efpHÉs qué  ía  chaleur  
 degre  de force êî  d'afgreur qui lai eft  fté-  a fait  érèVér de  la éháüdíéfé  da-ns  le  chaceflaire  
 ce  qu'on  connoît  à  fâ  côùlêtjr  pîtéaii, éi rcuknt  dâ'fisk cbûléuvrè  ou  ils  
 qui devient jaune j à fou goût qui éft très-  ônt été  coñduits  paV Îé f)ec  du  cTiapiteau^  
 a.gi-6,  &  à  fort odeur  q t i  eiï forte 6c  pé^-  qti'i'y eft  joiftt  &  biétí Íüíté  ,  réchau:fenE  
 nerranfe,  oh' k  rntt  d;ms  les chaudières,  ej^traordiñaríétnéñt¿c  fé  dîffîpéroient  i  
 après avoirénlevéavéé-unè é'cu Wôir'è totí^  travers les pores du  métàî  slls  ñ'étoient  
 te l'écume  toutes les órdures qui étóienx  referrez  par  k  froideur  de  Teau.  C'eft;  
 Pôûrqoûiiléft  bbn  ,  qtí^iléritóm¿te  to  
 S w ' a  ^  ® chaudiei'es  foñt  de  cuivre  rougé-  jôtirîde nouvelle  daûs  léfonnèau,quidoit  
 Eau-di-  d'environ deux  pieds  &  demi  de  diarrtt-.  s'écouler  par  u-n t róúi  qü'óft  y  kiiîe  au  
 j i f ,  tre,  iur  quittré  pied de  feutéur.  Léür  '  fbtfd,  tetlèm'eïït  proportionné  à k  quanfond  
 eft  pkt ,  il  eft'  percé  à  côté  d'uriè  tîté  quiytom'be,  qu'il  demeure  toûiours  
 ouvertured'ariskqueï  eónfóudéunfifyaü  plein.  O h  met  uiií)étderafine¿ie,ouunéavec  
 un'  rôbinct  ob  champlarè  ^ u i  fcrt  à  groffe  cru'ché à  l'extrémité  de k  couleuvuider  
 k  liqueur  qui  refte  après  que  lés  vre,  pour  recevoir  la liqueur  qui en  fort,  
 efprits éh oht  été extraits.  Le  haut  de  la  Lorfqù'on  s'apperçoit  qué  le  feu  ne  fait  
 ch^udiere  elï  en dôme  avec une ouvertu-  plus  élever  d,'efprits,  &  qu'il  ne  coulele  
 ronde  d'un  pied  dé  dmmetre,  &  un  plus  rien  dans  k  cruche,  on  vuide  la.  
 rcbordd'environdètix  pouces de hauteur,  chaûdiere  par  lè  robinet  qui eft au  fond,  
 G'eft  par cette ouverture  qu'on  charge k  &  on la remplit de  nouvelle  liqueur.  
 Ghaudiere,  c'eft-à-dire,  qu'on  la remplit  La  premiere  liqueur  qui  vient  d'une  
 de  la  liqueur  qui  a  fermenté  dans les  ca-  chaûdiere, s'appéllek petite eauj en eft^et,.  
 hots,  Eliéeft montée  (ur  un  fourneau de  elle  n'a pas beaucoup  de  force.  On  con- 
 Eiaço^nnerie, dont la bouche eft en dedans  férve  tout ce qu'on tire de petite eau  pend 
 u  bâtiment, &  l'évent  qui donnepafla-  dantles  cinq  premiers  jours de  la  Îemaigeà  
 kfumée  eft en dehors.  L a  maçonne-  ne,,6c  on  en  remplit  une  ou  deux  chaurie  
 enferme  k  chaûdiere,  juiqu'aux deux  dieres pour la repaiTer le Samedy.  L'efpric  
 tiers de fa hauteur.  qui  en fort  alors  eft véritablement  l'Eau- 
 'Manii-  • L o r f q ae kchaudiere eft pleine,.on fer -  de-Vie,  Taffia  ou  Gui ldi ve  qui  eft  très- 
 M  dt  tó  fon  (WYérture  avec  u a  chapiteau  dà  forte,  &  très-viólente,.  
 Dana;  
 F R A N C O I S E S  PE  L'AMERIQ^UE- 
 'iC(j6.  Dans les  Sucreries  oii il y a deux  chay-  Au  moulin,  
 dieres  à Eau-de-Vie,  OiUen doitfairepsr  Pour  laveries  blanchets,  
 Jl'^"  cent  ibixante  pots  ou  environ  A  k  Vinaigrerie,  
 d ' E a u -.  mefur£.dç  Paris.  0 #  k  vend  ordinaire-  Pour  conduire quatre  cabroiiets,  
 ^ ' f "  joejjt  dijc fols  le p o t ,  dSe quelquefois  d^-  Tonneliers,  
 l'imf a i-  viWptage,  furtoutdansles  ternsoùTon  ne  A  k  forge  ,  
 « ,  e? . fait paSrdg Sjucrej  -&,q^and  rEiiu-.der-Vie  .A  k  Purgerie,  
 [m p r i x ,  de F rance,  ^  les Vins  fontrares &,chers.  . Scieurs de  lo^g  Charpentiers,  
 CetteManufaéturerend  un  praJ&tconfîder^ 
 hle  à un Habi tant  : car  quand on  n'y  
 travailleroit  que  quarante-cinq  femaines  
 par  an,  ceferoittoujoursfoixante  barri- 
 .ques d 'Eaurde-Vie  qu'on  feroit,  dont on  . P o u r avoir  foin des malade^  ,  
 .en  pourroit  vendre  au moins  cinquante-  Pour  couper  les  Cannes,  
 quatre,  le  reiie  fe  confommant  dans  la  Pour  couper  du  bois à brûler,'  
 anaifon:  pr  cinquante^quatre  barriques  JPour  faire  k  farine,  
 •  ,.à cent  vingt  pots  chacune  doivent  pro-  Commandeur,  
 duire plus de mille  écus qui  fuifiiènt  pour  
 .eptretenir  çl-Îaabits,  de  viande,  d'outils  
 ^Sc autres  neceiTitez,  une  troupe  de  cept  
 ^viqgt  Nègres,  comme  je  le ferai  voir  ciaprès. 
   Quand  on  veut rendre  cette  Eau- 
 ¿ e - V i e  meilleure,  ôclui ôter  l'odeur  trop  
 forte,  &  l'acreté ^qu'elle a,  il  faut  ^voir  
 es  chaudières  les  
 Maçons,  
 Menuifier,  
 Charron,  
 Pour  garder  les beftiau?:  .  
 Domeftiques  pour  k  maifon  i  
 Malades  qu'on  peut  avoir,  
 Fnfans,  
 Invalides  ou  fur-âgez,  
 t o t a l ;  
 f  •  Negra  
 I.  neceJJ^i- 
 -  8.  rf'  f- 
 *"  tau  on,  Z.  
 Z.  
 ï .  
 I.  
 I .  
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 H'  
 6.  
 Z.  
 I.  
 4- 
 7- 
 10.  
 I20¿  
 íbin  de  bien  laver  
 couleuvres,  Sc  de  fufpendredaqs  le,chapiteau  
 un rbouquet-d'apis  oy  de  fenoiiil,  
 èc lerenouveller  à qhaquefois qu'on  charge  
 kchaudiere.  
 E  M  F  L  o r  D  E S  D E G R E S  
 (¿f  î^egrejjès  g  rd^Jftts.  
 J'ay  dit  qu'an  devoit  mettre à  uneSuçrerie  
 autant  de  Negres  qu'il y  a de chaudières  
 .montées  :  cela fe  doit  entendre des  
 Sucreries qti  l'on  travaille en Sucre blanc.  
 Cellesoù  l'on,ne fait  que  du  Sucre  brut,  
 ii'ont  pas befoin d'un fi g rand  nombre  de  
 Nègres,  un  homme  fuffit  pour  deux  
 chaudieres.  Mâis les  premieres pour  être  
 bienfervies  doivent.en  avoir  autant  qu'il  
 : E 2  J U  D E S  N E G R E  S  
 •qui  fmt  .neçeffaires  dmn  m«  
 Habit  amn.  
 X \ eft  bon  d'être  éclairci  de là  quanti-  y  adechaudieres,  fans  compter  le  Rafitéd'Efqlavesqui  
 fon,tnece(raire.spourËii-  iKurv&  ce nombren'ef t  pas trop grand  à  
 3(6roulsi;^-pommeil  faut, une .Habitation  caufe  qu'il  faut  être  occupé  fans  ceiîè  à  
 capable  de,produire:la  quantité  de  Sucre  écumer,  à  paifer  dans  le  drap,  àkverSc  
 dont  j'ai  parlé  ci-devant.  Ainfi  dans  k  à  porter  Jes  formes,  à  les  p  
 fuppofition  d'une  Sucrerie  montée de  fix  
 çhaudieres,  avec deux  chaudieres,à  rafineroù  
 ^ cuire  i lçsfu-ops, , i f  faut,  
 A,k;Su,qrqrie,,  c.  
 Aux  fournea^uix,  „ ,  ¡3,,  
 ^  an t e r ,  à  les  .î^«- 
 remplir,  ipai rer  le vezou d'une  chaudie-^''"f*  
 re.à  'autre,&dèsquelevezoueftéchauffé,' 
 §c,qu;il  commence  à  jetterjfon  écume, 
   i f ne  ;faut  pas.fonger  à  le  kiiT^r  un  
 momsAtifaos ecumer. J'ayi^û  très-ifouvent  
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