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 NOUVEAUX  V O Y  A G E S  A U X  I  S L E S  I  
 wmmmmm  ,  Le  Bofs  immortel  ei? S  "  xcel-  £  es  b  a n X ^ Z T ' ' "  '  
 S '  lencpourfairedeshzieres.Onluiadon.  L p  de"e  Î  t f  ^^ ^ ^  
 d ' u n r a - d  ,m  p/u  pâle  iffleTr  £  °°  bow  qu'on  ma  
 fois  l'année,  i "  Seu„  fonf  o n i î ï ï  f"f  '  P™' ' ' T™' " . "  P ' »  » ¡ f™«  
 haricots  de  F ^ n c ?  plus  o k L r i  S  ^^  ^û- 
 5re  &  for  ;  '  T „ V ê  c h e ' ? ' '  f  'i  poin,  m p»C»w  ir; I  
 î'ÎJlô.  
 F R A N C O I S E S  DE  ,L'A  M E R I  Q^UE.  217  
 â  poufle  des  jets  aiTez  grands  6c  aflez  trelaiTent  facilement  &  aufquellcs  il  eft  
 f o r t s ,  on  peut  les  entrelaiTer  &  les  lier  facile de  faire  prendre  tel  pli  que  l'on  
 cnfemble  pour  leur  faire  prendre  cette  veut,  ce  qui  convient  pour  faire des  liiituation  
 qui  fortifie  extrêmement  une  zieres  capables  d'empêcher  les  beftiaux  
 liziere,  ou  les ététer  afin  Qu'ils  noniTent  d'enrrpr  dans  Ips  Hphy  n il  /^n  Tr/ant"  _  
 I6(j6l  
 qu'ils  pouiTent  
 plus  de  branches  ,  &  qu'ils  deviennent  
 plus  forts.  
 Le  Medicinier  eft  fort  commun  aux  
 Mes.  On  s'en  fert  allez  fouvent  pour  
 faire des  lizieres.  
 Il  y  en  a  de  trois  efpeces.  La  plus  
 d'entrer  les  lieux  qu'on  veut  conferver, 
   &  diminuer  l'impetuofité  des  
 vents.  
 Sa  fleur  na  rien  de  beau.  Elle  ne  
 vient  jamais  feule,  mais  en  bouquets  
 compofez  de  plufieurs  fleurons  d'un  
 j  __  „ „  ^  blanc  fale  Ltiir.aainiLt   ifuui r  1l1e,   vvceirud..   »C^hnaaqquu ee   
 commune  que  Ion  trouve  par  tout,  &  fleuron  eft compofé  de  cinq  feuilles  en  
 Ìltikìnier  
 de  
 trois  
 étces.  
 Defcrtpnm  
 de  
 miere  
 ¡Jim.  
 dont  on  fe  fert  plus  ordinairement,  eft  
 celle  que  je  vais  décrire.  
 Cet  arbre  vient  de  bouture  bien  plus  
 vite  6c mieux  que  de  graine.  Sa  grandeur  
 ordinaire  eft  de  douze  à  quinze  
 pieds,  6c  d'environ  cinq  à  fix  pouces  
 de  diametre.  Je  n'en  ai  point  vû  qui  
 excedât  ces mefures.  Le  bois  eft  blanc,  
 fpongieux  6c  aiTez  tendre  quand  il  eft  
 jeune}  il  devient  dur  à  mefure  qu'il  
 grofîit  en  vieilliflànt,  fa moiielle  diminue  
 &  laiiTe  un  vuide  dans  fon  centre.  
 Sonécorcequi  au  commencement  étoit  
 tendre, unie, adhérante  6c d'un  verd  pâle, 
   devient  blancheâtre,  rabotteufe  6c  
 crevaifée.  Il  fort  de  l'écorce  6c du  bois  
 lorfqu'on  le  coupe,  auffi-bien  que  des  
 maniere  d'étoi  e  qui  font'comme  un  
 cul  de  lampe  arrondi  avec  un  col  plus  
 reiTerré  6c  terminé  par  l'extrémité  des  
 feuilles  qui  fe  renverfent  en  dehors.  
 Le  fond  du  fleuron  eft garni  5c  comme  
 renfermé  entre  cinq  petites  feuilles.  
 C'eft  du  centre  de  fes  fleurs  que  l'on  
 voit  fortir  le  f rui t ,  ordinairement  il  eft  
 de  la  grofleur  d'une  noix  commune  
 d'Europe.  Son  écorce  eft  verte  6c  luifante  
 avant  qu'il  foit  meur,  elle  devient  
 jaune,  unie  6c molafle quand  il eft meur;  
 &  brune,  legere, ridée 6c calTante quand  
 il  eft  fec.  Elle  renferme  trois  capfules  
 prefque  triangulaires,  dans  chacune defquelles  
 il  y  a  une  noix  ou  pignon  enve- 
 '  ^ T '  ,  "r  difterentes  enveloppes.  
 Veuilles  quand  on  les  arrache,  un fuc  de  La  premiere  eft une  peau  aiTez mince  &  
 mauvaife  odeur  ,  blancheâtre  6c  épais  frangible  de  couleur  grife.  La  feconde  
 comme  du  lait  qui  fait  une  tache  fort  eft  plus  épaiiTe 6c plus  dure,  de  couleur  
 viiame  fur  le  Imge  6c  fur  les  étoffes où'  brune.  La  troifiéme  eft  une  petite  S - 
 il  tomb^,  qu  il  eft  impoffible d'efiacer.  licule  blanche,  tendre 6c adhérante  à  la  
 La  feuille  de  cet  arbre  eft  grande  ,  elle  chair  de  la  noix  ou pignon  qui  eft  bkns  
 élargit  par  embas des  deux  cotez  de  ili  che,  compafte,  à  p ^ > ê s  du  août  des  
 principale  nervure  ,  après  quoi  elle  fe  amandes.  On  lui  a  donné  le  nom  de  
 retreflit  en  faifant  comme  deux  angles  Noix  de  Medecine  ou  de  Pignon  puremouflcz  
 6c  fimt  en  pointe.  Elle  eft "  gatif,  à  caufe  de  la  faculté  qu'elle  a  de  
 aflezepaiire,graire,  charnue,  d'un  verd  purger.  ^  eue  a  ac  
 gai  6c  luifant; elle  eft .utachée aux bran-  Lorfqu'elle  eft  recente  elle  fe  partachcs  
 par  une  queue  aiTez  f o r t e j e  trois  ge  naturellement  en  deux  partie/,  entre  
 lefquelles  on  trouve  une  petite  
 pellicule  à  qui  on  attribue  une  qualité  
 Fleur  
 V  früh  
 appelle  
 Noix  de  
 Medici- 
 I ne  ,  iit  
 Pigma  
 purgat 
 i f .  
 a  quatre  pouces  de  longueur.  Cet  arbre  
 dans  fa médiocre  groiTeur  ne  laifle  pas  
 de  pouiler  quantité de branches qui  s'en- -  I  —  
 de  purger  plus  violemment  qu'à  tout  le  
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