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 F R A N C O I S E S  DE  L^AMERIQ^UE.  
 faut, pour fermer toute l'ouverture.  On  contre-fiche,  ou  de  jambe de  force ;  de  
 la poufle devant  celle où  le  vent  fouffle,  maniere  que  chaque  poteau  eft  appuyé  
 &  le  vent  ne  pouvant  plus  agir  fur  les  par  deux liens.  Outre les deux  petites enaîles, 
   il  eft  facile  d'arrêter  le  refte  du  trecoifes  de  la  foie,  il y  en a une autre  à  
 mouvement  qu'il  y  avoit imprimé.  chaque  bout  duChaffis,  qui  eft  emmor- 
 La  maniere  de  porte  qui  me  pkiroit  toifée  dans  les  poreaux  environ  à  deux  
 davantage, ferort celle qui fcroit attachée  pieds de terre. • Ces  deux  entre-toifes ferà  
 chaqiue  cloifon  avec  des  gonds  &  des  vent à foûtenir la table du Moulin.  Cette  
 pentures,  qui  s'ouvriroit  en dehors,  &  table  eft une  piécedebois,  plus  longue  
 quife plaqueroit  contre la cloifon,  parce  de  deux  pieds  que  leChaflis,  épaiiTede  
 qu'on n'auroit qu'à  poufler  la porte pour  quinze à dix-huit  pouces, dont  la  largeur  
 empêcher  le  paiTage  du  vent,  &  pour  
 arrêter  ainfi  le  mouvement  des  ailes.  
 On  voit  aifez  qu'un Moulin  de  cette  
 façon  doit  aller  très-vite,  &  qu'il  n'eft  
 jas d'une  dépenft  coniîderable,  ni  pour  
 mi .ieu  de  fes  cotez  eft  percé  de  part  en  
 part d'une mortoife de fix pouces de  large  
 fur huit  pouces  de  hauteur,  Se  le  defllis  
 de la toile  eft percé dans  fon  milieu  d'ua  
 fabrique,  ni pour l'entretien. L e refte  ne ouverture qui répond  au milieu de cetdelaconftruftiondecesMoulinseftfem 
   te mortoife.  Onenchaife  dans certe  oublable  
 à  ceux  que' je  vais  décrire :  ainfi  verture une pièce de fonte,appellée collet  
 j'y  renvoye  le  Lefteur.  d'pnvirnnrrni<!nrmi-PQHi>}ioiiri"iir  
 ÎMiid  Les Moulins  que l'on  fait tourner  par  
 le moyen des Boeufs ou des Chevaux,font  
 hEmifs très-fimples,  6c bien  plus communs  que  
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 ceux  dont  je  viens  de  parler.  
 Ils confittent dans un Chaffis de  douze  
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 ne peut  être moindre de vingt  pouces.  Le  
 d'environ trois pouces de hauteur,  qui eft  
 percée  dans  fon  milieu  d'une  ouverture  
 rondede  quatre  pouces de diametre,  par  
 laquelle paiTe le Pivot  defer,  qui eft dans  
 Je centre  du  grand Tambour  j  ce  collet  
 •fertàlctenir,  &  l'empêche  de  s'écarter.  ^  —  J  *  ^ " ' ^ ^  ^ ^ " V  VJW  v  v-'i J  LI.-1  .  
 pieds de longueur  fur quatre pieds de lar-  Le  bout  du  Pivot eft percé  d'une  ouvergeur, 
   compofé de quatre poteaux de huit  ture barlongue  de  dix  fur quinze  à  feize  
 ou dix pouces en quarré,  fur  dix à  douze  lignes,  dans  laquelle  on  fait  entrer  la  
 pieds de long, quand on met  enterreune  queued'un morceau de f e r ,  groscomme  
 partie  de  ces  poteaux,  &  feulement  de  lamoitié  d'un  oeufd'Oye,  &  fait  à  peu  o « / /  cj'  
 fept pieds quand  on  ne  les y  enfonce pas.  près de la  même  façon,  dont  la  pointe  
 De quelque maniéré que cefoit, k sbout s  qui  eft  acerée,  pofe  fur une  platine  de  
 des  poteaux  font  emmortoifez  dans  une  fer  acéré,. longue de fix pouces,  &  large  
 foie  de  la  même  grolîeur  des  poteaux,  de  trois,  fur  le  milieu  de  laquelle  on  a  
 Les  foies  des longs  côcez  font  unies  en^  pratiqué  deux ou trois petits enfoncemens  
 femble par des entre-toifes:  &  quand  on  pour  déterminer  la  pointe  de  l'oeufàs'y  
 met  enterre tout cet aflemblage, onafoin  arreter,  fans varier de côté,  ni d'autre  en  
 de bien fouler  la  terre,  afin  que  le  tout  .roulant;  la  longue  mortoife  qui  perce  
 aitlaplusgrandefermeté  qu'on puiflé lui  toute la largeur  delatable,  fert  à  pafier  
 donner.  Lorfqu'il n'eft pas dans la t e r r e ,  cette platine de f e r ,  à la pofer,  àlachanles  
 folesSc  les  entretoifes  debordent  les  ger  déplacé,  quand  la pointe  de  l 'oeufa  
 poteaux  d'environ  trois  pieds,  afin  de  ufé un des enfoncemens. Elle fert même  à  
 recevoir  le  tenon d'un  lien,  dont  l'autre  changer  l'oeuf après qu'on  a levé avec  des  
 extrémité  eft  emmoitoifee  dans  le  po-  pinces  le  grand  Tambour,  pour  donner  
 teau,  à qui  il fert  de comre-boutant,  de  ieu  à  la queue  de  fortir  de  la  mortoife,  
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