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2fS NOUVEAUX VOYAGES AUX ISLES
if>tj6, le jus en tombant des Rouleaux coalât
facilement Air la table, & de-là dans la
gouttiere -, & pour l'empêcher de coukr
lur les Embaflès , où il auroit été perdu y
je faifois laifler autour desouvertures des
pivots, unbordage en forme dcbourlet,
pratiqué dans toute l'épaiiTcur du bois,
auffi élevé que les bords de la table, qtù
rejettoit lcju5 fur la table, & l'empccboit
de paiTer par ces ouvertures. Les iknèaf*
fes des petits Rollcs peuvent être aiTêtécs
à chaque côcéde la table, avec des che*
villes pkt tes, quoique cela ne foit psis
d^une grande neceffitc.
U / i U t é Outre l'utilité que j'ai remarquée de
d i e t s t a - ces fortes de tables, dontlape&nteur, la
tia. largeur 6c la coupe rendent le Chaffis
immobile, elles procurent encore deux
avantages conûdcrabks.
Le pi-eraiereft d'élever le jus des Cannes
de plus de quinze pouces plus haut
qu'il n'en auroit eu, s'il fut tombé des tables
ordinaires : ce qui eû un avantage
pour les Moulins à eau, dont les Sucreries
& les Fourneaux font fouvententerrez
à cauiedela contrainte, où l'on eft
ordinairement pour le canal qui porte
l'eau fur la grande Roue.
Le iêcond qui eft le plus confîderablc,
eft la facilité de laver, & de nettoyer la
table, puiftjM'on le peut faire Êinsarrêter
kMouiin, & cela dans un moment. Il
luffic de lever les établis, & de jetter fur
la table de la cendre 8c de l'eau, & de la
frotter avec un balay plat,pendant qu'une
Negreilè reçoit dans une Baille au bout
de la table l'eau & la cendre qui ont fervi
à la laver. On doit auffi jetter de l'eau
fur les Tambours, & les frotter avec 1«
baky : car bien qu'ils foient fort unis,
il peut toûjoui-s s'y attacher de la graiffe y
6c un certain fuc acide, qui peuT gâter Je
jus, auquel il fe coramuaiqueroit : Sc
comme cejus netombe plusentre les-Embaifes
j ou il fervoit à rafi-aichir les oeuf »
fie les platinés, il faut avoir foin de les
graifler quand on graiiTe les dents dès '
Tambours, de peur qu'elles ne s'échauffent
& ne fe détrempent par la chaleur,
qu'elles contraélent en tournant.
Les tables pour être bien propres, doi*
vent être couvcrtesd'uncnappe de plomb,
qui tombe deux ou trois pouces en de*
hors de tous cotez , & qui remplilTe
exaébement toute la profondeur, enfuivant
exaétement le trait & la pente qu'on
y a donnée. Cettedépenfe n'eft pas coniîderable,
ou du moins eile n'augmente pasde
beaucoup celle qu'on feroit obligé de
faire pour le bois, dont les tables ordinaires
font compoiéesi puifqu'on peut
faire celles que j'ai inventées, de toute
forte de bois, même des plus communs ,
en les couvrant de plomb, aulieuqueles
autres ne peuvent être faites que de bois
très-bons, comme font le Ba atas, l'Acomas,
le Bois-d'Inde, l'Epineux , ou le
Boir-Lezard, qui étant fort rares, font
auffi fart chers.
L e Chaffis du Moulin, avec tout ce
qu'il renferme, commeje viens de le décrire,
eft couvert d'un comble fait en Cône,
de trente à trente-fix pieds de diamètre.
Lafabliere quilefoûtient, eftpoféc
fur des poteaux de douze à treize pieds o r f
de long, dont le tiers eft enfoncé en
terre. Chaque poteau eft emmortoifé
dans une Sole de fcpt à huit pieds de long,
aux deux bouts de laquelle on ente deux
contre-fiches qui s'einmortoifentdans le
poteau; celle de dedans le Moulin ne vient
qu'à fleur de terre} mais celle de dehors
monte à quatre pieds plus haut ; elles
fervent à tenif les poteaux bien droit s , &c
ksempêchent de pencher en dedans ou
en dehors. La fabliére eft emmortoifée &
chevillée dans le bout des poteaux. Les
pièces principales qui portent l'afliemblage
dei'enrayeure, portent droit fur k s
poteaux ,, & les autres fur la fabliére..
Ceux.
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