E S AUX ISLES
rtenoit. Monfieur le Comt e deCe- 1694,
c qui en étoit propriétaire nous y
c établis, & quand il fut obligé de
ire cette Ule à la Compagnie de
il nous donna une Terre confible
qu'il s'ctoit refervée par fon
trat, appellée le fonds du Grand-
•re. Nous y avons exercé les fonc-
! Curiales jufqu'en 1677. que le
A ^ e r n e u r obligea nos Peres de fe re-
, & appella les Capucins en leur
s. Comme cette violence ne poupas
anéantir nôtre droit, on y avoit
lyé ce Religieux pour en prendre
:lTion, mais le Comte de Blenac
verneur General des liles, qui ne
; aimoit pas, obligea le PereLoyer
: retirer dès que les Capucins furent
tat d'y envoyer de leurs Peres. Le
Loyer avoit gagné la maladie concufe
en arrivant de la Grenade,
lis feize ou dix-fept jours il étoic
donné du Medecin, on l'avoit crii
t quatre ou cinq fois , on avoit creufoile:
cependant il en eil revenu, 6c
été depuis dans les MiffionsdeGui-
, oili il a eu lieu d'exercer fon zèle, fa
ité 8c fa patience. Le Pere Cabaflbn
! deffendit d'entrer dans fa cliamde
crainte que nous ne priffions
mal. On appelloit cette maladie MaUi
lal de Siam, parce qu'il avoit été " ' ""
)rcé à la Martinique par le V^iilTeau
Loi l'Oriflamme, qui revenant de
1 avec les débris des établiffemens
l'on avoit faits à Mc r guy & à Banavoit
touché au Brefii, oii il avoif
lé cette maladie qui y faifoit de
ids ravages depuis fept ou huit ans.
Vaifleau pént en retournant en
ice. Les fymptômes de cette malatoient
autant differens que l'étoient
empéramens de ceux qui enétoienc
quez, ou les caufes qui la pount
produire. Ordinairement elle
mençoit par un grand mal de tête
&
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Thm. 1 s,.
J'ierre.
Siam.