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F R A N C O I S E S DE L'AMERIQ_UE. 26^
1696. t e s , 8c que les Negrefles qui donnent à pivot eítaccollé de deux crapaudines enprojet
de manger au Moul in, ne mettentpas toû- chaiTées dans des embaiTes mobiles qui ièrfjutiHrpurs
en égale quantité, les prefehtant vent d'entre-toifes à ce petitchaffis.Enftiiriine
quelquefois en une quantité raiionnable, viron à un pied du pivot on fait quatre
^ ipuvent en y mettant les paquets tous mortoifes, Se trois pieds plus haut on en
Moulins entiers, quand on abefoin de jus à la Su- fait quatre autres qui fervent à pafler les
crerie, ou lorfqu'elles veulent avoir de bras ; fçavoir, quatre par le haut , 6c aul'avance,
afin de pouvoir enfuite fe re- tant par le bas, fur lefquelles on cloue des
Po^^i'- ^ p'anches minces Sllegeresquicoi-npofenc
LadcicentedesAngloisàlaGuadelou- huit ailerons} maisces planches ne doi-
)e; où j e le conftrujfois, m'empêcha de vent pas être pofées à p l omb, c'eft-à-dire
e finir, & je n'ai pû le reprendre depuis fur les bras qui font perpendiculairement
ce tems-là, en aïant été empêché par l'un fur l'autre ; mais fi on attache le
plufieurs occupations qui fe' font fuccc- haut de la premiere planche au haut du
dees les u" nes aux- autres jjvu.f.^qu« 'à„ mon r.Ve.- pj^r.ewm.wijewrj buriaiisj,, iilifiaauuduriaaaatutaaccnhecrr lJec boaass daec
tour en P rance. Cependant fi quelqu'un a même planche au bas du fécond bras
eenn vvoouullooiitt ffaaiirree uunnee éépprreeuuvvee,, eenn vvooiiccii eenn
peu de mots la conftruélion.
. L'arbre qui porte le grand Tambour,
ne s'éleve pas au-defîus du chaffisj fon
extrémité arrondie ou garnie d'un pivot
de fer, eil; arrêtée à la hauteur des entretoifes
du chaifis par une Demoifelle qui
porte un collet de fonte, ou entre le pi
ôcainfi fucceifivement l'eau eit conduite
parunegoutierequiladégorgeimpetiieuletnentcontre
le mih'eu des ailerons, 6c
qui leur imprimant un grand mouvement,
fait tourner le Moulm avec une vîtefle
extraordinaire.
Les avantages qu'on peut tirer de ces
- - . 1 ; ; 1 ^ K Mo uulxmiis«,, fluounLt ccoonnfuidaeerraabwleess :: ii .. IIllss ccooûu-- ttaaggeess ddti
v o t , qui eiî attache fur le chaffis avec des tent beaucoup moins que ceux que j'ai
chevil es de fer mobi t e Letamboureft décrits ci-devant: a. Ils vont bkn plus
enchafle a 1 ordinaire,5c afin d'etre mieux vite, puifque le grand rolle, par conaflrerm.,
on le fait porter fur une croix de fequent les petits font autant de tours que
ferquipairedanslecentredel'arbre, 6c lesailerons. 3. Il eft plus facile de conduiou,
fe termine a la Circonférence du tam- re l'eau fur la furfaee de la terre, que delà
bour. Enfuite on diminue le diamètre de faire monter à feize ou dix-fept pieds de
1 arbre, 6c on le redmt à fept ou huit haut, comme il eftneceflaire, dans les
pouces, afin qu'il puifle pafler plus aifé- autres Moulins. 4. Ils s'arrêtent plus fai
T / ^ n i T ^ i r ci kme n t , puifqu'on peut boucher touE
heu de la table qui doit etre de deux pie- d'un coup l'ouverture du condui t , ou l i -
ces, 6cdelafaçonquejaidecriteci-de. jetterl'eaufur l'autre côté delà roi ë
vant. Le refte de l'arbre qui eft encore de
huit à neufpieds ^ eft reçû dans une foiTe
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deiTous la table, où pafl'e l'eau qui doit
le faire agir: il eft porté fur un oeuf enchafle
dans le pivot qui eft à fon extrê- ,, , , ^c granaos lallcs
mite, qui toume fur une platine acerée, voifines des Moulins, ÔCqui y font quel-
^ X n ï f w q"efoisattachées,oùfomf?elléesleschauaufonddelafoffe,
ou canal,, & pour le dieres, danslefquellesonreçoit, on p i
tenir toujours bien a plomb,, ce même rifie 6c on réduit en Sucre par le moyen
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de leur eqttipage.
Les Sucreries font de grandes fallcs
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