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 mi  m p :  
 i6<y>  pour  faire un jupon  à  une  nouvelle  ma-  étoienr  ^  - 
 n é e ,  que j'avois  eu  le  bonheur  den-ou-  fut  ."Sf  
 ver  ces  deux  pieces,  fur  lefquclles je  les  arriCé nn  r  '  je  n^etois  pas  encore  
 pnois  de me  déterminer  poîr  le  c\oix  E l e  M ^ S  
 que  j'en  devois  faire,  parce  eue  ie  ne  "i  ^^^^irchand.  Il fuivitmon confeil,  
 m^entendois  pas  aifiz à S s S r t e r d f c h o !  ^  .'fes.  ^  eza  ccsipuesdecho-  dernieres  piecçs  quS'cilC  kétuori i;f atolouiji oàu rms efrc^s   
 On  peut  croireque  ces étoffes  furent  dk  c i n o ' ^ n l ' ^ f " "  
 bien  regardées,  .m\is  on  vouloitfçavoir  tirrieVemÎr;-  ^r^®  
 pour  qui  elles  étoient  deftinéesTcar  la  •  du  fervice  que je  lui  
 curioité  . f t  partoutnatureî"?u^  f  jours'ilf^défit  
 je  n'avois garde de  les  fatisfaire fur ce  ch  ' X "  '''  
 point  Elles  paiîerent  en revûë toutes les  ri  n V  ,  i  t-  ,  
 filles  a marier,  qui  étoientdans  lequar-  ^refen/  
 tier,  &  danstout  le  refte de  l'Ifle / fans  îlj^fi  grand  cômquejediiferien, 
   ni  pour approuver  Z f  ^n  recherchoit  les  
 pour délapprouv'erce^qu-elis  penfoienti  S  Tne^i"  ""  
 enfin  elles  en  nommèrent  une,  qui  de-  m  l'  ^  
 meuroit  au  Cul-de-Sac  Marin,  c'eft-  un  coutelas  de  bonne  trempe,  
 a-du-e ,  à  vingt  bonnes  lieiies  du  Fort  ^q^^'P^nfoient  nos  anciens  Ha- 
 Saint  Pierre:  je  fis  un  petit  foûris,  qui  S T ' '  i^i"™«  ^^^  Lacedemonienn  
 leur  fit  croire  que  c'étoit  pour  celle-là  »Çf «'fnt  faire des  a&ons  de  valeur,  
 6c auffi-tôt j'eu's  le plaîfo  i e Tes entni r^  fe,^^^  
 railonner  tout  de  leur  mieux  
 fur  la  fa-  xt  '  défaire  des  
 •mille,  lesbiens,  lesqualkez,&labeau-  mais  ils  ne  fçavoient  
 té  de cettepauvre  fille,  -qui  ne  penfoit  à  S'f'?""'  r  ï^^roïques.  Les  
 rienmoinsqu'àfe  marier,  &àmettreun  ^^f"  F^fent  changées  ;  quoique  
 fibeaujupon.  Laconclufiondetou  leu  ZnS'  ^  "J'T  
 difcours fut ,  que  fi  une  telle faifoit por-  LTé  rl'^'is  on^H  '  ^^  
 ter  des  jupons  d'étofe  d'or  à  fa  fille  rnnri  'a  ^  donne dans  le goût  de  
 elles  en  poWroient  bien  porter  auffi  oL  Îctln  "  T ' ^ r '  P^"  
 en  faire  porter  à  leurs  eifans}  &  fur  le  îenr  '  '  
 champ,  elles  vouloient  fe  pmager  les  Z n f  ^  ^l^j^g^ntdesSersd'eemuxb  
 aprireaclTecsr,   cfaonms ms'einnfto jrem  peroduu rprSix' ,a  cS   quelques-uns,  &  
 quicter  de  ma  prétenduë  commSfion.  Sfrfonr  ^  
 J'eus  toutes  les  peines du  mondeàlesre-  r.}^  l  »  ^^ ^o«  fait  
 tirer  de  leurs  mains,  aufïï déterminéSr  '' ' '  
 le  choix,  que  j'en  étois  peu  en  pdne-  1  
 car  elles  ne  purent  jamal  s'accSen  au  Î  u des '^nT' ^  
 Quand je  les eus  rais  en  fi  bon  train  Tè  M  r  r  '''  quenoiiiHe,  &  
 leur  dis  le  nom  du  Ma  cLnd  en  ks  les gros  Livres,  
 avertiil-ant,  que  fx  elles  S  v^uloien  fÇ^vantes: j'en  conavoir, 
   il  falloit  qu'elles  fe  p S S  f""n  ^^P^iq^^  NoiLdamus  
 érigé  
 I f x j i ,  
 F R A N C O r S E S  DE^  L»AMERIQ^UE.  
 érigé  pluficurs  Sieges  dejuilice,  tous  Dofteuren Droit,  & Cohfeillérau  Conbien  
 garnis  de  Procureurs,  de Notaires,  feil  Souverain  de  cette  Ifle  ,  nous  a  
 deSergens,  & autres femblables  fuppots  déjà donné des  Romans  Efpag'nols  de  fa  
 dejuftice.  Les Chirurgiens  qui joùoient  façon,  &  peu  s'en  eft fal  u  qu'il  n'ait  
 autrefois  les trois grands Rôles de la Me-  compofé  une Hiftoire  générale  de  Saint  
 decine,  font  à  prefent  renfermez  dans  Domingue,  fur les Mémoires qu'un Mifles  
 bornes de leur état,  il  y  a des Mede-  fionnaire  avoit  dreifez :  d'ailleurs  il  eft  
 cins  &  des Apoticaires.  Nous  avons  en  Poè'te,  riche,  & aime peu  l'embarras des  
 quantité des Arpenteurs, des Ingénieurs,  aiFairesj  il  écrira  fans  doute,  &  fera  
 des Botaniftes,  des  Aftronomes  :  nous  bien-aife  de  faire  imprimer  fes  Ouvraavonsmême  
 des  Allrologues  &  autres  ges  fous  fes  yeux.  On  peut  tout  efperer  
 femblables  gens  inutiles  ou  nuifibles  aû  de  fongenie,  5con  doit tenir  pourafTû- 
 Public,  il faut des Livres à tout cela ; car  ré,  que  beaucoup  d'autres  l'imiteront :  
 uoique  la  plupart  n'y  entendent  rien,  
 s veulent  paroîcre  fçavans,  il  leur  faut  
 pour  cela  des  cabinets  de  Livres  ,  qui  
 pourront  avec  le  tems  fe  changer  en  Biblioteques  
 j  c'eft ce qui me fait dire qu'un  
 Libraire  bien  aiTorti  y  feroit  parfaitement  
 fes affaires,  fur tout s'il  étoit  homme  
 d'efprit  &  accommodant,  &  qu'outre  
 fes  Livres,  fa  Boutique  fût  encore  
 garnie  de papier de toutes fortes,  d'écritoires  
 les  plus  à  la  mode,  de  cire  d'Efpagne, 
   de  cachets  riches,  8c  bien  gravez, 
   de  lunettes  d'approches* &  autres  
 efpeces,  8c de  toutes  ces  galanteries que  
 l'on  vend  au Palais.  II  pourroit  s'attendre, 
   que  fa Boutique,  grande,  propre  
 •airifi  fans êireProphete-,  fans  voùloiipénétrer  
 dans l'avenir,  il  mefemble  dqa  
 voir  une  foule  d'Auteurs  fortir  de  nos  
 chaudières  à  Sucre  ,  ôc  de  nos  Barri*  
 qiiiés  de  Cacao.  
 D'ailleurs  on fait  à  prefent  des  procès  
 par  éfcrit,  8c par  confequent,  il faut  des  
 Faâùms  ;  or  quelle  grace  auront  des  
 Faftums  écrits  à  la main,  à combien  de  
 fautes  8c  de  ratures  ne  feront-ils  pas  fujets.? 
   Qiielle  dépenfe  ne  faudroit-il  pas  
 pour  en  donner  à  tous  les  [Uges  ,  ôc  à  
 tous  ceux  qu'on  a  intérêt  d'^ihftruire  dd  
 la  bonté de  fa caufe  
 Il  aborde  un  tres-grand  nombre  de'  
 Vaifîêauxauxifles,  Sc fouvent  bien plus  
 &  fraîche,  feroit  toûjours  remplie  de  que dans  des Ports  de  mer  des'pÎu7congens  
 oififs  dont  le  pais  ne  manque  pas,  fiderable  du  Royaume  ,  où  on  a  foin  
 le  rendez  vous des  nouvel hftes,  & de  d'inftruire le  Public  par  des affiches  &  
 tous ces  gens défoeuvrez,  qui  reglent  les  par des billets,  de l'arrivée des Bàtîmèns  
 devon s & les  intérêts  de  tous  les  autres,  de l'état  de  leurs  caigaifons,  du tems de  
 pendant  que  tout  eft  en  defordre  chez  leur départ,  &  du  lieu  où  ilsdoivent  aïeux. 
   Mais  qu'miporteroit  au Libraire,  ler^  tout  cela  s'imprime,  &  eft  d'une  
 pourvu  qu  il  vendît  bien  fes  Livres,  ôc  très-grande  commodité  pour  les  Neeofes  
 autres  aiTortimens.  j  As""  
 Je  pafte  plus  loin,  8c  la  ficuation  des  
 afíiiires  dans  nos  Ifles  me  fait  croire  
 qu'un  imprimeur  y  eit  neceiTaire".'  Car  
 cians.  On  en  feroit de  même  ^ux  Ifles,  
 8c  on  s'en  trouveroit  bien.  Je  le  répété  
 donc,  il  y  faut  établir  une  Imprimerie;  
 &pourpeu  qu'elle  foit  bien  fournie,  8c  
 enfin  tant  de  gens  qui  lifent,  liront  ils  le  Maître  habile  6c  dilieent,  ie  lui'rétoute  
 leur vie (ansnenécrire?  N'auront-  ..ponds  qu'il  fera  une  fonune  confiderai  
 Ils pas  la  demangeaifon  de  devenir  Au-  bte.  
 teurs ?  M.  **  ccrrééoollllee   ddpe  llaa  MlVl!aiir-Mti-nr.iinq>u,Pe ,  Voilà  un  abregé  des  chofes  que  l'on  
 peut  
 l6ij<y.  
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