, ' Í\ • •• . 1, ;;
• - lu
Í
F R A N C O I S E S DE L'AMERIQUE. i.r
' Jruildu
I palma
Chrifii,
ftiufa-
^ y
facilement en les preflant entre les doigts;
il en fort une amande comme une feve
ordinaire, un peu plus platte d'un côté
que de l'autre, extrêmement liiTe, polie,
luifante, de couleur brune, avec de
petites lignes, filets & points qui comfus
le feu.
• Elle eft encorefpecifique pour toutes
fortes de coliques. On en fait prendre au
malade une cuillerée & demie dans fept
ou huit cuillerées de bouillon. Elle exr—
o—»r T** cv-iittei, aà. uunn vyowmniiiiufei,muietmnt quuuii ecimiiipJUoir tlec imn--
pofent comme une efpece de feuillage failliblement le mal, outre qu'elle purge
qui paroît argenté. Quand l'amande eft parfaitement bien,
nouvelle, outre ces lignes argentées, on Ceux qui veulent avoir cette huile
y remarque quelques petits points jau- plus parfaite, fans danger qu'elle rannes
ôc noirs qui s'effacent à mefure que cillé jamais,ou qu'elle contrafte de mauvaife
odeur, & a rendre auffi agréable au
goût 8c à la vûë que l'huile d'amandes
douces, la doivent faire par expreffiofi
fîmplement fans eau chaude ni feuj on
fe contente de bien piler les amandes,
après quoi on enveloppe ce marc dans
l'amande vieillit. Le dedans de cette
amande eft blanc, d'une confiftence affez
ferme & huileufe & d'un goût un
peu amer.
iiiiik ie On s'en fert à faire de l'huile en cet-
Palma te maniere
Chrifti
ÎU
m^at.
hrilii L • j On pile dans un• mortier de vjuvji \jLi uiivtiuuut ludii, uiina
autre matiere les grai- une toile qu'on met fous lapreiTepouren
M,, néés ou amandes dcépoùuilléées de eurs pvnHmpr t» u—;
gouiTes, après quoi on les fait bouillir
dans de l'eau, & à mefure qu'elles bouillent,
onenleveavec une cuillier l'huile
qui fumage. Lorfqu'elles n'en rendent
plus, on verfe l'eau par inclination & on
prelîèlemarc enveloppé dans unegrofle
toile, afin d'achever de tirer ce qui y
reitoit.
Cette huile eft douce, fans mauvais
goût ni mauvaife odeur, auffi tranfparente
que l'huile d'olive -, elle éclaire
exprimer l'huile. Je croi que celle qui
eft faite de cette maniere eft- meiileuré
que l'autre pour les médicamens.
J e fuis fâché de n'avoir pas experimenté
pendant que j'étoisauxifles, fi cette
huile ne feroit pas bonne à manger eri
la tirant d'une maniere plus propre ; car
il me femble qu'elle le pourroît être.
Peut-être que quelqu'un qui lira ces
Mémoires en fera l'expérience, & rendra
ce fervice au public.
1 . rt' 1 • n C»-e'»u-uxA quuuii bLrJûiuleicniitL duec l1' hiiuuiiliec purrécfrècrrecnntt
pour le moins auffi-bien & ne fait point celle-ci à l'huile de poiflbn & avec iunp
fiim/a/a n* 't rt K ,, .
Bkifl
itnat
pur
Meurs
""lux.
de fumée.
Elle eft admirable pour oindre les
membres qui font engourdis par des douleurs
froides, en la mêlant avec de l'efpritdevin,
& aïant préparé la partie
par de fortes frixions avec des linges
neufs & chaux.
fticej car il eft certain que celle-ci dure
plus long - tems , fait une lumiere
plus vive, fans fumée & fans la mauvaife
odeur qui eft infepanble de l'autre.
Je m'en fuis toujours fervi pour les
lampes de nos fucreries & autres lieux ^
de fervice, où l'on eft obligé d'entre-
PÎM
T,,, ^ , rr ^ yiv-v.,yju 1 un Cil. uuil^c u CIJLICElle
foulage aufli tres-promptement tenir de la lumiere, quand j'ai eu le
& guérit les meurtnfllires & les contu- foin des biens de nos Miffions, m'étant
lions , en mettant fur les endroits meur- convaincu par plufieui-s expériences que
ms des comprefles imbibées de cette je dépenfois beaucoup, moins qu'en me
E e z fer.
I' I
lilî
• I f
»
Í il
i l m