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F R A N C O I S E S DE L'A M E R I Q_U E.
Ceux quînecratgnentpas la dépenfè, jourspancher l'Arbre du ¿Ôté qu'ils font
font une double enrayeure, pour lier da- attachez : ce qui ne fe peut faire fans oter
vantage tout l'aiTemblage. D'autrp fe
contentent d'une feule. Ce qu'il y a à obferver,
eft que l'ouverture qui reçoit le
bout de l 'Arbre, où eft le Tambour du
milieu, ne doit point Retrouver dans le
centre de la croifée de l'aflemblage
legrandRolledefonàplomb, &; rendre
le mouvement plus rude. LesNegres,
gi-ands ou petits, qui chaflènt les Chevaux
attachez au Moul in, ont coutume
des'aiTeoir fur la cheville defer qui tr^"
vcrfe le bras où eft attachée la volée qui
tient les traits des Chevaux. C 'ef t un abus
, ni a
côté-} mais que cecentre doit être vuide,
afin que le bout de l'Arbre y paiTe libre- qu'on doit empêcher, parce que c'eft un
ment, fans faire tort à la charpente, '£c nouveau poids qui attire l ' A r b r e , ôc qui
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füoiívíment
qu'on
ildoitêtre reçû dans unepiécê de bois, le fait pancher davantage. Mais quand il
••' - ' • ' y a deux couples de C h e v a u x , comme ils
font attachez aux deux bras oppofez , ils
tiennent les deux bras en équilibre, &
pour lors il importe peu que lesNegres
prennent ce petit foulagement. Pour fortifier
davantage les brasonjoint celui où
les Chevaux font a t tachez, à celui qui cil
derrière, par le moyen d'une perche de
trois a quatre pouces de diamètre, qui eft
chevillée fur les deux bras. Les Chevaux
qui font attachez au Moul in, n'ont d'autres
harnois que de fimples coliers com- uamois
pofez de deux bourlets de groiTe toile, descheremplis
de bourre qu'on leur paiTe dans
le col, &qui s'arrêtent aux épaules. L 'un tourner
des bourlets pafledeflus le col , & l'autre Meutombe
en maniéré de poitrail : aux endroits
où ces bourlets fe joignent, il y a
deux morceaux de cuir avec un oeil au
milieu, où l'on fait paifer le bout du trait
qui y eft retenu par un noeud: & pour
empêcher que les traits qui font de corde,
n'écorchent les cuiiles des Chevaux par
J'ai dit qu'on attachoit les Chevaux au leur frot tement , on les éloigne le plus
)ut des bras du Moulin pour le faire qu'il eft poiTible l'un de l'autre, en les
o j attachant aux bouts de la volée, Se en
faifantcroifer les traits du milieu. Ilsont
•outre cela un licol aflez long, pour être
attaché au bras qui eft devant eux, afin
qu'ils tirent droi t , & qu'ils ne s'écartent
point de leur route.
Dans les Moul ins, où l'on fe fert de
Chevaux, Sc de Boeuf s , on employe ces
L 1 2. der-
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appellé Demoifelle , de quinze à feize
pouces de large fur cinq à iix pouces d'épaiiTeur,
attachée fur e centre vuide de
l'enrayeure avec des chevilles de fer à
clavette, afin que dans le befoin d'élever
ou d'abaiiTcr le grand Rolle, il n'y ait
qu'à détacher la Demoifelle, pour être
maître de l'Arbre du grand Rolle, Il eft
bon d'avoir des crampons de ter, attachez
au poinçon, pour y mettre les palaus,
afin de s'en fervir pour lever l'Arbre,
fins être obligé de les attacher aux
chevrons de l'enrayeure qui n'ont pas tant
deforce que l'enrayeure, pour porter un
fi pefant fardeau. On peut mettre aux
chevions les crampons, dont on fefert
pour les petits Rolles qu'on veut defcendre
de leur place, ou les y remettre, fans
fe fatiguer,comme on fait oi'dinairement,
en les roulant fur des pièces de bois appuyées
fur la tabkjaux rifques delà gâter,
& fouvent d'eftropier les Negres qu'on
employe à cet ouvrage.
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agir. Sur quoi il faut obferver que quand
on a un nombre confiderable de Chevaux
ou de Boeufs deftinez à ce travail , il vaut
"^^^^^^^mieux en mettre deux couplet, & les y
Imparle laiifcrpluslong-tems, que de n'en metmyen
tre qu'une, & l'y laiffer moins. La raifon
que quand il n'y a qu'une couple de
Chevaux attachez, à un bras, ils font toû-
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