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F R A N C O I S E S DE L'AMERTQ_UE.
ueres 'qu'un bon pouce d'épaif- auffi-n'ait _ _ bien que les queues où le
ièur, le reile juiqu'au coeurn'cft qu'un
amas de fibres longues «Se preilecs qui
peuvent fe tirer d'un bout à l'autre
quand l'aAre eft partagé ou fendu en
deux, elles font abreuvées d'une liqueur
îriTez claire & aigrette. On ne fait au-
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fruit
eft attaché. On s'en fert quelquef-ois
pour châtier les enfans. Il n'y a point
de verges ou de foiiet qui fefaiTc mieux
fenti)-.
J e n'ai pas remarqué exaftement combien
de tems le fruit demeure fur l'arbre
i6<j&.
cun uiâge de ce bois , parce que ià rare- depuis qu'il a fuccedé aux fleurs jufqu'à
té fait qu'on le cohferve & qu'on ne
l'abat jamais fans une neeeffité des plus
prciTantes.
J'ai mangé les choux ou les têtes
de quelques-uns qui avoient été abbatus
p r Je vent dans un ouragan , & je
ks ai trouvez bien meilleurs que ceux
des palmiftes ordinaires j car je a-oi
que tous ces arbres font du même
genre , qu'ils ne diffèrent que par
l'efpece.
J'oubliois de marquer ici que quand
les branches fortent du coeur de Tarbre,
fa parfaite maturité > parce qu'il eftaiTez
n r e qu'on attende jufqu'à ce tems-là
pour le cueillir} mais autant que j'en
puis juger , it ne lui faut gueres moins
d'une année pour meurir.
Lorfque le fruit eft meur il a fix à
iêpt pouces de diametre dans fon milieu
, Ôc neuf à dix pouces de hauteur,
n n'eft pas exaétement rond , mais plû- jjcfcriiitôt
triangulaire. Il y a deux chofes a TION cÎh
confîderer dans ce fruit -, fon enveloppe,
& fa noix. L'enveloppe qui environne
'a noix, eft compofée de groflès fibres
elles font enveloppées d'une efpece de comme une efpece de groife filaflc fore
tiflu croifé ou de grofle toile, comme adhérante à la noix, couverte d'une"
ÀP u „„.'r» r.,:. r— p^^y mince liiîe&dure, d'un verd d'auh
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de la iêrpilliere grife qui fuit le fort des
branches, qu'elle avoit enveloppées, &
qui tombe avec elles. J'en ai trouvé
des morceaux de près' de deux pieds en
quarré.
Le cocotier fleurit tous les mois, de
forte qu'il paroît toûjours couvert de
fleurs & de fruits qui meuriflent les uns
après les autres pendant toute l'année.
Ses fleurs font b anches, attachées par
pelottons à an rameau qui fort du centre
de l'arbre de la longueur de deux à
trois pieds. Il praroît tout blanc quand il
eft chargé de fleure, mais la plupart
tombent à terre, auffi font elles en trop
grand nombre pour pouvoir apporter
tant plus pâle que le fruit approche de
fa maturité. On fe fert de cette fiiafle
dans les grandes Indes pour faire des cordages.
On la bat pour en ôter la pouffiere
ôc rendre les fibres plus foupies,
après quoi on la tille 6t on la file à peu
près comme le chanvre. Oh prétend
que ces cordes font moins fujettes à fe
pourrir dans l'eau, que celles de chanvre.
.
Lanoix étant dépoiiilléedèfon enveloppe
a encore quatre à cinq pouces
de diametre, & fix à fept pouces de hauteur,
elle eft épaiiTe de trois à quatre
lignes dans fon milieu, & de cinq à fix
du fruit. A celles qui reftent fuccedent dans fes extrêmirez. Elle eft fort dure,
les fruits qui font attachez de part 6c d'une couleur brune avec quelques fid'autre
du rameau, â peu près comme lets d'un gris Tale mêlez de petits points
on voit les grains de raifins aux vignes blancs. Le bout par lequel le fruit eft
iauvages. Le rameau qui lesfoûtient eft attaché à k branche,- a trois ouvertud'un
bois extrêmement fouple & liant res rondes- de deux à^ ti'ois lignes de
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