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 354  NOUVEAUX  VOYAGES  AUX  ISLES.  
 S  Habitation  de laquelle on puiiTe  
 pcnle  da Uiii urgicn  &  des reraedes cinq  tirer  pendant  plus  d'un  fiecle'  le  revenu  
 cent francs par an.  Et  voir  parle compte  que j e \ i en s  de  dire  Vo  c  comme le  la  
 qui fuit toute la dépenfe  de  'Habitation,  voudrois  oartao-Pr  Snnr^; «  ™  l  n^  """  ^  
 de manioc,  l'huile  a  brulerôc  l Eau-de-  rnic^'o,.^;  v  '  î*.  .  
 xri/» r*ii/a  i»^«  i'^:..  
 2 ( Î O C  IV.  
 800  
 500  
 300  
 IZOO  
 B P  
 600  
 60  
 200  
 6610  liv.  
 •ois d'avoir  une riviere  à  ma  liziere,  qui  '"'"" ^  
 me  fepaiit  de  mon  voifin;  &  même,  CtTu/f"  
 C O M P T E  D  F  r  A  t  f  Po^ible,  une  de  chaque  côté.  
 1-7  .  D E P E N S E  Je  laiflerois  en  favanne  toute  la  lari?eur  
 d  une  Hahtauon  fournie  de  1 zo  Ne^-es.  du ^terrain  depuis  le bord  de la  L r  ^^uf- 
 -  . . . . . .  qu'à  la hauteur de trois cent pas.  Si le  terrem  
 étoit  à  une  cabefterre,  où  les vents  
 d  lift  qui  regnent  fans  ceiTe,  brûlent  les  
 lavannes,  je  laiiTcroisuneforte  liziere  de  
 grands  arbres  au  bord  de  la  mer  de  quarante  
 à  cinquante  pas  de large  pour  cou-  •  
 vnr  la  favanne,  &  la  défendre du  vent,  
 &  mettre  les beftiaux  à  couvert  pendant  
 la  plus  grande  chaleur j  &  lorfque  ces  
 commoditez  ne  fe  trouvent  pas,  parce  
 que  le terrainauroitdéja été défriché,  j ' y  
 planterois  des  poiriers.  Ce  font  lesfèuls  
 arbres  qui  croiflent,  &  qui  reiiftent  au  
 vent.  Outre  la  commodité  qu'ils  apportent  
 en  couvrant  la  favanne,  &  en  fervant  
 de  retraite au bétail,  ils  font  excel- 
 44540  liv.  ^^"^Pourunemfinitéd'ouvragesj&vien- 
 1  nent  fort  vite.  On  les doit planter  avec  
 ^ ^ n . r  A  1  j '  r  "«letrie,  & en  faire des allées i  puifqu'il  
 dont  fouft  ayant  la  depenfe ci-deiTus que  ne coûte  pas  plus  de  les  planter  de  cette  
 j  a.  mife  ou  elle  peut  aller  danspluileurs  maniere,  que  fans  ordre,  ÔC  en  conSannees, 
   les  unes  portant  les autres,  on fe  fion.  '  i-onru  
 38030 hv.iurlefquels  le Maître  prenant  milieu defa  largeur,  kun  peu  au-deffl.,  
 l'entretien  de  fa famille &  de  fa table,  il  des  trois  cent  pas  qu'on  a laffibî  pfuHa  
 fautqu'il  faire  de  grandes  dépenfes  pour  favanne,  ilfaudecLifir  pref  abîerent  
 n  avoirpasde  refte tous  les ans  dix  mille  à  tout  autre  pour  y  bâtiÎ  la  maifon  du  
 ecus;  fur  tout  s'il  a ,  comme  je  fuppofe  Maître. Elle doit être tournée de  n,aniere  
 unpen  d  economie  qu'on  a,t  fomd'éle-  que  la  faceregardela  mer,  ou  du  n S s  
 ver  des  volailles  de  tolite  efpece ,  des  le  principal  abord,  &  que  les  vents  ór!  
 mou  ons,  des cabrittes,  des cochons,  &  dinaires n'y entrent  quedebiais,  pourn'v  ^  
 que  k  viande  de  boucherie  fe  paye  au  être  pas  infupportaSles,  comme^ils  font  
 Bouchei,  par  les  betes  qu'on  lui donne,  quand  ils  battent  aplomb  dans  les  fenêfur  
 mille pas  de  large,  eft  fuffifante pour  fermées.  11 eft  vrai qu'on y remedie en fe  
 fervie  
 que  l'on  fait  chez  foi.  
 Pour  la viande  falée.  
 Pour.la  toile.  
 Pour  le Chirurgien  Se remedes.  
 Pour  les  ferremens.  
 Pour  les gages du  Rafîneur.  
 Pour  fa nourriture quand il n'a  
 pas  la  table.  
 A  un Commandeur  blanc.  
 Au  même pour viande falée.  
 Pour les blanchets,  alun,  antimoine, 
   §cc.  
 t o t a l .  
 Revenu  tant  en  Sucre  
 blanc^  Irut^  (¿Eauxde 
 vie.  
 F R A N C O I S E S  D"E  L" A  M  E  R I  CÍ.U  E.  ^j f  
 Icfvant  de  chaifis de  toile  claire  : carl'u*  roient  ^être  portées  vers  ks  autres  bâtiiâge  
 des vîtrcs,  n'étoit  pas encore  intro-  mens.  Quoique  ces cafes foient  très-pea  
 duit  auxlfles  en  i/of.maisilefttoûjouts  de chofe,  on  ne  doit  pas  négliger  de  les  
 incommoded'être  enfermé dans  une mai-  bâtiravec  ordre,un  peu éloignéeslesunes  ztscafes  
 fon,  fans  pouvoir  joiiir  de  la  fraîcheur  des autres, feparées par uneou  deux rues,  àes  Neque  
 l'air  y  apporte  quand  fon entrée  eft  dans  un  lieu  fee  &  découvert,  6c  avoir  
 bien  ménagée.  ^  foin que les  Negres  les  tiennent  toujours  X; X/- 
 Lorfque les bois étoient communs  dans  propres.  On doit pratiquer le parc où l'on  '  
 les  nies,  toutes  les  maifons  étoient  de  renferme  les  beftiaux  pendant  la  nuit,  á  
 bois.  On  prétendoit  alors qu'elles étoient  côté  des  cafes des  Negres.  Par  ce  moyen  
 plus  faines,  que  iîelles  euflent étéde ma-  ilsen  fonttous  refponfables, &  ont  inteçonnerie  
 :  on  a  changé  de  fentiment  de-  rêt  d'empêcherqu'onn'en  dérobe  aucun  
 puis  que  les  bois  font  devenus  rares,  &  pendant  a nuit.  Car c'eft une  chofe  pref- 
 ^  VIA..  ,  ^^^  certaine,  que  les  Negres  étrangeiï  
 ne  viennent  jamais  faire un  vol  dans  une  
 Habitation  fans  l'aveu 8c le  confentement  
 de  quelques-uns  de  ceux  de  la maifon  à  
 puisque  
 três-chers;  on  a  commencé  à  bâtir  de  
 Lesmai-  maçonnerie,  &  on  prétend  qu'on  s'en  
 fins  de  trouve  mieux  pour  plufieurs  raifons.  En  
 m«erniçe m-  j  ^'   ^e.s   maifons  font  pFlu' s "fû»re»s ,  ceililce»s   uc  quciqucs-Qe ue  ja mauoii  a  
 doivent  eurent  bien  plus  long-tems,  il  y  a beau-  qui  ils  ne  manquent  pas  de  faire  part  de  
 étrej^re-  coup  moins de  reparations à y faire,  elles  leur  butin.  
 S s  de  ftijettes  au  feu,  les  ouragans  Les  meilleures détourés  les  lizieres  ou  Boh^rochar 
   P^^ caufer tant  de dommage,  bayes,  pour enfermer les Cannes,  les ja^r- 
 ^ l ^ p a i f f e u r des  murs  eft  plus  en état de  dins,  les  parcs,  &  autres  lieux  que  l'on  
 refifter à  la  violence  de la  chaleur  qu'on  veut  conferver,  font! les  Orangers  comfente. 
   
 relient  pendant  le j o u r ,  &  au  commencement  
 de  la- nui t ,  &  au  froid  piquant  
 qui  fe  fait  fentir  vers  le  point  du  jour  ,  
 qui caufe fouventdes maladies  dangereufes. 
   Il  eft  vrai,  que  les  tremblemens  de  
 terre  y  font  plus à  craindre  que  dans  des  
 -  j  —  — - —o  —  
 muns,  ou ceux de  laChine,  &à  leur  défaut  
 le  bois  immortel,  ainiî  que  je  l'ay  
 expliqué dans ma premiere  Partie.  
 J'aydit  ci-devantqu'il  étoit  plus  commode  
 d'avoir  une  riviere  à côté  de  fon  
 •r  •'  "j""  ^  """"  " "  terrain  que  dans  le milieu,  à  caufe  des  
 maiions de charpente;  mais  ils fe font fen-  dcgats  que  les  rivieres  font  lorfqu'elles  
 tir  fi  rarement  aux  Ifles,  que  c'eft  une  font débordées  De quelque maniere  qu'el- 
 >ure  terreur  panique  que  de  les  appre-  lefoit  placée,  il  faut  tirer  un  canal  pour  
 h_ eni-dae mr. aifon don  être accom,pagnée  d'un  fc^ojim-gm  odMe , opualirnr aàp peaour t àdfaan s  fliet uliaetiuo nleS cp luàs   
 jardin  autant  qu'il  eft  poiïïble,  &  avoir  la  maifon  du Maître.  Il  faut  encore  méa 
 c o t e ,  ou  derriere  elle  les  Offices,  les  nager  l'eau  de  maniere  qu'après  qu'elle  
 Magazms,  laPurgerie,  l'Etuve,  &dans  a  fervi  au  Moulin,  ou  avant  d'y  amver,  vfage  
 une  diftance raiionnablela  Sucrerie  &le  elle  paiTeà  côté  des  bâtimens  & des cafes  
 Moulin,  afin  que  le  Maître  puiiTe  voir  des  Negres,  où  elle eft d'un  ufage infini  
 T J  c?  qui s'y paiTe,  fans  être  Car  rie^ n'eft  plus  à  fouhairer  dans  un  r L t r  
 fon du • ;."comrnode  du  bruit  qui  s'y  fait.  Les ca-  établiiTement  que  la  commodité de  l'eau  
 Maijlre.  «  des  Negres  doivent toûjours êtrefous  foit pour  arrêter  les  incendies,  foit  pour  
 le^ vent  de la maifon,  & de  tous  les autres  les befoins de la  Sucrerie,  de la  Pureerie  
 batimens,  à  caufe des accidens  du feu qui  delà  Vinaigrerie,  de la Cuifine,  dujars  
 y  peut  allumer,  Ôc dontles  flâmespour-  din,  des cafesdes  Negres,  &  des  Negres  
 mê- 
 Sittia- 
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