U V E A U X VOYAGES AUX ISLES
ly étoit au commencement:
: de tout palFer dans la batiplit
cnfuite le firop de ce
|flambeau, 6ccclui-ci decc
propre, & ainii de fuite,
: qui reçoit le vezou, à me-
3e du Moulin,
int que la batterie foit en
le,le Rafineurenvoyecher-
|e de formes qu'il juge poule
ce qui en fortira. J'ay
|uand elles font neuves, on
tremper pendant quelques
canots de la Vinaigrerie
[er. Il fuffit qu'elles l'ayent
mais on eil obligé de les
pr dans l'eau douce pendant
Igt heures chaque fois que
ITervir. On a ordinairement
pour cet ufage, ou quand
lodité d'un Moulin à eau,
re, on s'en fert pour les y
lettoyer, avant que de les
jucrerie. LeRafineurdoit
[s examiner, non-feulement
•qui doit y être, maisenlarquer,
s'il n'y manque
& s'il n'y a point quel-
^^nteoufélûre, queleSu-
)n doit y mettre, neman-
[augmenter, en la faifant
[ens du Sucre qui couleroit
J-ent le long des jambes de
Iferoit dans les formes, ou
¡ouvoir , lefquelles en felent
brûlées
[étant en bon état, on les
îdire, on bouche l'ouverjntàlaréte,
avecunmor-
3Ù d'étoffé, dont on forme
Idont on fait entrer la poin-
1, &on applattit le refte à
;ce. On tient toûjours les
Ipoc, ou une baille, oil ellans
de l'eau nette. Après
que íes formes font tappées, on les plante i^pi,
contre le mur, ou contre un petit baluftre,
qu'on éleve à côté du chemin qui eft dc^
vant les chaudieres. Le bout qu'on a
bouché, fe met à terre, 8c on les arrange
de maniere, que les bords de l'ouverture
foient bien de niveau, & on les foûtient
dans cette fituation par d'autres formes
que l'on pofe fur leur fond pour les bien
bien appuyer.
Quand la batterie eft tirée, 6c qu'on a
remué avec la cueillier, ou la
le Sucre qui eft dans le rafraîchiflbir, o n firm!,
charge le bec de corbin avec la cueillierj,
celui qui le porte Se qui doit remplit les
formes, qui font plantées, partage dans
toutes ce qu'il a de Sucre dans fon bec de
corbin : de forte que iî la batterie rend
fuffifiimment du Sacre pour en emplir
quatre formes, il met à peu près le quart
du bec de corbin dans chacune, remarquant
celle oti il a commencé à mettre du
Sucre, & celle où il a fini d'en mettre.
Le bec de corbin qui fuit, fe partage de
la même maniere, commençant à mettre
danscelle, oùl'onavoit fini deverferla
premiere fois, & finiiTant par celle où l'on
avoit commencé,& ainfi fucceffivement
jufqu'à ce qu'elles foient toutes remplies.
S'il refte quelque peu de Sucre dans e rafraîchiflbir,
on le jette dans la batterie ou
dans le firop.
Au bout d'un quart d'heure, ou envi- jfaiiirt
ron, felon la bonté du Sucre, il fe forme
une croûte fur la fuperficie des formes: sucre
quand leRafineur laiugeaflezépaifle, il dans Us
la rompt avec fon couteau à Sucre, èc-f"''""'
remue, ou pour parler en termes deRafineur,
il mouve tout le Sucre, il commence
par le couper felon toute la hauteur
de la forme, enfonçant le couteau
jufqu'au fond, 6c le retirant plufieurs
fois, il palTe enfuice le plat du couteau
tout autour des bords en dedans, pour
en détacher le Sucre, & afin qu'il n'y ait
pas