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CO X S IJ fA 3 furnom d’Ops, Divinité qui p'r-é-
liuoit aux biens de la terre: fa fête fe célébrait
fous ce nom le 2 y du mois d’Août. Voyez Op i-
c o n s iv e s . Confiva étoit dérivé du verbe femer ,
•onferere , confero , confevi.
CONSTANCE. Quelques médailles de l’Empereur
Claude ( Agofti. Dial. i l . p. 47. ) offrent
la Confiance fous la figure d’ une femmç^aflife ou
debout j ayant un cafqûe fur la tête, & portant une
lance de la main gauche j fur quelques autres médailles
la Confiance n’a ni cafque ni lance ; mais
eile porte toujours l’index de la main droite élevé
à la hauteur & près du vifage, dans l’attitude
d une perionne qui réfléchit attentivement. Les
modernes ont ajouté à ce type de la Confiance fi
fimple & fi beau, une colonne ( Ripa, Iconolog.
pan. 1. n°. 3 1.) V
Constance ( médail! es de ) Voye% Cqns*
TANTIA.
Constance-Chlore , ou Constance I du
nom. F l a v iu s V a l e r ius Co n s t ant ius Cæs
a r & pofiea A ugustus..
Ses médailles font :
RRR. en or.
H y a des revers *rès-rares.
R. en argent.
I l y a des revers fort rares.
RR. en médaillons d’argent.
RRR. en médaillons de bronze3 & certains revers
RRRR.
C . en M. & P.# B. latin.
R. en P. B. d’Égypte.
Constance I I j fils de Confiantin F la v iu s
I ulius V alerius Co n s t a n t ius Cæsar a pof-
tea, A ugustus . \
Ses médailles font:
C. en or.
Il fe trouve des revers rares.
RR- en quinaires d’or.
RRR. en médaillons d’or ; il y en a deux dans
le cabinet du Roi 3 de la forme ordinaire des médaillons.
On en voyoit un unique dans le cabinet de feu
M. d-’ Enneryj il eft d'un très-grand module, &
pcfe 37^- grains r i) y a d’un côté la tête'de Confiance
avec fa- légende ordinaire j. & au revers :
s a lu s - et spes REi publicæ, avec trois femmes
debout, en habits militaires} elles tiennent die la
main droite chacune une halte , 8e s'appuient de
la gauche fur- un bouclier.
C. en argent.
RR. en médaillons chargent.
I( y en a plusieurs au cabinet du Roi*.
R R. en médaillons de R.
C. en M. 8e P, B.
Constance III. C o n s t a n t iu s A ugustus,.
Ses médailles font :
RRRR. en. or 5 on en connoît a&uellemenr
trois, une dans lé cabinet du R o i , une dans celui-
C O N
de l’Emperenr,. & la dernière dans le cabinet de
feu M. q’Ennery.
| On n’en connoît point jufqu’à préfent en argent
5 mais on doit croire qu’il y en a eu fabriquées
de ce métal.
O. en B.
C o n s t a n t , fils du tyran Conftantin , Con s-
ta n s A ugustus .
Ses médailles font :
O. en or j en bronzé.
RRR. en argent : cette médaille, qui a été reconnue
dans ce fiècle, étoit auparavant confondue
avec celles de Confiant», -fils du grand Conftantin.
Elle eft beaucoup plus rare en France qu’en
Italie.
C o n s t a n t I I , fils d’Héraclius - Conftantin.
Cons tan s feu Con s tant ïnu s A ugustus .
Ses médailles font :
R. en or.
RR. en argent.
R. en 2VI. & P. B.
C o n s t a n t , troifième fils dé Conftantin. F l a viu
s J uliu s Co n 'st ans C æ s a r 3 pofiea A ù -
gu s jus .
Ses médailles font:
C. en or.
Il y a dans le cabinet du Roi une médaille d’or
RR. de\ce Prince , qui a pour légende au revers :
V ic t o r o m n iu m g e n t iu m , avec des captifs
aux pieds de l’Empereur.
RRR. en médaillons d’or j il y en a fix au cabinet
du Roi : deux de ces médaillons font plus
grands que le volume ordinaire.
C. en argent j il y a des revers RR.
RR. en médaillons d’argent} il y en a plus de
douze au cabinet du Roi.
R. en médaillons de bronze.
C. en M. & P. B.
C o n s t a n -t i a , femme de Lieînîus. F l a v i a
l u L IA CO N S T A N T IA A u GUSTA, .
Comme fes médailles ne font connues que dans-
le recueil de Goltaius 3. on n’eft pas afïuré de leur
réalité.
C o n s t a n t iA * femme de Gratien.. F l a v i a
J U LT A C O N S T A N T IA A u GUSTA.
Goltzius rapporte une médaille de cette Impératrice
y, elle a été' citée-par d’autres Antiquaires 5.
mais on ne la trouve dans aucun-cabinet.
C o n s t a n t in I , ou le G r a n d , fils de-Cor^f-
tance’-Chîore. F la v iu s V alerius Co n s t a n t in
nus M a x im û s A ugustus*
Ses médailles font :
R. en or, quelques revers font RR.
RRR. en médaillons d’or.
Il y en a deux petits au cabinet du Roi.
R. en médailles d’argent.
IL y a. des revers tfès-rares egtre - autres, ç&m
c 0 N
«ù fe voyent.les têtes de Crifpe & de Conftantin
le jeune.
RRR. en médaillon^ d’argent.
RR. en médaillons de bronze. On place à la
fuite des médaillons de ce Prince ceux qui re-
préfentent les têtes de Confiantinople & de la '
Déelfe Rome.
, C. en M. B. & RRR. avec la qualité de fils ~
d’Augufie du côté de la tête, & au revers : geniO
f il ii au gu sto rum .
C* en P. B. feu M. Génébrier en avoit formé
une collection de douze cent.
Confiantin eft le premier des Empereurs dont
on voie fur les médailles la tête ceinte du diadème.
Celles de fes prédécefiTeurs_ font couronnées de
laurier.
Rien ne fait mieux connoître l’état pitoyable
des Arts fous Conftàntin-\z-Gxzx\& que les ftatues
de cet Empereur, dont l’une fe voit fous le portail
de l’églife de S. Jean-de-Latran, & deux au- \
très fe trouvent au capitole. A l’ égard des bas-
reliefs qui font fur l’arc de Conftantin 3 on fait
que tout ce qui eh eft bon fut enle'vé de l ’arc
de Trajan. D’après cette obfervation , il n’eft
prëfque pas croyable que la peinture antique qui
,repréfente la Déefle Roma, & qui eft au palais
Barberini, ait été faite du temps de Conftantin.
« Ce qui nous fournit, dit Winckelmann ( kîft.
de l'Art, liv. 6. c. 8. ) une preuve encore plus certaine
de la décadence de la fculpture & de l’archi-
tefilure fous Conftantin , c’eft le prétendu temple
de Bacchus, à côté de l’églife Ste Agnès, hors de
Rome, o ù , fuivant la relation de l’hiftoire &
l’infpefition des yeux y le petit temple nommé aujourd’hui
Santa Confian^a , fut bâti par cet Empereur
à la prière de Ste Confiance, fa fille > parce
que c’eft-là qu’elle fut baptifée, & qu’elle voulut
être enterrée. Mais ce qui prouve encore qu£
ce temple ne peut pas être plus ancien, & qu’il
date d’un temps où l’on détruifoit les anciens édifiées
pçur en employer les matériaux à la conftrue-
tion des nouveaux , ce font les-colonnes, dont les
bafes & les chapiteaux fe trouvent tous inégaux,
de forte qu’aucune de ces parties ne correspond
parfaitement à l’autre. D’après cela, je ne conçois
rien à l’aveugle prévention de Ciampini ( Ciampin.
Vet, Monum. t. 1. p. l j3. ) qui avance exactement
le contraire : U trouve une parfaite proportion.
dans tous les membres, parce qu’il veut démontrer
que c’eft un véritable temple antique de
Bacchus, que Conftantin n’a fait que confacrer à
un meilleur ufage. Cet homme > d’ailleurs très-
favant, montre fi peu de connoiffance de l’a r t ,
qu’il croit que les cinq beaux candélabres de
marbre , dont deux fe trouvent dans ces tombeaux,
& les trois autres à l’églife de Ste Agnes ,
©nt été fabriqués alors pour le.--temple en quef-
îion. Mais ces candélabres, delà hauteur de huit
palmes., font .travaillés, fi artifteraent „ qu'ils ne
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fauroiènt être attribués qu’aux meilleurs artiftes
du règne de Trajan ou d'Hadrien. »
« A l’égard du grand farcophage de porphyre
qui renfermoit le corps de Ste Confiance , on y
voit repréfentés la vendange & le preffurage 5 le
même fujet fe trouve répété en mofaïque fur le
plafond de la galerie extérieure de cet édifice :
fur l’urne on voit travailler de petits génies ailés,
& fur le plafond des faunes. Ce font ces figures,
en partie bachiques, qui ont fait donner à cet édifice
le nom d'un temple de Bacchus. Mais nous
favons qu’alors la religion chrétienne n’étoit pas
encore entièrement purgée des ufages paÿens y 8c
qu’on ne fe faifoit point fcrupule de mêler le facré
avec le profane : quant à l’art même , il eft tel
qu’on doit l’attendre de l’efprit de ce fiècle. C’eft
ce qui réfulte aufii de la comparaifon de ce farcophage
avec un autre tout femblable ,.qui eft placé
dans le cloître de S. Jean-de-Latran. Ce dernier
farcophage, qui renfermoit le corps de Ste Hélène,
mère de Conftantin-lt-Grand , eft deco-re
de figures à cheval qui combattent, & de pri-
fonniers placés au-deffous. »
C o n s t a n t in , ( Arc de )• Voyez A r c de
triomphe. .
C o n s t a n t in ! Colonne de ). Voyez C o l o n n e
de Conftantin , &c.
C o n s t a n t in le je u n e , II du nom. F l a v iu s
Cl a udi u s Con s t a n t ïn u s ju n io r Cæs a r , fi?
pofiea A ugus tus .
Ses médailles font :
RRR. en o r , avec le titre de ju n io r.
Il y a au cabinet du Roi un grand & tm petit
médaillon en o r , de Conftantin le jeune*
O. eh argent pur,. à ce que l’on c roit, excepte
en médaillons, qui Font RRR.
RR. en potin ou billon.
RR. en médaillons de bronze.
Il y en a qui font précieux par la rareté des
revers.
O., en M. B.
C. en P. B. ; RR. avec des Confulats.
Il- y a une médaille d’argent pur, où l’on trouve
une tête jeune, couronnée du diadçme fans légende.
Quelques antiquaires l ’attribuent à ce
Prince , parce' qu’au revers on lit c o n s t a n -
t in u s c æ s a r , & qu’on voit dans le champ-
trois palmes avec une étoile fur celle du milieu,
ainfique dans les médailles de fes frères.
C o n s t a n t in III, ou T y r a n fous Honorkiss.
F la v iu s ' Cl a u 'diüs Con s t a n t ïn u s A ugus tus».
Ses médailles, font
RR. en or.
R. en argent.
RRR eu P. F .
C o n s t a n t in ’ IV . F o g o n a t c va.bar.biu- Cons»
t a n t in us A ugustus 4
Ses médailles font t
IL. en. otv