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cour de fon père. II s'établit datîs la Cilicie * à
laquelle il donna fon, nom.
CILLA. Voyez Esaque.
CILLIUS color y étoit la couleur du poil dès
ânes j parce que les Doriens appeloient ces animaux
KtAXti.
CILO y furnom de là famillé F LÂM IN IA .
Eeftus lui donne pour motif un front pointu 8c:
étroit : Cilç dicitur.y eut frons efi emintntior3 ac
dextra finifiraque •delut récif a ftdatur.
CIMETIÈRE. Voye% Enterrer.
CIMIER. Voyez Casque.
jCIMINA.^ On appeloit à Rome de ce nom
une .fbiù'Æe 5. d'eau ,.quî-y te to it amenée du mont
Ciminus. Paavini lia confondue, avec l’eau faba-
tijie.> mais il s’eft; tcoippé. On a découvert,en
entier faquéduc de Tëaii fabàtïae , qui paffe loin
4 u mont • Ciminus.
CIMMERÏS y furnom de lanière des dieux ,
qui étoit en vénération chez les Cimmériens
LJJïfyçkiius, j).
. eJMOJytS s ifle. KIMQÀL.
Les médailles auu>names de cette ifle fonç :
RRRJL en b^jonge,; ; (, Pèlerin,.,)
O. en or.
O. en argent.
Leur type eft un trident.
Ôn tiroir de cette ifle une terre argilletife, célèbre
dans la médecine dès.anciens. Ovide Ta confondue
avec îa craie ( Mcta-m. •/. 7. v. 46 y. ) ;
Hinc humilem Mycomem y cretofaque rura Cïmoti.
C1N A . Voyez CiNNA.
C IN CIN NATU& ( Quîntius ) . « Une ftatue,
dit Winckelmann {Htfi. de VArt. liy. ch. 6. ) y
appelée vulgairement Quintius Cihçi'nnatûs 3 pîà-
cée autrefois:' dans la Villa - Montante*, en fuite*
dans celle de Négronî, 8c maintenant'à Ver faille s y
palfe communément pour être pne des figures
héroïques qu’Augufte fit ériger dans fon forum.
Ç’ eft une figure d’homme fans aucune draperie }
©Ile attache une de fes fandaîes fur le, pied droit,,
tandis que l’autre fandajq eft i çpté du pieçLgaur
«Sfïàûii èft nud. Derrière la ftatue j 8c, à fes .pièdsy
tft un grand foc de charrue, qui-pqrçît §yoir été;
la principale caufe de fa dénomination,},car oh fait
que. peux qui portèrent à Quiptius Cjnc.inn.af.us
les marques de la diéfature, le trouvèrent,occupé
à labourer fçn champ. Mais ce foc ne fe trouve
pas indiqué fur les ftatues publiées par R offi} &
Mafféi, qui explique .cette antique d’apres la ’gfà-
\,UïC, & qui n’y a pas trouvé j e f o c j i è ïaiffe.
de lui bonferver fôn. nom.. Au-lieu dé pb’us;
parler.dé cet inftrument de-labour s il nous raconte
Pnifloife d& célèbre di&ateur', fans apporter auc
1 N
eu ne preuve qui juftifie la dénomination de fa
ftatue. •»•v
^ L e même Mafféi , en rapportant ailleurs une
pierre gravée , y trouve, avec tout aufii peu de
fondement , le portrait^de C in c in n a tu s ; cette
pierre d’ ailleurs me paroît' de fabrique moderne
(Qem. Ant. t. 4. *°. 8. ). Quant à notre ftatue,
on peut prouver au contraire que , malgré le foc
de charrue , le nom de C in c in n a tu s ne peut nullement
lui convenir > parce qu’étant fans draperie
y elle ne fauroit repréfenter un perlonnage
confulaire. Car on doit regarder comme une
maxime fondamentale , que les Romains, difte-
re.ns des Grecs en cela 3 repré fentèrent toujours
drapées les figurés de leurs grands hommes , a
l’exception de la ftatue de Pompée. Par cpnfe-
qiten.t la. figure en queftion eft héroïque. Elle
repréfente , fi je ne me trompe , Jafon, au moment
où Pélias fon oncle paternel, le fit inviter
avec d^autres perfonhès à un facrifice folemnel
qu’il faîfoit à Neptune. Jafon y que Pelias ne con-
noiffoit pas 3 fut appelé à cette folemnité pendant
qu’il labouroit fon champ (Appallod. Etbl. t. 1.
p. 16. 6. SckoL Pind.Pyth; 4, v. 1 ^ . ) , ce qui
eft indiqué par le foc placé à cote'de la ftatue.
Ayant traverfé le fleuve Anaurus , il fe hâta u
fort qu’ il oublia de fe chauffer le pied gauche, Se-
: qu’ il ne mit de chauffure qu’a fon pied droit. JPehas
voyant paroître devant lui Jafon dans cet ajufte-
ment 3 comprit le fens d'un oracle obfcur3 qui
. Pavertiffoit de fe garantir de celui qui viendroit
i le voir chauffé d’un feul fou lier. C.eft-là ^ je
! crois, la véritable explication de cette ftatue. L an-
! tiquiré fait aufli mention d’une figure c?Anacréon >
1 repréfenté avec un feul foulier^. parce qu’il avoit
, perdu l’autre étant ivre ( Anthol. I, 4. c. 37. p.
i 1. 11. 31. p- 368. /• 6. ) . “ a
On ne peut s’empêcher de reconnoitre Cincvt-
:■ natus fur une agate-onyx f c/a/. lT ‘.n°' ^u;
baron de Stofch > à caufe de 1 epi de bled qui
eft placé à côté de lui3 pour défigner le labourage
auquel il étoit occupé à l’àrrivee des députés
du fénat. Sur cette pierre 3. Cincinnatus attaéhe-
à fes jambes les bot mes ouvertes ( Voyez ce
mot ) y. 8c fon èafque eft placé* devant lui- auprès-
d’une colonne avec fon bouclier.
CI-N CTI CULU M y tunique courte Sc légère:
des adolçfcens. Plante en parle ( Bacch. n i . 3,
;
ÇincJmïo. pr&çinliiij- in felld apud magijlrum.
djfideres
Ctim librwm le gérés.
C1N C T U M , efpe.ee de tunique qui' ne s’éle-
! voit .pas jnfqu’-aiîx épaules {Porphyr. ad Horae.
' Ar& Pet. n. y.Q.) •' Cinciumejl genus t unie a infra?
peftus’ aptatA. C’étoit une efpèce de campefre,-
Voyc'z c e m o t ; -
5 9 C I ;W
CINCTURA , tunique ferrée avèc la cwntuté.
Qaintiliea a employé le ,mot « / ^ dairawt»
acception, iorfquil a dit ( « • }•)..,“ « “ to**
aaencce avec g oû t, qu'elle tomboit pat-devant
Mqu'à. a moitié des jambes. & w dernete un
peu plus haut que la cincturu., c eft-adire, que le
bord de la tunique-ferrbepar une ceinture■ . P ars
ejus prior mediis cruribiu optime terminatur 3 poj-
teriar eâdem portione aidas qudm cinaura. 1
CINCTUSy défigne un fbldat dont lé ceinturon
, c ’mgulum militare y étoit l’attribut dif-
tinétif- . ,
- Cm c ru s Ùabinus. Voyez GABmüS.
C1N C TU T L Horace défigne par ' furnom les
Céthégus , ce.s anciens Romains ïi auftèrés & de
moeurs fi fimples (Art. Poet. n. j o . ) .• .
F ingéré cindutis noji ex audita Cetkegis.
Conùngeu
On a donné diverfes explications du mot fwc- •
zuti , qui font très-recherchées , & peu vraifem- ,
blable. il faut l’ entendre par oppofition..a: dijcinç- \
tus neposy c’eft-à-dire, qu’il défigne des hommes;
toujours ceints , ayant toujours leurs habits re-
trouffés 3 ou plus exa&ement, des hommes labo- ;
rieux & fans ceffe occupés.
C1N D JLOPÆC TÆ . 1 p 0nu x&Hefychius
KINAAAOL1AIKTAI. J - 3 -
appellent de ce nom de jeunes gens qui s exer- j
çoient à lancer des- pieux ( K ) dans un ter-
vein mol, & à renverfer ceux de leursadverfaires
qui y étoient plantés.debout.
CINDIADE , furnom de Diane. La ftatue de
Diane Cindiade 3 dit Polybe 3 avoit cela de particulier,
que quoiqu’elle fût.e.n.l’air ,.il qepleuYoit
ni ne neigeoit jamais fur elle.
CINÉRAIFÆ. Les antiquaires ont adopté ce
mot pour diftinguer les vafes ou -urnes qui ren-
fermoient des cendres, d’avec les vafes defti-
ngs à tous les autres ufages. .Voyez^Urne, cinéraire.
C1NERARIUM. Voyez Urne cinéraire.
CJ™ £ v r r î'1US' T Ces CJNIFLO. S ^€UX mots défignoient
chez les Ronjains des ferviteurs ou efclaves des
deux fexes 3 chargés de préparer les poudres de
diverfes couleurs, & fur-tout les poudres rouffes
ou blondes que les femmes répandoient fur leurs
cheveux. Leur emploi étoit appelé incinarium
( Sofipater. 1. 1. ) ; Hinc muliere myfterium incinarium
dicitur. Nam Cato in Originibus}mulieres ,
inquic 3 noft-rA c api II uni cintre inungitabant 3 ut
Futilïis effet - cria is.
’Par la faite ces mots défignereat des perruquier?
& des barbier?} car pa l i t dans Catulle (zx r .
•CI N
N une tuum cintrer lus
Tondet os. , ;
C IN GULA. Voyez Sangle.
CIN GULUM militqre. Voyez CEINTURON.
- Cingulum novAfituptA. Voyez CEINTURE.
ClNIELOa Voyez ClNER ARIUS.-
CÎNNÀy futnôm de la famille CORNE LIAI
CINNABRE. Les anciens connoiffoient auffi
bien que nous les deux efpèces de cmnabre , le
naturel & Vartificiel : par cinnubre naturel, ils
entendoient le mercure combiné avec le foufre;
ils luidonnoient le nom de minium. Pline dit qu’on
s’en fer voit dans; la peinture } -aux grandes" fêtas
on en frôttpit le- vifage de la ftatue-de Jupiter ,
& les triomphateurs s’en frottaient tout le
corps y apparemment pour fe donner un alpe£fc
fanglant & terrible. Par cinnabre artificiel, ils
entendoient une fubftance très-différente de celle
à qui nous donnons actuellement ce nom} c étoit,
fuivant Théophmlte, un fable d’ un rouge très-
v i f très brillant, qü’on trou voit dans PA fie mineure
, dans lé voifinage d Eph-efe. On en fe.pai oit
-par des lavages faits' avec foin , la partie la plus
déliée.
Les anciens médecins ont encore donné le ■ nom
de cinnabre àmn fuc purement végétal 3 connu
parmi nous fous le nom de fang-dragon j ils l’ap-
peloient cinnabre de si Indes. Cependant
il paroît par un paffage de Diofcoride , qu’ils
connoiffoient parfaitement la différence qu’il y a
entre cette matière 8c le vrai cinnabre.
CINNAMOMAJM. On croit aujourd’hui que
cet aromate , dont les anciens ont parlé fi divers
fement, .étoitla cannelle, qu'il? tiroient de Çeiîan.
& de la côte de Malabar.
CINTAR , monnoie ancienne de l ’Egypte & de
l’Afie, qui valoit, félon M. Pau&on , ifôop. liv.
en monnoie aâuelle de France.
Il valoit en monnoie dés mêmes pays î
4O mines de Moïfe,
Ou " <f! grands céfe-phs ,
Ou ïoP onces d'or*,
Ou 2©o dariques,
Ou éoo-t'étraftatères,
Où 1 io'Q diftatères ,
Ou 1600 héxadrachmes,
Ou 2400 tétradrachmes.
C in t a R , ancien poids de PAfie 8c de TEgyp*-
te. Il valoit, félon M. PauCton, en poids de
France 45 livres & -^7.
11 valoit.en poids des mêmes pays:
40 mines de Moïfe,
Ou .96 mines talmudiques.
Ou 1.0D rotules,
Ou .<^00 té.traftatères,
; Ou 12550 eftcgs d’o t i ^
L t ï ï j