»4« C R U v.»j1u inferer de-tà, & des fone ( vers fulvans d’Aji- Eyd. vi% 60. ),
Devinélum pofi terga manu s , fuhfiriftaque plantis
Vincula moercntem.................
dqeuse cloesrd cersi m> imnealiss éStoénieènqtu ea ttfaacith éusn àe lma ecnrtoiioxn aveexc- preffe des clous qui fervoient à les y fixer ( de vit.
beat. c. 19. ) : Cum refigere fe crucibus conentur3
zrt quas unufquifque veftrum davos fuos ipfe adigit. mNein edlr e,f fooui tl-eo nli olait -coroni xà qlau acprorèisx yd raevffoéier l?i éT loeu ctreis
rcieosi ecnirtc ponroftbaanbcleesm peenut ifmuipvoarntta nletess pàa ycso n: nco’eîltlr ea ivnaf-î tqhuaeg iln'oonis voit dans Juftin ( x x n . 7. 9. ) les Carmilieu
du cmruacirfciehré ,B ocomnitlrcea r l’duafnasg el ad ev itloleu te&s laeus autOrens lnaaitfiloonits .ordinairement les crucifiés mourir mdeo frat iqmu 'i&ls daep pdeolouileenutr à; gqruaenldqsu ecfroisi s, oenn lheâutro pite rla
tçoainetn lte actoetauchr éasv eacu u ngei bleant,c eo. ùL eiulsr sd ceavdeanvorieesn tr elfa- ploroiri et odmesb evra uetno ulrasm : bbeiaeunxtô, t qlau ip éotuorireitnutr ee nlfeesv fealiis- pdèadnse sl ecsa irnntaecfiteinrss. dHeos rlaocuep fsa i&t a ldluefsi oanu tàr ecse tqtue atdrirlule fin, lorfqu’il dit ( Epi fi. 1. 16. 48. ) :
Non hominem occidi : non pafees in cruce corvos.
PlaUunte e, fcqluaev ef eds iat nacuêftlri e,s , deafncsl avuense &c ommaéldfaieif adnes ccoromixm ,e àl ulia,q une'allveo iiel ntf eenut dq’auu'itlr ee tlol maubfelai ud qeuftein léa
( Miles, il. 4. 19. ) :
. . . . Scio crucent mihi futaram fepulcrum.
Ibi mei majores puni Jiti , pater , avus , proavus
abavus.
( On voit dans le Conte de la Matrone d'Éphèfe gainrd ePse taruopnrièos )d eq ulae clr'oonix ,p lpaoçuori te mqupeêlcqhueerf oqiuse dleess &am lius id duo ncrnuecri fliaé fnéep vuilntulfreen.t enlever fon cadavre,
CRU MAT A , fynonyme de crotales, ou cafta-
g( nettes. Voyez ce mot. Martial parle plufieurs fois &v jd. e7 1le. u&rs v. 80. ) des danfeufes de la Boetique dans les procvriunmceast am. Oérnid diaonnfael eesn cdoe rel’ Eaufpjoaugrnde’ hauui fon du même infiniment, des caftagnettes.
pefCamRmUPenEt LaLrmAéRsI,U GSa.u Tloaicsi tdee p naarltei odne, g &la daipapteeulérss
Crupellarii ( Annal, ni. 43. 4. ).
S C A B IL L U M . 1 Le maItre de 1,orchcftre
aYoit chez les anciens une fandale de fer ou de
C R U
bois appelée xpêxtÇttt, dans laquelle étoit une
paire de crotales ou cafiagnettes à relfort. 11 bat-
toit la mei lire à l’aide de cette fandale, qui étoit
fixée à fon pied. Cette pratique étoit néceflaire,
à caufe de l’étendue prodigieufe des théâtres antiques.
Un joueur -de flûte régloit quelquefois le
choeur des chanteurs avec fon crupe^ium y. c’eit
pourquoi Pollux ( Onom. x. 33. ) l’appelle un
infirument des joueurs de flûte. Ce même Ecrivain
dit ailleurs, après avoir décrit le crupepium ( v u .
22. ) que les Béotiens étoient des porteurs de cru—
pe^ium, peut-être parce que ce peuple étoit chauffé
avec des fandales à femelles de bois épaifles.
‘ Les danfeurs Romains s'attachèrent fans doute
quelquefois un crupe^ium à chaque pied , & une
caftagnette à chaque main, pour marquer plus
fortement la mefure de leurs airs de danfe > ce
qui explique les pafiages d’auteur-s latins, tels que
Süétone ( cal. c. 54. nQ. 6. ) où il ell fait mention
du bruit de plufieurs cruperium ou fcabillum :
Deindé Caïus repente magno tibiarum & fcabillo-
rum crepitu cum palla , tunicaque talari profilait,
Uc.Uc.
On voit dans le Muféum Capitolin une llatue.
de femme habillée , que l’on a appelée mal-à-
propos Bacchante. Elle tient de la main droite
des crotales, c ’ell-à-dire, deux calottes de métal,
appliquées-Tune fur l’autre par leurs côtés concaves.
Elle en a de femblables fous la fandale de
fon pied gauche: c’ ell le crupefium.
Un Faune du Capitole ell aufli chauffé avec
IQcrupe^ium. Voyez C a s t a g n e t t e s .
CRUSITHYRE , air de danfe des Grecs, qui-
s’exéeutoit fur des flûtes : on l'appeloit aufli thy-
rocopique»
CRURIFRAG IUM , fupplice ufîté chez les
Romains, dans lequel on brifoit les cuilfes du
criminel fur une enclume. Conllantin l’abolit
( Victor. Aurel. Csfar. c. 41. n. 4. ) avec celui de
la croix : Confiantinus vêtus teterrimumque fuppli-
cium patibulorum , O* cruribus fuffringendis primunt
removit.
CRU S T A. ■ )
CRUSTUARIUS. > Crufia étoit un pain
CRUSTULARIUS. )
frotté d’huile, une efpèce de gâteau ( Ifidor.
x x . 2. ) : de-là vint le nom de crufiularii, donné
aux pâtifliers qui le faifoient ( Senec. epifi. 56. &
Arnob. il. 70. ).
Crufia défigna depuis la croûte ou la couverture
de plufieurs chofes. Cicéron ( Verr. iv, 23. ) appelle
de ce nom des plaques ou ornemens ajoutés
à des vafes de bronze 5 & Saumaife ( Exercit. P li-
nian. p. 737. 6. D. ) applique le nom crufluarius
à l'ouvrier qui les fabriquoit. Crufia défignèrent
les marbres dont on incrulloit les riches apparte-
mens. Le pavé d’une chambre ou d’un chemin fut
auffi appelé fumma crufia.
C T E
KKJTÏTAi ' J- Codt anx &mtnes ‘fe
théâtre l'ufage, d’ailleurs ordinaire , des habits
défîgnés .par ces deux mots, &. qu il dit être fabriqué
d'une trame & d’une chaîne diverfement
colorées, c’ell-à-dire , d'étoffes de couleur changeantes
, telles qu’on en fabriquoit avec de la
foie & du coton ou du lin ( Cod. I. i l. de Sce-
nicis. ).
CRYPTOGRAPHIE, l’art d'écrire en chiffres.
F ov^ S t e g a n o g r a p h i e .
CRYPOTOPORTIQUE, portique fouterrain,
de topv7TTo$, caché , Suc.
CRYSTALLOMANTIE. Voyez C r y s t a l l o -
MONTIE.
CTEATUS. Voyez M o l i o n i d e s .
KTEJS^* 5* <^onno^,: ^ans les myllères
d’Eleufis ce nom à la repréfentation des parties
fexuelles des femmes , que l ’on y joignoit au
phallus.
CTEMENÆ. Voyez C t i m e n æ .
CTES1PHON , fur le Tyg re.
Goltzius feul a attribué des médailles impériales
grecques à cette ville.
C T E S IU S , "> - . . T .
k th s io s ’ 5 nom lous lecîuel Jupiter etoit
adoré à Athènes , où il avoit une llatue dans le
'tréfor public ( Suidas ). On lui offrojt fous ce nom
de l’ambroifie, c’ell-à-dire, félon Athénée ( l .ix . ) 3
toute forte de fruits avec du lait & de l’huile.
Krévus veut dire celui qui préfîde aux pofleflions.
C T IM ENÆ , ou C t e m e n æ , en Theflalie.
K T IM E N O S& K TH .
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRRR. en argent. . . . Pellerin.
RRRR. en bronze. . . . Hunter.
O. en or.
CUBA, Divinité Romaine, qui avoit, dit-on ,
foin des enfans lorfqu’ ils étoient couchés', &
qu’on invoquoit pour.les faire bien dormir. Son
nom venoit du mot latin cubo , je fuis couché.
CUBICULART Cafaris ( A vefiej. Muratori
(9 0 1. j . Thef. Infeript. ) rapporte l’infeription
fuivante :
D. M.
T . FL A V IO . A üG , L.
ÇAES. A. VESTE. CUBICULAR.
FL A V IA . TRIPHENE
PATRONO SUO
BENEMERENTI FECIT
ET . SUBI. ET. SUIS
.P O S IE R IS Q .
IN . FR . P. X. IN . AGR, P. X II.
C U B 147
Cet affranchi étoit chargé du foin de la robe-
de-chambre de Vefpafïen. Voye£ DÉSHABixLjâ.
CUBICULO (A>). ■> r , . . .
CUBICULAR1US. ƒ Ces deux noms
; gnent un vaîet-de-chambre. On trouve fur les inf-
criptions , a cubiculo Uomitiani Aug.. . . . Ti.
Cafaris. . . . 8c a cubiculo domûs Augufia ( Mura-
rozi 908. 9. ). Ces domclliques des Empereurs
jouirent d’un crédit plus ou moins grand, félon
l’ineptie ou le génie de leurs maîtres. Us furent
tout-puiflans fous Caligula ( Philo. de legatione ),
& fous Commode , qui n’agilfoit que par leur
impulfiou , ex nutu cuhiculariorum omnia femper
fecerat Commodus ( Lamprid. c. 1 y. ). Ils devinrent
commandans des armées 5 tel fut Narsès :
Eodem tempore mißt Imperator Jufiinianus Nar-
fetem eunuçhum , & cubicularium f 'uum in Tta~
Ham. . . . ( Anaftas. in Virgilio. ).
CUBICULUM défignoit proprement chez les
Romains la chambre dans laquelle ils couchoient
( Varr. de ling. latin, i v . 33.). Ce nom fut aufli
; donné au, balcon ou lo^.* dans laquelle les Empereurs
aflîlloient aux jeux publics. Jules-Céfar s’en
fit conftruire une dans l’orchellre ( Suet. lui. c.
7 6. n. 2.) , & fes fuccefleurs confervèrent cettè
diflinélion. On l’appela fuggefius tant qu’elle concilia
en un fimple échaflàut, & cubiculum lorfqu’on
l’entoura de rideaux qui en déroboient l’intérieur
à la vue des fpeélateurs voifins. Pline ( Paneg. c.
j r . n. 4. ) loue Trajan d’avoir fupprimé ces rideaux,
& d’avoir permis à tous fes fujets de i’ob-
ferver félon leurs aefirs.
CUBISTIQUE.}
Kïb is th th p . > Les Grecs divifoient la danfe
KÏB IS TH P . J
en trois efpèces, la fphériftique , Porchellrique
& la cubiftique, KôC<r%V<f. Celle-ci confilloit cm
fauts , en tours de force, & fur-tout à marcher
fur les mains.
Paciaudi , favant Théatin, a fait un Traité fur
la cubiftique ( Rome in-40. de athletarum.
ICTBISTHSEI), & le Comte de Caylus en a parlé
favamment à l’occafion d’une petite figure de
bronze qui marche fur fes mains ( Rec. n i ,
page 273. ) Voici fes obfervations :
« Les mouvemens déréglés des fuivans de Bacchus
, s’éloignent peu des tours de force j nous
favons par les Auteurs que les anciens en ont
aimé le fpeélacle } il ell donc agréable de trouver
une preuve incontellable de leur goût & d’une pratique
confervée jufqu’à nous > il ell encore plus
finguiier de voir que cette pratique ell exaélemenc
conforme à celle de nos jours. Ces raifons m’onc
engagé à donner le deflèin de cette figure, qui
marche fur les mains, & qui porte un tonnelet
pareil, à peu de choie près, à celui que nos fauteurs
& nos voltigeurs portent encore aujourd’hui.
Je l’ai fais ,defliner de trois côtés, pour montrer