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F IS S IÇ U L A T IO , terme de l’idiome particulier
des pontifes romains.,11 défigaoit l'éparpillement
des entrailles.des-.yiQjnjeSj:7I,
F IS S UM y ter met de J’içliôme. particuliers, des
pontifes romains. II. défigrjoir. c\eux lobes du foie
réunis en un fèul j réunion qué Tön d'ifoit offrir
deux moyens contraires d’ädgurer’-,’ triais'à laquelle
Cicéron .ne -croyoit pas.* ( de nat-. deor. I I I . 6. )
Quis invertit fiJJ'um jecoris ?
FlSTU CtÀ.' Voÿèfl M o b tö n : ,!0
FIS'T}UJjA>\M;&,uV'orjtei<iïi.\Jlîz, .
EJSTJjLE lacrymale, i.
La manière de traiter la fiflûle lacrymale, dont 3a cure elf délicate & difficile Remployée’ de nos
jours , eft précifément celle des anciens j à l'exception
de la canule que Fhb'ricius y à ajouté , pour
favonfer,.le canterek y ÜV/p-etq nojv-- - n !.T
F L A C C U S 3 furnom des familles F r ï v ' i A ,
N ousanÀt3% P omeo.n ia 0 1 1 ; r ) ■ y
■ F LA C IL LE , femme;de:Xhéôdofe L
UEl ï a ' F l a cU l a A v g v s t a .
Ses médailles font :
’ RRR» en or. ; »mpv:
RRR. en argerit. r
R;. 6onM.!;& fer: JL .}■ noii^tî
• F LA G E L LA T IO N . Là. flagellation fut commune
aux grecs & aux romains. C ’ptôic un fup-:
pliçe plus cruel .que la fuftieatiôn. On fiageiloit
cfabord1 cetix ■ qui dévoient* être crucifiés*j ^mhis,
on ne tfütifioiepas' tôifs cëiix qui étoïèfîtflagellés.
O n ‘attachoT à uné côlonrie ddnsJés palais de la
juftïce , oû Tön ■pr-qihënoit dans1 les Cirques ,• les.
patië-ifS' qui5 • étaient èondâmhés' '■ à ta flagellation.
11 étoit! plus' honteux A" ëir e ’fldgellé que battu de
verges. Les* fouets;étoiènt' quelquefois armes d'os
de pieds ' de ? '-m'öütöh : ; 'aiôçs1 le patient -expiroit
coriinrunément fouS les coups. On * appelloit ces
fouets flkgèllà talaria', v duto . t\b 2ii.-:^30
y ^FLAMBEAU.; ancispsj, inonumeqs,
un flatftbeap q f l o n.jéi.èjve ,..gft la marque.dij,.io|eil
tqy.ant. * & . u i q ( i , qn jçtcjflp 3>çft‘ i.a,.marqu-e’
dü foleil coucha‘n t . _ • tp in ^ e^ x^ u n ^ ^ -
beau venverfé, eft l'emblème de la mort. V oy e j
M o r t . . , . ,
Le flambeau *eft. lè fymböle de' Diâfie j :d-Héc
éatcj-dé''1-Ajuour, :&è* ' •-. - •■‘••‘‘«"'v* ; o.-ioîL'/d
'. \.zs fiqmbe)ay.x des anciens ^toipnt différons rdes,
nôtres j;ijs jéçoient de .bois. léchés au fern ou an
foleiT: ils y en e i n p f o y o i en td e j i fférentésXortes ;1 celui dont on fe /fervoit ordinairement étöitTe'
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pin. Pline rapporteque de fon temps on employoit
aufli a oequlagp le. c h ê n e fo rm e , & le coudrier.
Dans le feptième livre de TÉnéide, il eft parlé
d'un flambeau de pin ; & Servius remarque fur ce
paifage / qirejpn en- faifqit aufli dq cornouiller. Voye ç j ,C I £R GE p Ç a n D^LABR E.
D'autres flambeaux étoient formés par de long»
tubes cylindriques , ou coniques j remplis de matières
combuftibles. Les coniques paroifferit le
plus,Epurent fur les n^onumens , qù leur hauteur
excède fouv.e;nt .celle ,des Sommes,,& des'femmes,
qni.les'poftent.;; ,. ' i;| >
Lés romains conduifôient le6;nouvelles‘ mariées
à'deurs? époux^ en portant" cinq flambeaux -fàit§
du bois dJaubépint . Voye^ É p i n e - b l a n c h e . ;
s jpi^.portftit aux funérailles une grande quantité
àcflambeauxjComv&é on le voit fur plufieurs marbres*
’ c F 'L AM E N auguflitlis■ ;}; On trouve dans Iè;s mar-
bres ^w- flamen en Thohnedr’ de'Tëmpereur Au-
gMte ; & :ilf lui ïfut donné v dé’Cem vivant même y
ldrfquon lui éldva« des temples & ries autels.'
. * Fl a m e n Falacçr. .1) pfé.nqit' lé nom de l’aricieiï
dieu Fdldcer3 dorif .on ne çqrinoiftbit déjà -plu§
que le nom au ’ temps de Varron.
f ' Fl amen ! dialis cë; prêtre : de J upfüer jouif-i
foie ;• d4uué Mgcandè) cohfidération: "à:- Rbmé*,
étroit 'révéré de tout le .mondé, 6c fujet ià certain
lâèsdoix' qui le?» dhlihguoierifdcs;(autres .prêtres;,
& 'qu'Aûlugelle :(^Jib\ X . c. iy.,)'hous a cônfer-
véesrii^. k II lui étoit défendu-’d?fai'lér à cheval;
» 2°. de. voir une armée hors de la v ille , où
» une armée rangée en bataille. C'eft pour cette
».•raifoir qu'il n'étoit.jamais élii confuL; au temps
» oùJes confuls commandoient lès’ afmées>f j Q;rib
» ne lui, était jamais permis.sde'fàirë un ferment ÿ
» 4°. il ne pouvoit fe fervir que d’une forte d'an-
» neau s percé d'une certaine mani è r e . ƒ?7 il
» n'étoit permis à perfontie d'emporter du feu de
» la maifon de : ce Flamine 3 hors Je feu faefé ;
» 6°. .fi,quelque homme , lié ou garroté entroit
»' dans fa maifon,, il fallo.it d'-.bord lui Ôter les
» lie n s , les faire porter .par la cour intérieure de
» ‘|a maifon jiifquès.Rir les tuiles a les jetter, du
». toit dans les rues',' &; renvoyer libre le piifon-
». bièr'j 7°. il n^pouFoit avoir aucun noeud , -nfa
» Tqn/bpqnët facërdqtàl, ni à. fa ceinturé , ‘ VTau-
» Jtrp’part ft-1 on cqnduifo.it un crjimi’içtpoiir'
» Je jFquettèr j T6gjqui fé jettât à fes pieds pour de-i
'»mander grâce;,' c'eût, été un crime de le foüët-
» ter ce jôürJa J 90'. il n'étjit permis qù'à' un1
» homm,e, Jijire de couper les cheveux de ce
» F l a m i n e io ° . il né lui' êtoit pas permis de
» toucher 'âf'ch^ré j ni'chair rruë J riî lièvre , oL fève «s nT, même, 4 cuiqe&de,tes’çHofès ; d-e profer r le nom. d*.au- 11®. il lui ,éroit ‘d'efêndu » }de edupéf fes^rà'&liès de vigne qui s'élevaient
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,1* trop haut > T 2°. les pieds du lit où il couchoit,
dévoient être enduits d'une boue liquide ; il
ne pouvoit coucher dans une autre lit trois nuits
» de fuite , 8c il n'étoit permis à aucun autre de
» coucher dans ce l i t , au pied duquel il ne failoit
» mettre ni coffre , ni hardes , ni fer > 13°. ce
» qu'on coupoit de fes ongles cui de fes cheveux,
» dévoie être enterré fous un chêne verd ; 140.
» tous les jours étoient des jours de fête pour
» le Flamen dialis : il ne lui étoit pas permis de
» fortir à l'air, fans fon bonnet facerdotal ; mais
» il pouvoit le quitter dans fa maifon,, ppur la
» commodité ; cela lui avoit été^accordé depuis ;
>1 peu, ‘ dit Sabinus , par les pontifes , qui lui :
» avoient encore fait grâce, fur d'autres, points ,
» & l'avoient difpenfé de quelqu'autre,cérémonie 5
» i j °. it ne lui étoit pas permis de joucher de
» la farine levée j ié° . il ne pouvoit ôter fa tuni-
» que intérieure qu’en un lieu couvert , de peur
fl. qu'il ne parut nud, fous le c ie l, & comme fous
»; les yeux de Jupiter } 17®. dans les feftins ,
» perfônne n'ayoit féance devant le -F lam in e
y> D ia l e 3 excepté le roi facrificateur ; 18°. u fa
» femme venoit à .mpurir, il perdoit fa dignité
» de fla m in e ; 19®. il ne pouvoit faire divorce
» avec fa femme 5 il n'y avoit que la mort qui
» les féparât ; 20®. 11 lui étoit défendu d en
4 trer dans un lieu ou i l . y eut un ^ bucher-
» à-brûler les morts ; 21°. il ne lui etoit pas
» permis de toucher uft moit : il pouvoit cépen-
» dant alfifter.à un, convoi.. . . Voici les paroles
» du prétéur, 3i qui contiennent un édit perpe-
» tuel . '. ’J e n o b l ig e r a i j a m a i s a ju r e r , d a n s ma.
» ju r ifd iS tio n - le flam in je D ia le -. Varron, dans fon
»•deuxième livre des chofes divines, parle du
« flamine Diale , en ces termes. Lui feul doit
» porter l'albogalérus , ou le bonnet blanc > foit
parce qn'ii elt le plus grand:de tous,, fpit parce
» .qu'il; faut immoler à Jupiter une viélipie. blan-
» che,- » ..
L.é flanzirie Diale portoit la robe prétexte ,
& avôitdroit de s’affeoir dans la chaife curule. ( Hv. x v ii. y ;
d’uFnLe AcMertIaNinEe ;c laefnl el adtei np rfêlatrmees nc h,e zc 'léetso Rito lme aninoms,
tqàuriq' uaèv’ oit été iffftitüée"pâf ‘Rbmulus, ;fe:|ori Plu- Live. Les& f a-pmari-n4 eNs ùnii'éiat o* iPè'nôfm-qpiulieis st r,o --ifsé loanu 1 Tcoitrefi--- mluie ndcee mMeanrts : celui de Jupiter y flamen Dialis : cerirujs
, 'flamen M'artialis r & celui de Qm- rent m3-ufllatimplèiné s Qfuufiqriun'aa liqsu. inDzae nt sd'léan ftu lietes t,r oiilss -p frue.
miers , qui'étbiénr tirés du fenat;, étoiènt aufii
dau‘utrne s ra; ncgre - f8tt ? p* dn'ùùrri ec eilcaô'qnplï'docnf à‘Fiico^h ';à pdïpfdét'ilgoLifté felf ldfàé-s
hès mtijeuïs j 6c4lés-! d6‘ü ^ ‘autrés àomiiit'S -fldfrii-
nès:j mineufs', étoibnt^choi’fii d?entr‘e lé . peuple.;
0CAëpiz.fldmine\\‘‘Ho\ï qué pbur uh 'diëu : il rie
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leur étoit pas permis , comme à d’autres prêtres,
de tenir pluheurs facerdôces à la lois. Leurs
filles étoient exemptes d'être choifies pour vef-
tales. L'élection des uns 5c des autres fe fa;foit
par le peuple affemblé par curies , & l'inauguration
par iet fouveram pontife 5 1 inauguration veut
dire la.cérémonie de certains^augures , qu'on pre-
noit lorfqu'en les mettoit en polfelfion de cette
dignité. Quoiqu'ils fuflent perpétuels , ils-pou-
voient être dépofés pour des caulès particulières ;
& cela s'appëiloit flaminio abire y. depofer le • mi~
, niftèf'e de flaniine. ’
■ Les flammés font nommésâvep la dériqtrjna*?
; tidn dü dieli qu'ils Tervoient.' Les yqici : Flamen
: Dialis /Marliabs ,, Quirinalis , Auguftàlis, Car-
r mentalïs , Falacer, Floralis , FurinabsHadiianalis,
Flàmen Juli Cae'fàrif ', i.àurenta.ris , Lutinâ-
lis , Palat.ujis, Pomona'lis , V'irbial.s , . \folcana-r
. lis, & rVolturnaiis. L'ëmpèrfeur Çommodç' avoit
créé un f aminé , fous lç. titré, dé flamen Hercu-
taneus Cothniodrdhus ’3 mais ‘ ce prince étoit trop
haï pour que ce facërdoce lûbfiilât après fa mort..
Nous né parlêrons ici que du flamen Auguilalej
du flamen Dialis, & du flamen fàlacèr : les autres
font placés à leur rang.
Les municipes qui imieoient tous les établifle-
. mens de la ville de. Rome , fe créèrent aufli des
flamines. Il en eft fait fouvent mention dans les
inferiptions-trouvées dans. les municipes. Cicéron
( Milon. ch. X. ) parle d'un flamine de Lànu-
vium.
Les flamines portoient des bonnets , que les
Grecs appelaient Pilos ( flutarquë , vie de Numa ,
; hommes illuftres ); comme fuivant l'ulàge , ces
prêtres ne parqiflbient jamais: tête nue , Feitus;&
; Varron fubftitueîit au bonnet un filet de laine.
• Dénis d'Hàlicarnadïfe fuppolë que les flamines ont
; pris leurs noms du bonnet ou voile nqmmé Flam--
| meum j Tite-Live ( décad. I I I . lib. 7. ) l'appelle
\flà)jiinïum,\ nom qui , félon Dacier ( fur Plutarque
, tom. I , fol. 321 ), défigne le.bonnet dont
: la pointe étoit environnée d'une houppe de laine.
Maïs ce bonnet eft nommé Apex par Servjus
( in verf. 270 , lib,. X. Æneidos ). Michel-Ange
de la Chauffé. ( grand cabinet romain , arf. II. part-.*
fig. 1. ) appelle Albogalerus le bonnet du flamen
Dialis , qu'on trouve fur un morceau de1 fi;ife.
; dit rérriple de Jupiter: euflps. Ce bonnet ne diffe—
‘ roit probablement que par fes ornemens de celui
' dés autres flamines. Il étoit de couleur blanche
( Appien d‘Alexandrie , guerres civiles ) , & Je
Dialis avoit .feul le dioit de le porter en roue
■ tém’ps 5 les âucrés étant reflreints à ne pouvoir
s’en-couvrir .que. dans les momens cù ils rempiif-
. foient les’loifétioris de leur .minillère ( Tire-Live ,
; décad. I. liV,, 1. ), Le Dialis jouifloit feul du
Ijcfrô td e ' pdrtëf la prérexre & d'ufer de*ia chaire
j. curule-. Les autres flamines font généralement