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19s C O N
Conful major. L. Caffar,l'on dit Feftus , croit que défigne par ces mots celui des deux Confits dceilv eannttr qéu lie l'porne mpioerrt ee lne sc fhaaîfrcgèea :u xv e, l oeuu mc e,l upie qrtueis
lqauietr n fafccs Junt : Vel eum qui prior fa Sus fit. On pendqaunet ulens mfaoiifsc euanu xfe purl édceésd doeieunxt alternativement Confuls..
Conful ordinarius , étoit le Conful'qui donnoit
Tmoine rn joomur àd el ’aJannnvéiee re.n S éennètqraunet -lee nf ucth paarrg ela lfea vperuer
d( ud eP irrian cne i,. c$o Im. )m.* eD nfoduits (lS’alpteprrie)n dounosd decei mlu if-amf iêems e?
Sed non fecit ordinarium Confident. A me numerari
volait annimi ?■'■■ - Confiai fiiffèSus , ou fubrogé ,• c’étoit le nom du Conful que l’on fubftituoit au Conful mort ou des?
ppeorfeéu arv aCnot mlam liond ed'e l’année. Il y en eut fous l'Emvoulut
par-là multijpulfiqeur ’àf esv icnrgéta-tcuinreqs -j Lcee s Pnroinmces des Confiais fubrogés Te trouvent dans les faites dont ils ont fou vent troublé l’ordre.
pi. eC ONSÜS , Dieu des Confeils. Il avoit un tem-. pourà mRoonmtree r, qudean les su cno nlfieeuil sf oduotievreranitn ê t&re fceaccrehtes,. :
lO'hno ndniet uqru ed ec ecfet Ddainesu l,a qcuéelé Rbroamtiounlu sd efsi t jeenulxe v.eenr
les Sabines. Koyeç .CoNSUALESi
carC oonnfu sl iat vdoaint su nu nteem inplfee rfiputri olen , mraopnpt oArtvéeen tipna r; iGderunttietré, acveesc mNoetpst u: nCe o,n qsuoe ninou sA avveonnst ainnono. nScoéne dmaontss l’dar'utincele des Confiâtes 3 eft prouvée par ces infeription publiée par Muratori : Conso Neptuno atque aecatae.
toient en fe jetant des bâtons ( «m«fief ) non-
ferrés. C’ étoient peut-être auffi des bateleurs appelés
aufïi CoNTOPÆÇTES. Voye^ ce mot.
CONTARII. \ r y , . e ré_sK,O aKppTeOlé*so roi. r Caval!ers armM d CP,eUX fcr- nom conti. Capitolin les défigne fous ce (Maxim» c. IO. ).* Placuerat ut contarii cum
C9 tranfirent.
KCOONNTToOrTPAÆiKCTHTSE.S . 7f BD atel,eurs qm amu-
ffooiieenntt ltee pneiru pdlero aivtee cf duers lteouurr sf rdo’néqt uuilnibe rep.e Irlcsh fea i-, fans , ,v e&d hfçu,r qlau ip oluintttoei ednet ceentfteem pbelrec h(e S adelmuxa se. nin-
folinum , p. 1032. )
daiCllOesN dTeO bRroNnLzVe E. EuxSq. ueLles sl esm Iétdaaliiellnosn so n&t d omnnéé
aleu xnqoumel s dile contomiati, portent des caractères, mier confiftee fdt afnasc iulen dcee rcleles crerecuofnén doeîtsr de.e uLxe c optrées
autour du champ, 8c qui en détache un bord
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d’une 0® deux lignes. Havercamp a conje&uté y
avec raifon , ;qûe ce cercle à été autrefois rempli
avec de l argent incrufté- C’eft du mot contomus ,
par lequel il étoit exprimé dans la baffe latinité ,
qu’a été formé celui de c o n t o m i a t i non de
Crotone , lieu de leur fabrication, félon une vifion
particulière d’Erizzo. 11 faut obfèrver que le bord
détaché par le cercle paraît avo^r été adapté au
médaillon} mais il' eft continu, &. fait partie de
la pièce. Les figures des contorniae.es n’ont pref-
que point de relief en comparaifon des médaillons.,
Leurs types & leurs têtes excèdent à peine
ceux des monnoies modernes. Ceft là le fécond
caraétère par lequel les contorniates fe font remarquer.
La fingularirc' >des; fujets qui c rêmpliffènt le
champ de ces médailles, ne le cède pas- à la bizarrerie
de leur fabrique. On y voit les têtes des
hommes célèbres de l'antiquité, d’Homère ,d'Eu-
clide , de Pychagore, de Socrate, d’Apollonius
de Tyane, & c . Celles de quelques Empereurs en
petit nombre , d’Augufte, de Néron, de Trajan ,
dé Vefpafièn-, d’Alexândre-Sévère-V &c. Celles
enfin de perfonnages qui nous font inconnus; .
Des chars à deux ou à plufièürs Chevaux, des
mafques & d’autres objets relatifs aux jeux fcéni-
qqes, forment ordinairement lès revers des contorniates.
Quelquefois ces revers paroiffeat étrangers
aux jeux fcéniquês font inexplicables 5
mais on peut affurer de tous ces types en général
qu’ils ont rarerpent dès’ rapports avec les tête,s.
Ces mêmes types prouvent évidemment que les
contorniates n’ont jamais fer'vi de monnoie } car
ils ne refiemblent a aucun des types des pièces
reconnues pour telles. On ne voit jamais fur ces
médailles extraordinaires la Déeffe Moneia , ni
les trois femmes tenant des balances , qui la remplacent
ILfouvent. De plus, nous né connoiffons
point leurs foüs-muftiples , ni leurs rapports de
valeur avec les monnoies d’or & d’ argent. D’ailleurs
, ils n’offrent jamais le Senàtus - Confulte
S. C. ou le nom du Magiftrat qui les a fait frapper.
( Mém. des Infer. VII. 248. )
Quelques Contorniates, à la vérité, font contre-
marquées. (11. Suppl. PI. 7.). Des quatre publiées
par M, Pellerin, la fécondé porte la contremarque
fi ordinaire £} & la dernière, fur laquelle oit,
croit voir Antinous fous l'emblème de Caftor ,
porte une contremarque peu connue. Les contorniates
contremarquées ont peut-être feules fervi
de monnoies} mais on ne le peut affuref que de
celles-là uniquement, & àTexelufion des autres
contorniates. Ne perdons pas un tëmps pr'écieux à
chercher des raiîons plus fpëcieufes que vraies,
pour expliquer cette Régularité'} attribuons-b à
la bizarrerie de quelques Magiftrats , qui fai faut
cdntrem.arquer des médaillons de bronze pour
leur donner cours chez les peuples dont ils étoient
ch e jj, auront compris dans cette opération quelc
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ques contorniates , parce qu’ elles fc trouvoient
d’un volume égal à celui des médaillons»
Ce feroit en effet une affertion étrange de dire
que les contorniates ont été fabriquées pour fer-
vir de monnoie. Nous avons déjà vu que leur
bord eft détaché du champ par le cercle ou rainure
auquel on les reconnoît. Cette élévation
aurait nui à la circulation en les rendant moins
faciles ,à être maniées. Leur fabrication demàn-
doit des manipulations longues-8c particulières\ |
qui ne fauroient convenir à des monnoies ufuellts}
car il fallciï une attention particulière pour former
la vive-arrête qui accompagné le cercle dë
chaque côté. D ’ailleurs plufieurs contorniates,font
enrichies d’une infeription , tantôt dans le champ
& tantôt fur les figures du revers. Cette recherche
ne s’accorde pas avec la célérité qu’exigé la
fabrication d’ ùne monnoie courante. Tous, ceux
qui auront étudié les Arts, & en particulier celui
du monnoyeur, fe rendront à. ces raifons fuggé-
rées par l’infpe&ion du travail particulier qu’exi-
geoit la fabrication des contorniates.
Elles fufïiront pour les faire exclure du nombre
des monnoies, fans que nous ayons à infifter longtemps
fur les têtes qui y font gravées. On pour-
roit objeéler que les médailles confulaires & les
médailles dés villes grecques portent, comme les
contorniates, des têtes de Héros ou de Rois fameux.
Nous répondrons que les Monétaires, dontlés Empereurs
ont quelquefois fuivi l’exempleen cela, ont
voulu àffürer l’illuftration de leurs familles,'en
confacrant à la poftérité la mémoire dès"Héros
auxquels elles apparcenoient , ou des faits glorieux
par lefqùels leurs ancêtres s’étôiënt rendus célèbres.
Les médailles‘Confulaires portent d’ailleurs
tous les caractères de la monnoie , ainfi que nous
l’avohs prouvé à leur article , tandis que les
contorniates n’en offrent aucune &c nous montrent
au contraire, par leùr fabrique, qu’elles n’oiit jamais
pu en fervir. Il faut appliquer le même rai-
forinement aux monnoies des villes grecques, qui
ont confacré fur ces pièces, mais fans en changer
la deftination , la mémoire des héros ou des hommes
illuftres.qüi étoient nés d'ans leurs territoires,
qui les âvoient fondées, réparées, embellies
ou relevées par des privilèges & des concef-
fions particulières.
Ce n’eft point affez d’avoir prouvé directement
que les contorniates n’ont jamais été des monnoies
} il faut encore fortifier nos preuves-en dé-
terminant le véritable ufage de ces médailles. Les
Antiquaires s’accordent avec nous fur prefque
tout ce que nous venons d’en dire. Ils ne fonç
partagés que fur leur deftination, qu’ils conviennent
cependant tous avoir été étrangère à la monnoie.
Jobert croyoit que les contorniates doivent
leur origine au même deffein qui a fait reftituer
les médailles. Examinant enfuite leur fabrique,
il les a attribuées à Gallien , qui reftitua jjles con-
féexations de fes pridéceffeurs. Mais cette opi-
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nîon eft ouvertement contredite par deux contorniates
de Métropolis en Ionie, ;qui font rapportées
dans le Mémoire de Baudelot, fur le prétendu
Solon des médailles & des pierres gravées.
Mahadèl écrivit en 1721 unMémoire fur lescon-
torniates. Il prouva évidemment, i° . qu’elles
n’ont jamafis été monnoie } 2°.; qu’elles ne font
pas du temps 'des Empereurs, ou des hommes
illuftrés dônt elles1 portent les têtes ', comrruî
Tàvoient cru Ducange & Sbanheim. L ’orthographe
des légendes fuffirôit feule-pour en convaincre 3
car le nom d’Homère qui accompagne la tête de
ce Poète y y eft écrit avec un Q. , au-lieu d'un O \
celui de Sallufte n’a qu’une feule L , contre l'ufage
conftant des inferiptions du temps de cet Hifto-
rien, & c . & c . D’ ailleurs le goût, h gravure , le
volume , les marques des ouvriers , ; le ftyle des
légendes, la forme des caraétères qui accompagnent
les premiers Empereurs fur les Contorniates
font abfojument les mêmes'que fur les médailles
du quatrième fiècle. Il faudrait être étranger à la
fcience numifmatique pour admettre une uniformité
auffi conftante depuis Alexandre-le-Grand
jufqu’à Honorius. Nous fommes en tout ceci du
même, fentiment que Mahudel } nous croyons
avec lui que les contorniates ont été fabriquées à
la fin du troisième fiècle £ & quelles ont ceffé
vers lé milieu du quatrième. Mais les contorniates
de Métropolis en Ionie , nous empêchent de fixer
avec cet Ecrivain, Rome pour le lieu de leur fabrication
3 exclüfivement à la Grèce.
Morel, Havercamp , & quelques Antiquaires
voyânt fur les revers dès contorniates , des chars,
des chevaux , dés courfes à pied, des cbaffês, des
pêches des luttes , dès combats d’animaux , &
d’aiitres objets relatifs aux jeux fcéniquês, ont
affeélé ces médaillons aux fpeétacles publics. Plu-
fieurs revers des côntomiates offrent cependant
des types abfolument étrangers à ces mêmes jeux.
Ils ont écrit de plus que les athlètes fameux y
fai foient graver ïur un côté leurs noms ou ceux
de leurs chevaux, avec des types analogues aux
fpeélacles du cirque. Ces athlètes ou ces aéfceurs
ont laiffé quelquefois l’autre côté du médaillon
fans type 5 mais ils l’ont ordinairement rempli
ayec les têtes & les noms des perfonnages illuf-
tres qui avoient vécu dans les .fiècles précédens.
Havercamp a cependant perdu de vue cette opinion
, pour laquelle il avoit jadis combattu, dans
fon explication d’un prétendu médaillon d’Alexandre
le-Grand } car il a cru reconnoître dans les
deux têtes qui font gravées fur un des côtés de
cette contorniate, l’Orient & l’Occident fournis à
ce conquérant. Mais ces têtes n’ont point de co l,
elles ouvrent d’ailleurs la bouche d’une manière
extraordinaire : ce fônt par conféquent des mat-
ques antiques.
Plus réfervé que ces Ecrivains, Baudelot a dit
que les noms placés fur les contorniates n ayoient