tibi dotici. . . . . . Qu&fo ut .ejus momine diptyçha &
apophoreta fufcipere dignemini , qui apparûtui léjiiS»
plu.ro. & pr&clara tribuiflis. Domina t & principi riopro'
auro circumdatum diptychum miß, C&teros àmicOS
eburneis pugillaribus G* caniftellis argenteis honorant...........
( K . 54. ) Ad te diptychum candidati ,
& apovhoreticum librarum argent!: duaruni • miß mus ,
approbare cupientes edicioni noftrè. te non t ànimO'
defuijfe.
É D O N E . Voye[ Æ d o .
•sCette princeffe fut changée, felon: Bocàee,
en chardonneret , qui déplore encore fon infior*
tune par un chant, qui, tout agréable qu'il e ft,
a pourtant toujours quelque chofe de lugubre.
On a raconté fa métâmorphofe autrement au mot
Ædo 3 & elle diffère encore au mot Pàndarée.
Les variations des poètes & des auteurs mythologues
permettent rarement de rapporter y d'une
façon uniforme , deux fois l'hiftoire du même,
perfonnage.
ÉDONIDES. On appelloit ainfi les bacchantes
qui célébr oient les m y Itères de Bacchus fur le
mont Edon > aux confins de la Thrace & de la
Macédoine. Voyez B a c c h a n t e s .
É D U C A , divinité qui préfidoit à l'éducation
de la jeunefîe.
E D U C A T IO N de deux enfans. Winckelmann
a publié dans fes monumenti inediti ( n°. 184) le
deflin d'un ancien bas-relief, fur lequel eft repré-
fentée l'éducation de deux enfans d'une naiffance
diftinguée. L ’un âgé de dix à douze ans, tient
un diptyque, codïcilli 3 ou une tablette double,
longue & aflemblée par une charnière. Un pédagogue,
demi-nud comme les anciens philofo-
phes, tient un rouleau, volumen, & parle à cet
enfant. Un homme portant un mafque tragique
à longue chevelure, le montre au même difciple.
Plus loin une femme couverte d'amples draperies
& affife, regarde un enfant nud de quatre
ou cinq ans, qu'une vieille femme, la nourrice
fans doute 4 lui amène. A côté de cette dame eft
placé fur un cippe hexagone un globe que deux
femmes touchent, & dont elles femblent expliquer
le méchanifme au petit enfant.
EDUCA TOR. C e mot défîgnoit chez les romains
un précepteur ou pédagogue. On le trouve
gravé fur un marbre, qui eft confervé à la villa
Albani. ( Muratori Thef, infcript, t o l l , I.)
D . " M . ; ,
M . t E R E N T I P A T E R
N I E X H . R . C I T E R I O R E
A E S O N E N S I A N . - X V 1 1 I
L X C I N I U § P: O L i Y T I M U S
1,1 B E R T . E T E D U C A T O R .
É D U L A j ‘Édulia ou Édufia , déefle qui préfidoit
aux viandes. C'étoit auffiL une des , déefles
protectrices de l'enfance : lorsqu'on févroit les
enfans , & qu’on commençoit a leur faire prendre
de la nourriture fojide, on faifoit de. leurs nouveaux
mets un facrifice à Eciule. ( T.erent. Phorm.
Donat. in• 1. J'cen. 1. act. & Nonnius Marcellus 6c
S. Augufl. de civitate D ei. IV . II. )
E F F A T ^4 ^ Termes particuliers dont les augures
fe fervoient pour 'défigner l'aétion de renfermer
le templum , ou lieu d'obfervation , dans
certaines limités. ( Varr. de ling. lat. V. 7. )
EFFERRI & ferri, expreflion des augures
pour défigner la confécration d’un arbre , faite par
la, chûte du tonnerre fur fon feuillage.
ÉGÉE, roi d'Athènes, fut père de Théfée. Lorf-
qu’il envoya ce jeune prince combattrë le mi-
notaure, il lui commanda expreflement d'arborer,
à fon retour , le pavillon blanc : Egée ayant vu
de defîus un rocher, où fon impatience l'avoit
conduit, revenir le vaiffeau de fon fils fans ce
pavillon blanc ( car Théfée avoit oublié l'ordre
de fon père ) crut que fon fils étoit mort j & ,
faas attendre d'autres éclairciflemens, n'éCoutant
que fon défefpoir, il fe jetta dans la mer. Les
Athéniens, pour confoler leur libérateur de la
perte de fon père, élevèrent celui-ci au rang
des dieux de la mer, le déclarèrent fils de Neptune
, 8c donnèrent fon nom à toute la mer, qui
s'appelle aujourd'hui l'Archipel. Voyez A n d r o -
g é e , M é d é e , T h é s é e .
É g é e de Cilicie. Voyez Æ gæ.
É G ÉO N , c eft le nom que les hommes donnent*
aü géant que les dieux appellent Briarée,
dit Homère : il étoit fils du ciel & de la terre,
& fut un de ceux qui firent la guerre aux dieux.
Il avoit, félon Virgile , cent bras & cent mains,
cinquante bouches & cinquante poitrines j il vo-
mifloit des torrens de flammes, 8c oppofoit aux
foudres de Jupiter autant d'épées 8c de boucliers.
Neptune ,
Neptune-, après l’avoir vaincu, le précipita dans
la m,er i mais s'étant enfuite réconcilié avec lui,
il l’admit au rang des divinités marines. C eft
du fein de la mer qu'il fecourut les titans contre
Jupiter.
É G É R IE , nymphe de la fprêt,d’Aride, qui,
félon Ovide, époufa Nuraa Pompilius , & qui
l’aidôit de fes corifeils dans le gouvernement.
Après la mort du roi, elle quitta le féjour de
Rome, retourna dans fa première retraite, où ,
aflifeau pied d’une montagne , elje^ verfoit fans
cefle des pleurslorfqù’enfin Diane, touchée
de l'afflièlipn d’une fppule fi tendre», la changea ;
en une foritainé, dont les eaux ne tarifent jamais. ■
Ovide feul a fait, ( met. 15. 547. ) d‘Egérie^ la
femme . .de Numa : les autres poètes, & même
lés hiftoriens' de Rome, racontent que Numa ,
pour faire croire que les loix qu'il dpnnoit aux
romains ^avoient quelque chofe de,divin, fei- ,
gnoit d’aller ç,onfulter la nymphe Egérie dans la
foret d’Aricie, 6c le vantoit d'avoir de fréquens
entretiens. avec cette divinité fur le gouvernement.
Denys d’Halicàrnafte ( WÊ1.0 ajoute «que Numa
>» prévoyant qu’on ne l'en croirait pas Çqr fa parole,
a» voulpt en donner des . preuves fi évidentes,
»» que les plus incrédules ne puftent révoquer en
»» doute fes converfations réglées avec Egérie., Il
„ fit un jour appellerait palais plufieurs romains,
m leur montra la fimplicité de fes appartemens,
,, où l'on ne remarquoit rien » ni de riche dans
»» les meubles , ni d'affeélé dans les ornemens ,
»» où l'on manquoit même des chofes les plus ne*
»». çeffaires pour donner fiir lé champ un grand
x> repas. Enfuite il lets congédia, & les invita à
»» revenir, le foir fouper chez lui. Les convies,
»» rendus au palais à l'heure affignée, il les re-
»? çoit fur de fupérbeslitsi les buffets.fe trouvent
»» garnis de vafes précieux, la table couverte
»» de toutes fortes de mets les plus délicats 6c
x» les .plus exquis , que nul homme , dans ce temps-
»» là, n'eût pu préparer dans un intervalle fi
»» court. La compagnie , furprife de 1 abondance
»» & dé la richelfe de tout l’appareilne d9uta.
„ plus qu’il n'y eût en effet une déefle qui l’aidât
»9 .de fes.avis, & dont il fuivît les confeilsdans
» la manière de gouverner ». L ’hiftorien qui ra^
conte ce prodige, n'en garantit pas la vérité j
car ;il ajoute tout de fu^te » cc ceu?t 911.1 ne
m mêlent rien de.Jabuleux dans l'hiftoire, difent
tque !cé fut un trait de la fagéfîe de Numa ,
39 de feindre qu'il avoit des entretiens avec la
d» nymphe , pour faire refpeéter fes loix , comme
-*> fi elles fulient émanées de la part des dieux».
Quoi qu'il en foit, les romains étoipnt fi perfua-
dés que Numa convérfoit avec Egérie , qu'ils
allèrent, après fa mort, dans la forêt d'Aricie,
horsTa porte Capène, pour la chercher j mais
n'ayant trouvé qu’une fontaine dans le lieu où
fe rendoit ce prince, ils publièrent la mé^mpr-
Ânùqiiités , Tome II,
phofe de la nymphe en fontaine. Cette forêt
ayant été depuis appellée lucus cameenarum y bois
des mufes, quelques romains difent qu Egerie
étoit une des mufes & non une nymphe.
É g é r i e , une des nymphes qui préfidoient aux
accouçhemens , félon Feftus, &que les femmes
enceintes invoquoient dans : leur groflefle, afin
quelle leur procurât une heureufe délivrance. On
croit que ce n'eft qu'un furnom de Junon, qui
exprimoit fa fonction.
ÉGERSlS-, .èhanfon des grecs pour je lever
des .nouvelles;mariées. Eyepr/? fignifie reveil.
ÉG ESTA , en Sicile, ou Segefta. ErESTAiON.
Les médailles autonomes < detcette ville font :
RRRR. en bronze. Pellerin.
O . en o.t>! . . j
O . en argent., /
Quelques; auteurs lui attribuent les médailles
; d’Afpendus, avec fa légende extraordinaire.
Cette ville a fait frapper une médaille impé«-
riale grecque en l’honneur d'Augufte.
É G E S T E j fiHe de Hippotas,, noble Troy en,
i fut envoyée, en Sicile par fon père, de peur
! qu'elle ne fût, expqfée au monftre que Neptune
! avoit .fiiftité; pqur. punir Laomédon.. Crinifus*
; fleuve dé Sicile, en devint amouyeux, & .fe
t changea en ours , pour la féduire. Egejle devint
| mère du fameux A ce fte , qui régnoit en Sicile
! lorfqu’Énéç .y ; pafla , après la ruine de T ro je .
: Voyei AcESTE, C R IN ISU S .
ÉG1A L E , une des trois grâces, félon quel-
j que s-anciens écrivain^. Voye^ G r â c e s ./. .
É G IA L É E , fille-d'Adraftp, roi d'Argus, étoit
femme de Diomède, qui , étant fils d eTydée &
de Déïpile , , fille d'Adrafte , devint aufli gendre
d’Adrafte. Égia/ée fut fi déréglée dans fes moeurs ,
que l’une; des, imprécations d’Ovide contre Ibis ,
fuit- de lui fouhaiter une. femme femblable à
Égialêe , bru de Tydée. Dn dit. que ce goût
: pour la proftitution lui fut infpiré par Vénus,
î en punition de la bleflure que Diomède avoit
: faite au bras de cette déefle. Elle s'attacha
entre autres à Cyliabarus, que d'autres nom-,
ment Comète, fils de Sthélénus, auquel ce roi
avoit laiffé l'intendance de fa maifon, 5c le
gouvernement de fon royaume, pendant qu'il
feroit au fiège de Troye. Non contente de déshonorer
fon mari, elle attenta à fa v ie, dès qu'il