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E u bée , une des maîtreffes de Mercüre , dont
elle eut un fils, nomméPolybe , père deGlaucus,
dieu marin. D autres la font femme de Polybe, '
dont elle eut Glaucus. Voyez G lau cu s .;
EU BO U L IE , ou la déeffe du bon- confeil,
a volt un temple à Rome , félon Plutarque. Son
nom eft grec, 8c compoféde eu, bien, de
confeil. •
E V B U L E U S , un des trois Diofcures, -dit
Cicéron , de ceux qu’on furnommoit Anaces
fils de Jupiter 8c de Proferpine : ils étoient nés
à Athènes. Voyez Dioscures,
E Û C A R P IA , en Phrygie. e y k a pi iegn &
EYKAPTIEIA.
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRR . en bronze.
O . en or.
O . en argent.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur de Domna , de Ma-
cr in , de Maximin, de Gallus, d’Antinoüs.
EU CH É C R A TE S, jeune theflalien, étant venu
à Delphes, pour confulter la Pythie, la trouva
ri belle, qu’ il en devint amoureux , 8c l’enleva.
Depuis ce temps, pour prévenir de pareils acci-
dens , on fit une loi , q i| | l’avenir la Pythie
feroit toujours choifie d’un âge au-deffus de cinquante
ans. Voye% P y t h ie .
EUCLABRIS y nom que les prêtres de$ romains
donnoient à la table fur laquelle on plaçoit la
Yidime égorgée, pour examiner fes entrailles.
E U C R A T E , une des cinquante Néréides ,
félon Héfiode.
E U C R A T I D E S le fils, roi de Ba&riane.
EYKPATIAOY.
Ses médailles font :
R R R R . en argent.
O . en or.
O . en argent.
E U D ÉM O N IE , en grec EuJèsl/tou* , déeffe
de la félicité. Voysz Félicité.
E U D O C IE , époufe d’Arcadius,
JE.HA Eu LO Cl A A u GU S T A*
E V E
Ses médailles font :
RRR. en or.
RRR. en argent.
R. en P. B.
EUDORF,, une des Océanides, fille de l’Océan
8c deNTéthis
Eudore, une des feptHÿades, fille d’Atlas.
EU D O X IE , époufe de Théodofe IL
J E L IA Ë u D O X lA A u G U S T A*
Ses médailles font :
RRR. en or.
RRR. en argent.
R., en P. B.
Eu do xie II. femme de Valentinien I 1L
L ic in ia E udoxia A ugusta.
Ses médailles font :
R R R . en or.
O. en argent 8c en B.
E V E C T IO N S j eveêiionés ; c’étoit une per*
million écrite de l’empereur, ou des gouverneurs,
ou des premiers officiers, fur laquelle on pouvoit
courir la pofte 3 fans bourfe délier. On préfentoit
cette permiflion à toutes les ferions. Si le chemin
conduifoit au lieu de la réfîdencê d’un gouverneur
, il falloir avoir l’attention d’aller chez cet
officier faire, ratifier fa permiflion., qui marquoit
8c la durée du voyage, 8c le nombre des chevaux
accordés au voyageur. Il y eut un temps où les
gouverneurs même avpient befoin d’ un billet de
franchîfe, figné de l’empereur, ou du préfet du
prétoire , ou de l’officier appelle dans, le palais
magifier ojfîciorum.
ÉVÉMÉRION , un des dieux de la Médecine
chez les ficyoniens, qui l’invoquoient tous les
jours après le foléil couché. Son nom fignifie celui
qui vit hèureufement j mais, il eft. pris ici dans
une lignification aétive , 8c marque l ’auteur même
du bonheur, celui qui porte bonheur, celui qui
fait vivre heureufempnt. F -o ye^ TÉ l e s p h o r e . Son
nom eft formé de «» 8c de ï i A f l jour heureux.
É V ÉN EM EN T "■ ( bon-). Voyez B o n u s -
e y e n T U S.
É V E N T A IL , Jiabellum,
E V E
C ’eft le nom qu’on donne ordinairement a des
èfpèces de feuilles qu’ on voit dans ia main de plu-
fieursfigures furies monumensantiques. Les chinois
fe fervent encore d’éventails qui ont la forme d une
feuille ( Lambec, comment. bibi. Vind. ).
Il eft confiant que les anciens connoiffoient
l ’ufage de \éventail : Athénée (lib. 6 , cap. 16. )
8c le poète Nonnus ( Dionyfiac. lib. i l 3 pag. 345. )
en font mention. Dans une comédie de Terence,
Ch&rea raconte à Antiphon comment, apres s etre
déguifé en eunuque, pour pouvoir entrer dans
l’ appartement de T hais , les femmes de cette cour-
tifanne lui ordonnèrent de prendre un éventail pour
agiter l’air, lorfqu’elle fe mit au bain ( Eunnuch.
att. 3 f i . y. ). Ovide , en parlant des foins 8c des
attentions néceffaires pour plaire aux femmes , dit
qu’on a fouvent obtenu leurs bonnes grâces pour
les avoir rafraîchies avec un éventail. Il eft encore
parlé de l’éventail dans Plaute , dans Martial
, dans Properce 8c dans Claudien. L’éventail
des anciens étoit fait de feuilles d arbres' ou de
plumes de paon. On voit dans les peintures d'Her-
culanum ( tom. 3. tav. 29. ) un jeune homme qui
en porte un de cer.te dernière efpèce;,8c dans
le calendrier de Ëambeccius le mois d Août , re-
préfenté fous la forme d’un jeune homme qui boit ,
tientauffi un éventail de plumes depaon.L éventail
fefvoit à fe donner d s l air , a chafier les mouches,
peut-être à fe garantir du foleil- Il ne faut pas
cependant le confondre avec l’inftrument nommé
'ZKictéiov par les grecs , 8c Umbella par les latins.
C e dernier avoit la forme de nos parafols. Véventail
était regardé en général comme un inftrument
de molleffe; il devenoit néanmoins utile pour écarter
les infe&es, quand on dormoit l’après-midi
dans les pays chauds fur des lits expofés à l’air.
Il y a beaucoup d’apparence que c’ eft un éventail
qu’on voit dans la main de celui des Amours ,
qui eft le plus voifin de l’hermaphrodite , fur un
beau camée du palais royal ; la forme en eft affez
femblable à une feuille de lierre : cependant,
il'ne faut pas toujours prendre pour des éventails
ces fortes de feuilles qu’on voit dans l'a main de
plufieurs figures fur les monumens. (pierres gravées
du duc d!Orléans. I. p. 1 1 2 ).
EVENU S. Voyez Idas 8c M arpesse.
E V È R E , père de Tiréfîas.
É VERG È TE , furnom qui fignifie bienfaiteur
ou bienfaifant 3 8c qui a été donné à plufieurs
princes. Les anciens donnèrent d’abord cette épithète
à leurs rois , pour quelques bienfaits infignes
par iefquels ces princes avoient marqué ou leur
bienveillance pour leurs fujets, ou leur refpeét
envers les dieux. Dans la fuite quelques princes
prirent ce furnom pour fe diftinguer des autres
princes qui portoient le même nom qu’eux. Les
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rois d’Egypte, par exemple, fucceffeurs d’A lexandre,
ont prefque tous porté le nom de Pto-
lémée 3 ce fut le troisième d’entr’eux qui prie le fur-
nom dUvergete^ pour fe diftinguer de fon père 8c de
fan ayeul, 8c cela, dit S. Jérôme, parce qu’ayant
fait une expédition militaire dans la Babylonie, il
reprit les vafes que Cambyfe avoit autrefois enlevés
des temples d'Egypte , 8c les leur rendit.
Son petit-fils Ptolémée Phifcon, prince cruel 8c
méchant, affedta auffi le furnom d’évergïte ;
mais fes fujets lui donnèrent le nom decakergete 9
c’eft-â-dire, malfaifant. Quelques rois de Syrie ,
' quelques empereurs romains, après la conquête
l’Egypte, 8c quelques fouverains, ont été auffi
furnommés évergetes , comme il paroît par des médailles
8c d’ autres monumens.
É V E R R IA T EU R ; c'eft ainfx qu’on appelloît
l ’héritier d’un homme mort; ce nom lui venoit
d’une cérémonie qu’il étoit obligé de faire'après
les funérailles,- 8c qui, confiftoit à balayer la maï-
fon, s’il ne vouloit pas y être tourmenté par
I des lémures. C e balaieraient religieux s’appelloit
! everrA, mot compofé de la prépofition ex 8c du
verbe verro, je balaie.
EUFÉMIE , époufe de Juftin I.
Æ l ia M arciana E ufemia A ugus ta «
, 5 Ls médailles font :
RRRR. en or.
O. en argent 8c en B.
Quoique les antiquaires aient attribué à Eu*
fémie3 femme de Juftin, les médailles d’or qui
1 nous font parvenues- avec les noms d’Ælia Mar*
ciana Eufemia , il n’eft pas abfolument certain
qu’ elles foient de la femme de ce prince. On peut
les donner avec quelque fondement à Eufémie ou
Euphéniie, fille de l’empereur Marcien , 8c femme
d’Anthémius, empereur d’Occident, laquelle a
porté la qualité d’Augufte, 8c à qui on a fans
doute frappé des médailles. Le nom de Marciana
peut même faire fixer l’opinion en fa faveur.
ETTAMIA, fêtes ou jeux confacrés'à Pluton ,
en mémoire de fon mariage avec Proferpine. Il
en eft fait mention fur une médaille de Vefpa-
fien, frappée en Égypte.
E U G E N E , tyran fous Théodofe L
E ugeniu s A ugus tus .
Ses médailles font :
RR. en or.
R. en argent.
R R R . en P. B.
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