
Igfc CLE
fur le premier çonfulat de Stélicon ( i l . 6. ) :
Princîpio. magni eufios Ciementia mundi ,
Qu&joyîs incoluit ^onpm, que, tem.per.at ethram
Frigoris & Flamme m.ediam3 qu% maxima natu
Coçlicolum, (nam. prima chaos Ciementia folvit
Congeriem miferata rudem3 vultuque ferenp
Pifçulfi tenehris. in hicem feculafudU).
H&c dea pno templis. , & thure calenfibus aris
XV fruitur.
Il dit ailleurs {de Conful. Manl. n. 167.) .•
Nonne vides 3 ut no fi.r a for or Ciementia trifies
Obtundat gladios.
La bafe de la fiatiie de la Clémence: étoit dans
Athènes un lieu d’afyle.
C LE M M A T E RB S , vafes. à boite 3 petits ,
creux, fans pied & fans oreilles. Athénée (lib .
x i . ) tn fait mention, & dit qu’ils fervoient aux
Galles confacres a Cybele. défignent en
grec des fàrmens ; & l'on peut conje&urer ,
d’après l’étymologie , que les clemmateres en
étoient ornés. '
CLEÔ. Voye% Thétis.
CLEOBIS. Jfoye^ Biton. Ces deux frères,célèbres
par leur piété filiale, avoient à Argps(P^-
fan. I. 1. p. 1 y y 0 deux fiarues de marbre. On les
voit fur une pâte antique du baron de Stofch
( ir.-clajfe, n°. 17 .) , traînant fur un char au
temple de Junon leur mère décrépite. Béger à
publié un defiîn de ce même fujet ( Spicileg.
Ant. p. 147. ),
GLEOBULE. V-oye£ Cléopâtre.
C LÉODÉE, fils d’Hyllus, petit-fils d’Hercule,
fut un des héros à qui la Grèce érigea des monu-
mens héroïques (Herodot. /. 7. ).
CLEODICE, femme d’Himère. Voye? Him er e,
CLÉODORE, Nymphe qui fut aimée de Neptune
, dont- elle eut Parnaffe ( Paufan. lib.. 1.0. ) .
Voye% Cléopompe , Parnasse.
CLÉODOXÂ , une des fept filles de Niobé,
qui périrent par la colère de Latone , félon
Àppollodpre.
CLÉOMEDE d ’À f f y palée , était fi. vigoureux
& fi for t, qu étant entre un jour dans une école,
dont le plancher étoit foutenupar. un fort pilier,
d’un coup de^pping il renyerfa le pilier, &
écrâfa une troupe d’enfans qui étoient dans cette
école. Sé voyant enfuite pourfuiyi par les parens,
il fe jeta dans un coffre, qu’on ne put jamais
ouvrir fans le mettre en pièces ; mais pn n’y
trouva plus Clêomlde. On eut recours, à l’oracle
C L E,
pour le confulter fur cet événement, 8c la Pythie
répondit que Clcoméde étoit le dernier des de miteux
En cohféqu,énce de cette réppnfe, les
Grecs érigèrent à Cléoméde des monuméns héroïques.
Plutarque rapporte cette fable à l’ocçaCoa
de î enlèvement de Romulus dans le ciel, 8c met
ces deux fables fur le m,ême niveau ( Paufan. la
Eliac. ), " ' " ' ' ‘ ‘ ' v
CLE ONÆ 3 dans l’ Argolide. kàecï.
Les, médailles autonomes de cette ville fo»t :
R.RRR. eu bronze.
O. en ori
O. émargent.
Cleonæ , dans I’Achaie. KAEi^Al^N.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur de Commode , de
Domna, de Caracalla, de G é ta, de Plautille.
CLEOPATRE, femme d’Antiochus V I I I , roi
de Syrie.
Les médailles fur Iefquelles elle eft jointe à
Antiochus V I I I , font :
RRR. en argent.
C. en bronze.
O. en or.
C l é o p â t r e , femme d’Alexandre Bala., roi
de Syrie.
Ses médailles font :
R RRR. en bronze.
O. en or.
O. en argent.
C l é o p â t r e avec Juba, fils, fon époux, roi
de Numidie.
Ses médailles font :
RR. en argent.
RRR. en bropzç.
Ô. en or.
Cléopâtre feule.
Ses médailles font :
RRR. en argent.
RRR. en bronze.
O. en or.
C l é o p â t r e I I , mère de Ptolémée VIII 8c
de Ptolémée IX , roi d’Egypte. ba^SJAISSHS
K A E O r iA T P A S . .
Ses médailles, font :
RR. en bronze.
O. en or.
O. en argent.
C l é o p â t r e , dernière reine d’Egypte.
G L E Q P A T R A R E G I N A REGUM F lL lO R I/M '
R ; E G ü M .
Ses médailles font: t ■ ^
RRR. en o r , fuppofé qu’on en. trouve indubitables.
RR. en: argent.
RRR. en, médaillons d’argent, au revers d’Antoine.
C L E
Tl y a un coin faux qui eft différent des Ciïbo-
p hoF éS :
RR-, eti M. B. latin, ou d’Egypte.
RR. en P. B. latin y ou d’Egypte.
DeüXfiatuès de Fèrntné couchées, Tuhé au Belvédère
8c l’autre à la Vïllà-Mëditis, portehtle no'md'e
Cléopâtre, par.cequ bn a pris leurs bracelètspour'dès
Ferpfeiis, Elles repréfêntênt Vraifemblàblémënt des
nymphés èndofiftiès, ou le repos dé V énus, ainfi
qu’un favant l’à obfervé il y à long-tè'fùS {'Steph.
Pigh. in Sckotti Itih. Itaî.y. 326.). On dit cependant
que Cléopâtre fut trouvée morte dans un'e
attitude pareille ( Galen, ad Pïf&n. de iherïaca ,
c. 8 - p. 941 .Edit. Charter, t. 13* )• P u réfte , la
tête de la première figure n’à rien dé remarquable 5
elle éft mêtne un peu dé tr’aver's. La.tête de là
feeonde, que qUélqtrês-uns vantênt comme une
merveille dé l ’à t t , &r qu’ils compàreht aux plus
belles têtes de l’antiquité (Richardfôn , Traité de
la Peint. 1 .1 . p. 106. ) , eft indubitablement moderne
, 3c de la main d’un attifté qui n’à jamais
eu d’idée nétté , ni du beau de la natüre, ni
de celui dé î’art. Au palais Odéfcaic'hi on voyait
autrefois une figuré absolument reifèmblantë a céî-
les--là, 8c comme elles aü-deffus dé la grandeur
naturelle j elle a paffé en Efpâgne avec les autres
fiatties du même cabinet ( Hifi. de VAri. /m 6.
ch. 6i)- -
C léo pâ tr e ou Cléobule , fille de B or éè &
d’Orithye, femme de Phinée.
C léopâtre , femme de Méléagre. Voyeç Âi-
c yon e , Méléagré.
CLÉOPOMPE, père dê Parnaffe» Voye^ Pa r -
n a s sE; ■;
.CLÉOSTRATE , jeune homme de Thefpie
en B.éotie, qui la délivra, par fa mort, d’un
monftre, auquel il faîloit donner .tous les ans
un jeune homme à dévorer. Voye\ T hespie.
CLEPSIAMBE. Héfychius 8c lesautres Lexicographes
grecs difent quece mot défignoit dans le
poète Alcman des chanfons particulières, ou de
petits poèmes que l’on chantoit en certaines occasions
particulières. -
GLEPSIANGOS-. Arifioxène mettoit, félon
Athénée , le clepfiangos au nombre des inftrumens
étrangers aux Grecs, telsquele phoenix, le peéîtis,
là magade, la fambuque, le trigone, le fcindapfe
& l’ennéaeorde.
CLEPSYDRE. Ayant trouvé les cadrans Polair
e s , les anciens ne poffédoient pas encore le
moyen de mefurer toujours le. tems 3 car ils ne
pouvoient s’en fervir que dans le jour 8c par un
tfems ferein. Pour y fuppléer dans la nuit & dans
Pabfence du foleîl, on inventa la clepfydre., efpèce
de fablier, dans lequel l’eau produifoit le même
effet que le fable a produit depuis. Les Egyptiens
paroi fient en avoir été les inventeurs. Horus- .
Apollo ( Hierogl. cap. 15. ) dit que les prêtres de- <
C L E S 7
Cette nation 'employaient, pendant la nuit, des
hydr’ofcopes , ou horloges à eau, pqur faire leurs
obfervations afironomiqués. Il ajoute qu’ elles fé
Vuidoient exaftèment en un jour équinoxial 5 ce
qui paroît moins extraordinaire que la formé
bizarre donnée à ces machines par les prêtres
égyptiens, c'étoit celle d’un finge qui urine.
Les Grecs reçurent probablement des Egyptiens
la çannoifiûnce des, cUpfydres , avec celle
des autres arts. Les Athéniens s’en fervoient
dans l ’aréopage, pour mefurer le tems que dévoient
employer les avocats de l’accufé 8c de
l’aeeufateur. Un officier, nommé Ecpuâ'ap 3 avoir
l’infpeXïo'n des chpfydres, ‘8c annonçoit la fin
du tems accordé. Les avocats avoient foin de
n’en pas perdre un feul inftant j 8c nous voyons
dans Démofihène 8c les autres orateurs grecs ,
que Ton fufpendoit l’écoulement de la clepfy-
dre , pendant qu’ils lifoient ou faîfoient lire les
loix qu’ils citoient, ou quand il furvenoit quelque
affaire étrangère à leurs caufes. L ’on voit
aufiï dahs ces orateurs, qu’il étoit permis à celui
dont lé plaidoyer n’avoit pas rempli tout lé tems
accordé par Tufage , d'en céder le refie à un
aut're'ofâteur, c’eft-à-dirè , dë lui céder urie partie
de fon eau : rZ üJ'uti 3 difoit le premier, t<o
tpcct) TiaKtiTU.
Si Ton en croit'Pline (/. 7. c. 60. ) Scipiotl
Nafica inventa les clepfydres à Rome : Tune Scipiô
Nafica , coliega Lünatis prirfiüs aqua divifit horas
Àquè noctium àc dierurn. Mais la fuite de Cè paf-
fagé fait voir qu’il s’y agit d’ une clepfydr'e
publique : Idque horologiuni fab te Ho dicavit ,
anno urbis y 9'ƒ .‘ ta’mdiu poplili romani indifer’eta
lux fuit. Les orateurs ne parlèrent bientôt plui
à Rome, comme à Athènes, que pendant un
efpace de tems mefuré par la clepfydre+Czt ufage,
: qui étoit appelé diftio ad clepfydram, caufa lai
I corruption de l’éloquence, félon Qumtilien (x//*
| 6 .) 3 8c félon l’auteur du livre de l ’Orateur (Ci.
| 38. n. I.).
On employa dans les armées romaines la clep-
fydre , pour méfurèr les veilles de la nuit. Le
primipilè obfervoit Cette machine, & annonçoit
les différentes veilles. Céfar fart mention des
rrtefures d’eau dans fes commentaires (de Bell.
; GalL v. 13. §. 4. ) : Nos nihil de eo percuncta- i tionibus reperiebamus , nifi certis ex àqua men~
! furis breviores ejfe noéies , qiiam in continente
; vidébamus.. Végèce parle exprefiément des clepfydres
militaires ( 1 i l. 8 .) Idée? in quatuor panes
ad clepfydram funt divift vigilis 3 ut non ampli us
: quam tribus horis noEturnis necejfe fit vigilare.
L’ Egypte, qui avoir vu paroître les premières
, clepfydres, les vit auflï perfeXionner_par Ctéfi-
bius d’Alexandrie, qui vivoit dans le fécond
fiècle avant Jéfus-Chrifi, fous le règne de Ptolémée
Phyfcon. Ce maehinifte célèbre fit mouvoir
, par là chûte de Teau des clepfydres , des
roues dentées * qui communiquoisut leur moi*-