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L in. Syfl. nat. èd. X , g. ç8. fp* 4I png. ftià'i
Il eft à-peu-près de la grandeur de notre char-
!'donnent : la tête, le derrière du cou &. le dos ,
font d’un cendré tirant fur le noir ; la gorge & le
devant du cou, font blancs ; la poitrine eft roufle ;
le refte du deffous du corps eft blanchâtre ; les
ailes font noirâtres, traverfees de trois raies , une
roufle, une noire & une blanche ; la queue eft
d’un cendré noirâtre ; le bec eft brun. Cet oifeau
fe trouve en Suède dans la province de Weftro-
botnie. Genre XXXIIe.
C h a r d o n n er e t d’Amérique. Br is s . tom. III9
pag. 64.
C a t . tom. I , pag. pl. 43. Voye\[ C h a r d o n neret
jaune.
C h a rdo n n er e t de Canada. Pl. enl. 202,
fig. 2. Voyeç C h a r d o n n e r e t jau n e .
C hardo nn er e t de Suède. B r is s . tom. 111,
pag. 6^. Foye^ CHARDONNERET A QUATRE
JR A IE S .
C h a rdo n n er e t jaun e .
Chardonneret de Canada. Pl. enl. 202. fig. 2.
Chardonneret d’Amérique. Br is s . tom. 111 9
pag. 64.
Idem, C a t . tom. I , pag. 43. Pl. 43.
Cet oifeau eft à-peu-près de la groffeur du ferin,
un peu plus petit : le deflus de la tête , les ailes,
la queue font noires ; mais l’extrémité des grandes
couvertures des ailes eft terminée de blanc, & les
pennes moyennes font bordées de la même couleur
; la queue eft aufli terminée de blanc ; le refte
du plumage eft jaune - clair ; le bec , les piçds &
les ongles font blanchâtres : on le trouve dans
l’Amérique feptentrionale. Genre XXXIIe.
C h a r d o n n e r e t v e r d ou Ma r a c a x a o .
B r is s . tom. V I , fuppl. pag: 70.
E dw. tom. I I I , pag. CXXVlll 9 pl. 128.
Cet oifeau , du genre XXXIIe , eft. de la
groffeur de notre chardonneret. Il a la partie anterieure
de la tête &. la gorge rouges, une tache
bleuâtre entre l’oeil & le bec ; le derrière de la
tête, du cou & le dos, jaunâtres ; les grandes
pennes des ailes, noires en plus grande partie, &
les couyertures du deflus des ailes verdâtres ,
bordées de rouge ; la queue eft de cette dernière
couleur; le deffous du corps eft verd-d’olive
rayé tranfverfalement de brun ; le bec eft rouge &
les pieds font gris.
La femelle a le bec d’un jaune-clair ; le deffus
de la tête & du cou cendré ; la queue brune,
bordée en dehors d’un rpuge vineux ; les pieds
font couleur de chair.
M. Edward qui a indiqué cet oifeau, ne dit
pas ou il fe trouve. ' .
CHARPENTIER.
Ce terme eft le nom générique fous lequel les
Colons défignent lès pics en Amérique. Le nom
de charpentier eft particulièrement affe&é à Saint-
Domingue au pic que M. de Buffon a nommé
vie rayé. Voye1 Pic r a y é de Saint-Domingue»
C H A
CHARPENTIER JAUNE. Foye^ P lC JAUÏffi
Cayenne,
CHASSE.
La chaffe eft l’art de prendre les quadrupèdes!
ou les oifeaux : ils tombent en la puiffance du
chaffeur vivans ou morts, fains ou bleffés , fuivant.
les moyens qu’il emploie : il les tue ou les bleffe
avec le fufil, le couteau de chaffe , &c. : plufieurs
efpèces de pièges leur donnent aufli la mort ; ils
fe bleffent feulement en tombant dans d’autres , ÔC
il eft différens moyens de les prendre vivans fans
leur caufer d’autre mal que de les priver de la
liberté. Un traité complet fur la chaffe contiendroit
donc la defcription des armes , des pièges , & des
moyens qu’on y fait fervir. Ce feroit une première
divifion de la chaffe ; la fécondé feroit relative aux
animaux que l’homme a dreffés, inftruits à eu
pourfuivre d’autres pour Ion profit ou fon amu-
fement : ce font les chiens & les oifeaux de proie.
La chaffe qui fe fait avec des chiens fe nomme
venerie ; celle dans laquelle on emploie les oifeaux
de proie , s’ a.pçé\\Q fauconnerie. L’un & l’autre de ces
mots ne défigne pas feulement une forte de chaffe ,
mais encore tout ce qui y fert ; ainfi par faucon-
nerie on n!entend pss feulement la chaffe à l’oifeau ,
mais tout ce qui eft relatif, par confequent le
fauconnier ou celui qui inftruit,' qui foigne , qui
mène à la chaffe les oifeaux de proie ; fon art
en général , lès moyens ôc les inftrumens qu’il
emploie.
Le mot venerie ne s’applique qu’à la chaffe des
bêtes fauves, dans laquelle on emploie un grand
nombre de chiens. Celle du loup a un nom par*
ticulier, celui de louveterie. Ces mots venerie ,
fauconnerie 3 louveterie, défignent moins cependant
une certaine chaffe en elle - même, que ce qui y
fert : car on dit la chaffe du cerf 9 du héron, du
loup 9 mais par le mot de fauconnerie, par exemple,
on entend fauconniers , les oifeaux de proie 9 &
tout ce qui fert à les dreffer , les entretenir &. les
faire yoler.
La chaffe au menu gibier , comme lièvre 9
perdrix, fe divife , quant aux chiens qu’on y emploie
fuivant leur efpèce : ainfi l’on dit la chaffe
au chien couchant, au levrier, &c.
On divife de .même la chaffe qu’on fait par le
moyen des oifeaux, à raifon de leur efpèce, la
çhaffe à Vautour, au gerfault 3 &c. .
La chaffe reçoit encore quelques noms différens,
félon les animaux qu’ôn a intention de prendre ,
les moyens dont on fe fert, l’heure à laquelle on
çhaffe. Ainfi par rapport aux bécaffes, on va à la.
pafféç 9 par rapport aux moyens , fi , ayant difpofé
fiir un arbre des rameaux couverts de glu, on y
attire les petits oifeaux par les cris réels ou imités
d’une chouette , c’eft la pipée.
Si l’on chaffe le matin, c’eft la rentrée ; fi ç’eft
le foir, c’eft l'affût ; nous ne devons parler que
de la chaffe des oifeaux. On les chaffe en général
au fufil;‘les oifeaux de proie ? les plus grands fur*
tout à
C H A
tout j peuvent fe prendre au piège ; on prend au
filet, • à la giu, au lacet, au c o le t, beaucoup
d’efpèces de petits oifeaux; quelques efpèces de taille
moyenne , plufieurs efpèces d’oifeaux d’eau. On
chaffe avec les oifeaux de proie 9 la perdrix , le
canard , la pie , le héron , la grue , &c. Fbye^
par rapport à la chaffe de chaque efpèce d oifeaux
& la manière de les prendre , lorfqu’il y a quelque
chofe de particulier , l’article concernant ces efpèces.
Voye\ aufli les articles concernans les différentes
efpèces d’oifeaux de fauconnerie ; comme
faucon, autour,gerfaut &c. Enfin, Voyelles articles
relatifs aux moyens employés pour prendre les
oifeaux, comme filet, pantière9. trainaffe , nappe,
canardière ,pipée 9 appeau , chanterelle 9 lacet 9 S i c .
CHAT-HUANT.
PL enl. 437.
Briss. tom. 1 9 pag. 500C
Brown-owl 9 common brown-owl, common jvy-
owl, lïch-owl, fcrith-Qwl, & c . en Anglois.
Kinder-melcker, hrand-eule 9 f io c k - e u le , Sic. en
Allemand.
Strix, par la plupart des auteurs, en Latin.
Le chat-huant eft un oifeau de nuit, du genre
XIIe ; on. le confond affez fouvent avec l’effraie, à
caufe de quelque rappport dans leur plumage : mais
le chat-huant eft plus grand. On ne le trouve que
dans les bois ; l’effraie , au contraire , habite les
tours, les anciens bâtimens & même dans les
greniers des châteaux, des fermes, dans les granges,
&c. : le premier a un cri moins perçant, plus
filé, ho ho, ho ho ho ho ; le fécond un cri plus aigu,
plus aigre, gre,grei.
Le chat-huant à du bout du bec à celui de la
queue, quatorze pouces , deux pieds huit pouces
de vol ; fes ailes pliées atteignent, à un pouce
près , à l’extrémité de fa queue ; le fond du manteau
ou du deffous du corps, eft un roux ferrigineux
tacheté fur le milieu des plumes de noir-& ondé
de lignes brunes tranfverfales, peu apparentes &
en zigzags ; il y a quelques taches blanches fur le
fommet de la tête , fur les plumes fcapulaires, &
à l’extrémité de la plupart des grandes couvertures
des ailes ; la gorge, lé devant du cou & tout le
déffus du corps, ont le même fond que le man-
- teau , varié de même de taches noires, oblon-
*pes, fituées au milieu des plumes, & de raies ,
egalement noires & en zigzags ; mais ces taches
font plus grandes , plus apparentes en - deffous ,
qu’elles ne le font en-deffus du corps : la première
des pennes de l’aile eft la plus courte, & la quatrième
la plus longue ; les ailes & la queue font
variées alternativement de bandes brunes & de
bandes rouffes : les plumes décompoféês qui entourent
les yeux , font d’un gris - fale ; l’iris eft
bleuâtre ; le bec d’un jaune-verdâtre ; les ongles
de couleur de corne.
L’efpèce du chat- huant .eft non- feulement répandue
dans, toute les .contrées de l’Europe , mais
Hijloire Naturelle, Tome 1.
C H A î S 5
elle a été trouvée , ou du moins une variété qui
en diffère bien peu, dans l’Amérique méridionale.
M. le comte de Buffon cite un chat - huant qui
m’avoit été envoyé de Saint-Domingue ; lorfque
je le fis voir à M. de Buffon , nous n’y trouvâmes
de différence qu’en ce que le manteau avoit un
ton de couleur plus foncé , que le roux - ferrugineux
du deffous du corps étoit aufli d’un coloris
plus fort & prefque fans taches. On avoit envoyé
deux pareils ùhat-huants à une perfonne qui avoit
une habitation à Saint-Domingue, oh elle avoit
donné mordre à fon régiffeur de lui faire paffer des
oifeaux; cette perfonne me fit préfent d’un des
deux chat - huants ; je rapporte ce fait pour qu’il
ne refte aucun doute que ces chat-huants fe trou*
vent à Saint-Domingue.
Chat- huant blang de la Baie d’Hudfon.T
Briss. tom. 1, pag. 522. Voye^ Harfang. ,
Chat-huant cornu. Voye[ Hibou.
Chant- huant de. Canada. Briss. tom. I
pag. 5 1 8 . Pl. XXXVllyfig. 2 . Voyei Chouette
; de Canada.
Chat-huant de Cayenne.
Pl. enL 442. •
Cet oifeau n’a été encore indiqué que par M. le
comte de Buffon; qui le décrit dans les termes
fuivans:
« I l eft de la grandeur du chat-huant , dont
»-cependant il différé par la couleur dés yeux
» qu’il a jaunes > enforte qu’on pourroit peut-être
» le rapporter également à l’efpècé de l’effraie ;
» mais dans le vrai, il ne reffemble ni à l’un ni
» à l’autre , & nous paroît être un oifeau diffé—
» rent de tous ceux que nous avons indiqués :•
» il eft particulièrement remarquable par fon plu-
» mage roux , rayé tranfverfalement de lignes en
» ondes brunes & très - étroites , non - feulement
„ fur la poitrine & le ventre , mais même fur le
» dos ; il a aufli le bec couleur de chair & les
» ongles noirs ».
J’ajouterai à cette defcription, que d’après la
planche à- laquelle M. de Buffon renvoie, les
plumes décompolées qui entourent les yeux de
cet oifeau , font noires: fuivant la longueur de leur
tige , & que les barbes font d’un blanc-fale.
1 II me paroît d’autant plus vraifemblable que cet
oifeau eft une variété de l’effraie, que ce dernier
fe trouve très - communément à Cayenne , & y
diffère bien peu de l’effraie d’Europe. Voye^ Ef-
>fraie. Genre XIIe.
Chat-huant de la Baie d’Hudfon. Briss.’
tom. I , pag. 5 2 0 . Voye%_ GaparacoCH.
Chat -^huant de Saint - Domingue. Voye^
Chat-huant.
C hat -huant des B ru y è r e s. V o y e^
Hibou.
Chat-oise au. Cat. tom. I , pag. & pl. 66,
Foyer MoucherollË de, Virginie.
C H A U C H E - B R A N C H E . Voyei En*
GOULE VEUT.
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