
Ses noms en différentes langues anciennes
Sc Smeos dneronmess . équivoques; c’eft-à-dire le
catalogue des hommes, 6c des choies qui
Ont eu le même nom que l’oifeau, dont FauStae udre ffcariitp tli’ohnif t,o iareu.fli-bien faite qu’elle
puiffe l’être , n’étant jamais que générale
6c non pas faite , en prenant parties par parLti’Aesn. atomie , jamais complette, affez
fouvent partielle, prefque toujours d’après Arilfote.
LSeess hliaebuixtu dqeuse. l’oifeau fréquente, LSae sm faonnisè rqe ud’eil farierned f.on nid , de couver, d’élever fes petits, de fe nourrir.
DSeess fyamufppaicthesi eso &u fpersé faangteisp aqthui’eosn. peut tirer de fes mouvemens , de fes cris , &cD. es augures ou de la manière dont il y fervoit.
tifsD, eos uf aditasn sh ilfetfoqruiqeulse si l qeuni leufti qfouneftl iroenla. De
fon ufage , de fes fymboles dans le$ cérémonies religieufes , dans les hye-
rogliphes.
verDbeess daapnosl olgeufqesu e,l s diels enfa beflle sp, ardleés. proDe
l’ufage qu’on en fait en ceconomie,
en Cmesé daerctiincel,e sd, adnos nlte sp laurftiesu, r&s cf.ont abfo-
îument fuperflus ,'dont quelques-uns pou- voient être admis pour quelques oifeaux, font répétés pour la plupart des efpèces & au lieu des faits, que leur titre promet,
ne contiennent le plus fouvent que des
traInitds épde’énrduadmitmioenn.t de l’hiftoire des oifeaux préfentée de la manière dont je viens d’en ldaonntn deers uonifee aëufqxu idfefe p, rAolider, otvraanitdee a, fefenz paamrplement
de l’art de dreffer ceux qui fervent
à la fauconnerie ; il entre dans les détails
des maladies auxquelles ils font fujets, & dans celui des remèdes qui y conviennent. On trouve dans cette partie de fon ouvrage
à-peu-près tout ce qu’on fçayoit de
fon temps , fur la fauconnerie 6c ce que
contiennent encore les livres écrits fur cet
art.O
n fera peut-être furpris que j’aie pré-
fenté fous un jour fi peu favorable , un auteur célèbre, en poffeflion depuis fi longtemps
d’une grande réputation , dont on cite fi fouvent le nom, &c j’ajouterai, dont on lit fi peu les ouvrages, femblables à
ces monumens anciens, impofans par leur mmiarfef ee,n ccoonrfea lcorréss mpêamr lee q tue’omnp ns’,e rqi ufa’oitn'p aluds
d’ufage.
J O N S T O N.
Jonftonpublia en 1657, fix livres fur lés oifeaux; ils font partie d’un volume in- folio , dans lequel ils ne contiennent que
160 pages. Jonfton ne fit que copier 6c abréger Gefner & Aldrovande, fans donner rien de neuf. Mais il eut le mérite de fentir, les inconvéniens d’une, érudition déplacée, d'e tracer l’hiftoire des oifeaux dans un ouvrage d’Ornithologie, au lieu d’en faire
un recueil de citations qui détournent du fujet 6c font perdre de vue les oifeaux, Gefner & Aldrovande font dans l’ouvrage de Jonfton ce qu’ils auroient pu être par
eux-mêmes, fi le goût de leur fiècle ne les eut trompés ; ils ont de l’ordre, de la clarté,
& ils traitent réellement de leur fujet.
Jonfton, copifte des auteurs qui l’avoient précédé , 6c jufte appréciateur de ce qu’ils
avoient fait de bon, n’y a rien ajouté. Il tdiqivuifees , les oifeaux en terreftres & aqua6c
les fous-divifions dans lefquelles il les range, dépendent de la nature de leurs
alimens. Il décrit affez correctement, mais
fes defcriptions font trop abrégées ; en lui applaudiffant d’avoir retranche les articles
fuperflus, on peut lui reprocher d’avoir trop reftraint les détails anatomiques ; il femble qu’entraîné parle goût d’abreger 6c le portant trop loin, il l’ait étendu jufque
fur les figures qu’il a fait copier & ref- treindre au point-qu’elles, en deviennent
fouvent moins reconnoiffables ; quoique mieux traitées relativement à l’art de la
gravure.
W I L H U G B I.
Les auteurs dont j’ai parlé jufqu’à préfent
n’ont guères fait que commenter Ariftote,
fe copier les uns les autres , accumuler ou retrancher des citations , & montrer une vafte érudition , plutôt qu’ils n’ont fait l’hiftoire & la defcription des oifeaux,
6c qu’ils n’ont indiqué des moyens de les . diftEinngfiune,r V &ilh dueg lbeis, rgeecnotnilnhooîmtrme.e anglois, libre des préjugés de ceux qui l’avoient
précédé, eut une manière de voir qvti lui tfouitr pe rodpesr eo ;i feila ufexn tit que pour faire l’hif6c
apprendre à les con- noître , il falloit une manière nouvelle de
les confidérer 6c indiquer de nouveaux moyens de les diftinguer. Il publia fur les éocifreiat u’ exn , leant in1 6,8 6q ,u iu nl uvi olfuitm eu' nien -gforalinod e, réputation, & dont les fçavans font grand cas encore aujourd’hui. L’ouvrage fut revu
6c publié par le célèbre Ral, ami de Wil- hugbi. C’en fut affez pour qu’on en attribua
p6cr eqmui’eorn , efnan rs aapuptorret ein ednicceo r, eq ulee ml’uérni.téet oaiut un fçavant de profefiion , & l’autre un
gentilhomme. Si le fait eft vrai, Rai eut le double mérite de donner le premier un bon ouvrage fur une fcience dans laquelle
il n’y en avoit pas encore, 6c de facrifier à fon ami la gloire qui pouvoit lu; en revenir : Wilhugbi eft peut être eftimable de la reconnoiffance qu’il s’impofa envers fon ami, dont il accepta un fervice qu’on renLd’ ofui vrraargeem eefntt .partagé en trois livres , dlioténst le premier eft confacré à des généra6c
à l’expofition de la méthode de
l’auteur. Ce livre contient neuf chapitres i,tous intéreffans ; mais le premier, le fécond
r&it elre ufnixei èamttee n, tmioen ppaarrotiifcfuenlitè rfeu.r .-Wtouilth umgébi
confidère dans le premier chapitre, la forme
6c l’extérieur des oifeaux ; dans le fécond, il traite de leur organifation 6c de leurs
parties, internes : ççs deux chapitres font
extraits en partie 6c recueillis des ouvrages
d’Haryé ; le fixième contient vingtquatre
queftions fur l’hiftoire des oifeaux, auxquelles des réponfes fondées fur des
faits , avanceroient beaucoup les progrès de l’ornithologie. Ces préliminaires font
fuiWvisil hdue glb’ei xppaorftaitgioe nle sd eo ilfàe amuéxt heond e.' terrejlres
6c aquatiques.. Les premiers font ceux qui vivent loin des eaux ; les féconds, ceux qui
vivent fur leurs bords ou qui nagent fur
leuIrl éfutarbfalicte .e n’fuite fes divifions d’apres la
forme du bec & celle des pieds 3 mais il ne connut pas affez les oifeaux , ou il ne les examina 6c ne les compara pas affez tehnotrd’ee uxfu rp ocuers céatarabclitrè reesn,t içèorenmftaennst, ,f ae xmtéérieurs
, faciles à faifir 6c fur lefquels , d’après la nature de la chofe , doit etre fondée uniquement .une méthode aufli bonne qu’aucune puiffe l’être. Il ouvrit la carrière, il ne la parcourut pas’ toute ,
6c tenant encore en quelque chofe aux
préjugés antérieurs., il établit .les fous- divifions fur la nature des alimens dont fe nourriffent les oifeaux, fur la différence
mdeo rlaeulers taille , & même fur leurs qualités 6c la nature de. leur chair. Ainfiil
draifgtienugxu a certains oifeaux de proie, en cou6c
en lâches ; il partagea d’autres
oifeaux, en ceux qui ont la chair blanche ou noire. Il ignoroit que ces' différences dépendent de la conftitution, 6c que c’eft
par fes lignes extérieurs qu’il falloit les annoncer; ces défauts, pardonnables à un
hqoumi fmuer mqounit eo ulve rep reumneie rr oluetse dnifofiucvueltléles ,,
n’ôtent pas â VVilhugbi le mérite d’avoir indiqué la méthode de diftinguer 8c de faire
connoître les oifeaux que d’autres ont
perLfee ûfiéocnonndée depuis. 6c le troifième livres contiennent
la defcription 6c l’hiftoire des oifeaux, tdh’aopdreè.s Ale lsa tpêrtien cdiep ecsh aqétuaeb gliesn rdea nosn ltar omuvée
deux chapitres de généralités ; l’un indique
ce que les anciens ont écrit d’évidemment faux, d’abfurde ou d’incertain fur les oifeaux
du genre dont il s’agit ; l’autre, ce qui eft
conftaté 6c commun' à toutes les elpèces
de ce genre. L’auteur eBnbtrbe ijenfuite dans