
c e lu i- c i, qui ne lui a été donné que par imitation
de Ton cri.
CARAINAL. Voyez G u e p ie r .
CARDALINE. Voyez C h a r d o n n e r e t .
CAR DELINO. Voyez C h a r d o n n e r e t .
•- CARDINAL A COLLIER. B r i s s . tom. III,
pag.‘4 5 . Voye^ S c a r l a t t e .
. C a r d in a l b r u n .
B r i s s . tom. 111, pag. 51.
. Grande pivoine. Edw. tom. 11, pag. LXXX11.
PL 82.
Cet oifeau, à-peu-près de la groffeur du pinçon
dl Ardennes , a le deffus du corps d’un brun obfcur ;
chaque plume eft bordée d’un brun plus clair : .la
gorge , le devant du cou , la poitrine , le haut
du ventre & les côtés font couleur d’écarlate ; le
bas ventre eft d’un brun fombre ; -les plumes des
ailes font de la même couleur, bordées de brun
plus clair : la queue eft brune, le bec eft blanc ;
les pieds & les ongles font d’un brun - clair. Edward
qui a indiqué* cet oifeau , croit qu’on le
trouve en Amérique : il ne l’affure pas : il le
tegaf.de .comme un bouvreuil, M. Briifon , comme
un tangara, M. de Buffon penfe que c’eft le même
oifeau que le troupiale , qu’il a décrit fous le nom
de commandeur. Voyez C ommandeur. Il me
paroît bien difficile de déterminer au jufte le genre
de cet oifeau d’après la defcription d’Edward , &
l’infpeâion de^ la figure qu’il en a donnée. Mais
je ne crois pas , à caulé de la différence de groffeur,
que le cardinal brun puiffe être le commandeur,
connu à la Louifiane fous le nom d'étourneau à
moignons rouges.
C a r d in a l d’Amérique. B r i s s . Suppl. pP6y.
Voyez R o u g e -c a p .
C a r d in a l de Madagafcàr. B r i s s ^ tom. I II ,
pag. 112. Voyez F o n d i .
C a r d in a l du Canada. B r is s . tom. III3 pag.
48. Voyez T a n g a r a du Canada. ,
C a r d in a l du Cap de Bonne-Tfpérance.
PI. enl. 5. fig. 2. V. G r o s -b e c de Coromandel.
C a r d in a l du Mexique. B r i s s . tçm. III, pag.
4 6 . V o y e z SCARLATTE.
C a r d in a l d o m in iq u a in . PI. enl, 73. fig. 2.
B r i s s . tom. III3 pag. u6. Voyez P a r o a r e .
C a r d in a l d o m in iq u a in h u p p é de la
Louifiane. PI. enl. 103. Voyez P a r o a r e h u p p é .
C a r d i n a l h u p p é .
PL enl. 37.
Gros - bec de Virginie , vulgairement cardinal
huppé. B r i s s . tom. 1113pag. 233.
C a r d in a l . C a t . tom. 13 pag. 38. pL 38*
Coecothràufies indica criflata en Latin.
Le cardinal huppé eft de la groffeur du gros-
bec , mais d’une forme plus alongée & plus élégante
: il a du bout du bec à celui de la queue
Jept pouces dix lignes, dix pouces huit lignes de
v o l, & fes ailes, pliées, n’atteignent guère qu’au
tiers de la queue ; la bafe du bec eft entourée de
petites plumes noirâtres, la.gorge eft de la même
couleur, tout le refte du plumage eft d’un rouge-
vif & éclatant fur le devant du cou, la poitrine,
le ventre & les côtés*; d’un rouge fombre ou d’un
brun-rougeâtre fur le derrière du cou & le deffus
du corps ; la tête eft ornée d’une huppe placée fur
l’occiput, d’un rouge éclatant & terminée en pointe ;
l’oifeau la lève & la bàiffe à volonté : les ailes font
d’un rouge moins obfcur que celui du dos ; les
plumes latérales de la queue font de la même
couleur, mais les deux du milieu font d’un rouge-
brun ; le bec, les pieds & les ongles font d’un
rouge-pâle.
La femelle eft huppée comme le mâle , mais
tout fon plumage eft d’un rouge - brun plus foncé
fur le deffus du corps & plus clair fur le deffous ;
elle a le bee, les pieds & les ongles d’un brun-
rougeâtre.
Le cardinal eft du XXXIIIe.genre, ou de celui
du gros - bec. C’eft un oifeau fort commun dans
l’Amérique feptentrionale : il y en a beaucoup à
la Louifiane : on en apporte affez fouvent de vi-
vans en Europe , & il n’eft pas rare en temps de
paix d’en trouver chez les oifeleurs à Paris ; j’y
en ai vu fouvent ; ils nourriffent ces beaux oifeaux
de millet ; ils ont beaucoup de vivacité , fans être
pétulens ni très-farouches ; mais je n’en ai jamais
vus qui fuffent apprivoifés à un certain point ; ils
ont un chant très-fort très-agréable , mais ils ne
chantent guère que de grand matin ; ils ne pa-
roiffent pas s’accoutumer aifément à notre' climat^
car en général on les conferve peu de temps.
Cardinal pourpré. Briss. tom. 111, pagb
49. Voyez Bec-d’arge-nt.
Cardinal tacheté. Briss. tom. I I I 3pag. 44,
Vo y ez SCARLATTE.
CARDIN A T. Voyez Chardonneret,
CARIAMA ( le ) . |
Briss. tom. V 3 p. $16.
C’eft un oifeau du Bréfil qui fréquente Tes rivages
, •& qui eft un affez bon gibier. Il n’eft
connu de nos. Ornithologiftes que par la defcription
qu’en a donné Marcgrave. Sa grandeur eft
a-peu-près celle du héron commun ; Il a quatre
doigts, trois devant, dont celui du milieu eft réuni
avec les latéraux par une membrane qui s’étend
jufqu’à la première articulation; un doigt en arrière,
placé fi haut, que l’extrémité n’en fçauroit pofer
à terre : la partie inférieure des jambes dégarnie
de plumes ; le bec en cône cdilrbé ; 1 une huppe
à la racine du bec, variée de noir & de cendr é : fes
ailes pliées ne depaffent que très- peu l’origine
de fa queue : tout fon plumage , en y comprenant
les pennes des ailes & celles de la queue ,
eft varié de brun , de rouffeâtre & de gris : l’iris
eft couleur d’or, le bec d’un jaunâtre rembruni :
la partie (dés. jambes dénuée de plumes*,. & les
pieds font d’un jaune obfcur , les ongles brups.
Le cariama a la- voix femblable à cejJe de la poule
dinde , mais plus forte , & qui .fe mit entendre
de loin. Du temps de Pifon, fuivant fon rapport,.
ton avoit commencé à rendre le cariama dotiief-
tique ; cependant il ne paroît pas que cette ac-
quifition , qui auroit été Utile , ait été pouffée fort
loin : mais il eft poflible que le cariama foit aujourd’hui
domeftique au Bréfil, que nous l’ignorions
, & qu’ôn n’ait pas fait de tentatives pour
nous le procurer en Europe. Ce feroit un des
oifeaux, à caüfe de la délicateffe de fa chair &
de fa groffeur, qu’il faudroit tenter d’y tranfpor-
ter , d’y acclimater ' & d’y faire multiplier des
premiers , fi , comme Pifori le dit, il éll: fufcep-
tible de s’accoutumer à la domefticité. Genre
LXXXVl.
CARILLONNEUR.
PL enl. 700 , fig. 2.
Cet oifeau , du genre des fourmiliers , voyez
F o u r m i l i e r , a quatre pouces & demi de lohg :
fes ailes pliées ont neuf lignes de moins, que la
queue ; le deffus de la tête , la gorge le cou & la
poitrine font variés de taches noires oblongues, fur
un fond blanc : il y a , de chaque côté , une raie
noire, qui part de l’angle du bec, s’élève pardef-
fus l’oeil , & fe recourbe vers le haut du dos , ou
elle fe termine : le dos eft d’un brun-gris : le
•croupion, les couvertures du deffus & du deffous
de la queue , ainfi que le ventre , font d’un brun
roux ; lès petites couvertures des ailes font brunes,
.terminées de blanc ; les pennes des ailes &
de la queue font brunes , bordées de rouffeâtre
du côté extérieur ; le bec & les pieds font noirâtres.
On trouve les fourmiliers carillonneurs à la
Guiane , mais moins communément que les autres
efpèçes du même genre, & feulement dans
les forêts: qui font dans l’intérieur des terres : ils
vont par petites bandes ou compagnies de quatre
ou fix , & forment entre eux un bruit femblable
au carillon de trois cloches d’un ton différent. Leur
v o ix , quoique très-forte en comparaifon de leur
taille, l’eft beaucoup moins que celle du fourmilier
béfroi : on ne les entend diftinCtement que
de cinquante pas, tandis qu’on entend le béfroi
de plus d’une demi-lieue. Les carillonneurs continuent
leur efpèce de chant fingulier pendant
des heures entières fans interruption ; ils femblent
chanter en partie, quoiqu’il foit plus vraifembla-
ble que chacun d’eux répète, fucceffivement les
trois tons dont leur chant eft compôfé. Genre
xxu.
CAROUGE.
B riss . tome 11, pag. 116 3 genre XIX.
C a r o u g e de fille Saint-Thomas , pi. enl. 333 3
fig-1. f M “
C a r o u g e de Cayenne , pi. enl. 6073 fig. 1.
Le carouge , un peu moins gros que le pinçon
d'Ardenne, eft d’une forme plus alongée : il a fept
pouces , du bout du bec à celui de la queue , onze
pouces de v o l, & fes ailes pliées atteignent au-
delà de la moitié de la longueur de fà queue : la
tête, la gorge, le cou, &. la poitrine font d’un
marron foncé. La-partie fupérleure du dos eft
d’un noir de velours.; fa partie inférieure , lô
croupion , le ventré & les côtés ,- les petites cou-
! vertures du deffus de l’aile & les couvertures du
deffous de la même partie , font d’ùn marron
foncé ; les grandes couvertures & les pennes des
ailes , ainfi que celles de la queue , - font dun
très-beau noir ; le bec eft de la meme couleur ,
excepté la bafe du demi-bec inférièur qui eft
grife : les pieds & les ongles font noirâtres.
La femelle a les couleurs moins vives que le
mâle. Le carouge compofe fon nid de fibres de
plantes sèches : il les entrelace & les attache on
deffous d’une feuille de bananier , qui fait elle-
même un des côtés dü nid ; il lui donne la forme
d’un fegment de globe creux qui auroit ete fepare
en quatre portions égales. On trouve les carouges
à la Martinique. Il eft probable que le carouge de
Cayenne , repréfenté pi. enl. 607. fig. 1 , eft une variété
du précédent. Il en différé en ce quil eft
un peu plus petit, que le noir qui couvre la tete
& le cou , eft va^ié de quelques taches blanches
fur les côtés du cou, & de taches d’un
brun rougeâtre fur le devant. Il a aufli les grandes
couvertures des ailes &. les moyennes plumes des
ailes bordées de blanc.
Carouge a tête jaune. Bris. Suppl, t. V I,
pag. 38. Voyez Cul-jaune de Cayenne ( petit ).
Carouge a tête jaune dé Cayenne. Brissv
tom. 11 y p. 124. Voyez CoëïïFES JAUNES.
Carouge bleu. Briss. tom. I l , p. izf.
M. Briffon, qui dit un mot de cet oifeau ,
d’après R a y , convient que la figure que cet auteur
en donne eft tout- à - fait mauvaife , minime
accurata, dit M. Briffon : il n a donc pas eu de
moyens de diftinguer le genre de cet oifeau , qu il
n’a pas vu , & il n’eft pas fuffifamment fonde à
le ranger dans le XIXe genre de fa méthode ; ce
qu’il ajoute dans les termes fuivans ne nous éclaire
pas davantage. •
« Tout fon corps eft couvert de plumes noires
» ou cendrées, fi l’on en excepte cependant la
» tête ; les ailes & la queue qui font bleus ». On
le trouve à-Madras , ajoute M. Briffon.- C’eft
une nouvelle raifon de ne lé pas regarder comme
un carouge , puifqu’il eft très-probable que les oifeaux
de ce genre n’habitent que l’Amérique. Voyez
T roupiale.
Carouge de Cayenne. Bris. tom. II, p. 123•
Voyez Cul-jaune de Cayenne (petit).
Carouge de Cayenne. PL enl. 607 , fig.
Voy*z Carouge.
C arouge de Cayenne. PL enl. 343. Voyez
CoëFFES-JAUNES. ■
Carouge de l’ifle de Saint-Thomas. PL enl. ‘
f j ) ■» fig ’ u Vo y ez C arouge.
C arouge de l’ifle de Saint-Thomas. PL enl.
131 5' fig. Voyez Cul - jaune de Cayenne
(petit). Carouge de Saint-Domingue. PL enl. 7, fig. 2.
C c c c i j