
trouve dans cet ouvrage les noms différens
qu’on donne au meme oifeau dans les différentes provinces ticle , qu’on chercherdoeit eFnr avnacien. Cdaents alers
autres livres d’ornithologie, doit mériter à celui-ci une place en France dans les
bibliothèques , parmi les livres écrits fur
les oifeaux. B r i s s o N.
M. BrifTon, de l’académie royale des fciences, publia, en 1760, 6 volumes in-40. fur les oifeaux. On peut regarder fon ou- tvircalegse : cuonmem me étdhivodifeé 8ecn ddeesu xd egfrcarnipdtsi oanrs.
La méthode eft nouvelle ; elle efl plus éten-,
cdéudeé eq gu ’faauncsu nêter de e pcluelsl eds iqffuici ille’a àv ocioennnt opîrtrée
Scicp eàs rpeltuens iru;n ievlloeq eufet sf;o nledsé ec afurar âdèreess pdroinnt
fiaen fteerst ,l.’ aouut equuri, dneé pmenadneqnute dnet p8ca rnteie vsa croiennft
jamais de , femblables dans tous les individus de & même faciles efpèce,à obferver. fituées extérieurement, on cette n’avoit méthode aucune , claffer On un peut,oifeau à l’aide dont feule infpeftion dans notion,fon genre le ranger ; &par en le
la y comparant fontfubordonnçes,à la defpription reconnoître des efpèces lafienne,qui
fi qseunet l’auteur enlat ppaslu l’a p aqrut vu 8c edxeisg décrit.mbéetahuocdoeusp Cet avantage,nde’a ppprléicautii
oln’o ,f fdr’eanptr,,è sn ele i cpoeûttiet e ,n eonm bfuriev adnet cceellleles
e M, BrifTon, que le temps de trouver les été ce que êtres conçue l’on cherche.qu’elle 8c combinée Enfin de la méthode façon que a qleu ecloqrureesf ptornaditps ndte rapproche,erne fefeffmebt,l a&nc en ep eaxr yertu tléersi eraupr,
de
fpeomrtbsl adnec el eduer loerugras nhiafabtitiounde, s8. çE lplea re flla d roenfc
plus facile & plus conforme à l’ordre naturel
1 & elle répond mieux à fon fujet
qu’Se’lille aermribvrea fqfeu ’tuonu t oeinfteiaeru., apporté des pays étrangers , ne puiffe être rangé fous
pucun des genres què M. BrifTon a déterminés.
la chofe n’a lieu que parce que
les parties extérieures, dont il emprunté les caraâères , font conformées dans cet oifeau, différemment de ce qu’elles le font
dans les efpèces qu’il a vues 8c qu’il a décrites ; l’événement même prouve que lpersè so ilfeesa ucaxr anâeè preeus vqeun’ti lê etrme pcloonifeo, n8dcu qs ud’’ials
fquufefirf end’te puoxu-mr êfamirees colensn onîotruev e8ac upxo ugr einnrdeis
quMi f.e BprriféTfoenn tednétc.'rit avec autant d’ordre & de clarté que Vilhugbi ; il entre dans de plùs grands détails ; comme l’auteur an- gtileori s, , 8icl dleosn dniem lean flioonngsu deeu rf eds up croinrcpisp aelnes
parties : il examine le plumage d’abord en- deffus , 8c enfuite en-deffous ; il le fuit de gpiaorntise s, edne ppuaisr tliee sf,o omum dete dreé gliao ntsê teen jruéf
qgluig’àe lr’eiexntr édme itcée dqeu il ae flq ufeenufei b; lei l àn -e l ’enxétérieur
; mais il n’imite pas Vilhugbi dpaonrst erle lefo ipno iqdus e inced ivdiedruneiel r dae el’uo bdjee t rdaéprcarpitp,
o r8tcé ejse àc rlo’airs,t icplaer d lee sl ’aruaitfçounrs aqnugelo jis’a ,i que cette omiffion efl très-bien fondée de la part de M. BrifTon. Il termine chaque
abritteic lel’ opiafer alu’in ddoicnatt ioiln vdiee nlat cdone trdéoen qnuer’h ala
dmeefncrt ipdtui onn.o mC hdaeq ufeo ne fgpenècree , , inodué pdeen dcealmui
qunuee pl’hurfaafgee llautii nae dqounin een ; ceofnl tiinendtiq uunéee dpeafr
ccrèdipet iochna qabuer égdéeef.c rCipettitoen p, herfalf eim, mquéid iparteément
fui vie des fynonimes employés par les différens auteurs , de l’indication de la partie de leurs ouvrages dans laquelle
ill’so iofenatu t rdaaitnés dlue sm dêmiffeé rfeunjteets, 8lacn dguu neos,m f odiet
anciennes , foit modernes. Ce travail eft complet, enforte que, fans le copier, ce
qui occuperait beaucoup de place, il me fuffit de renvoyer à M. BrifTon, pour que les perfonnes qui voudraient consulter le?
dféifrfeénrse nosi faeauutexu drasn, s8 cto fuatveosi rle lse lnaonmgu dese sc donifnues
, puiffent fe fatisfaire d’après les indications
qu’il fournit fur çes différens objets,
p H E p
r L’ouvrage entier, y compris le fupplé- tnent qui fe trouve à la fin du fixième volume, contient la defcription de plus de treize cents efpèces, 8c deux cents vingt
Sc quelques planches gravées en taille douce. Les fept premières font deflinées à repréfenter les pattes 8c les becs des oifeaux, pour en indiquer plus fïirement
Sc en faire mieux fentir les caraâères dif- tinâifs. Le refie des planches eft employé à repréfenter environ cinq cents oifeaux, dcoornet tértoéi sn cie ndtésc àr itpse, u npi rèins dniq’auvéos iepnatr enle
moyen du deflin. Ces détails prouvent
que M. BrifTon a enrichi l’ornithologie d’un grand nombre d’articles nouveaux ,
de plus de trois cents, indépendamment du fervice qu’il a rendu de faire connoître une méthode préférable à celles que les autLeau rsj uafvloiciee ntq upeu bjleié ecsr oaivsa natv oluiri. rendue au travail de M. BrifTon, ne m’empêche
pas de reconnoître quelques défauts dans fon ouvrage. Les planches, quoique
correâes en général, ne rendent pas toutes fpirdièmleemnte npta sl ’eqxutéelrqieuuerfo dise sl eosi fceaaruaxâ, è8rce sn ’qexui
cduétteérems iqnueen t cleel lgeesn rqeu ;’ oqnu ocioqnune omififeouitx ejuxéf-
qu’alors dans ce genre, on s’apperçoit que plufieurs ont été-faites d’après des modèles
mal confervés, rétrécis, 8c qui avoient perQduua nletu rà flo’orumver.age en lui-même, on a
rpelopirso. cIhlé eàn Ma .f aBirt ifeTfofenâ idveesm denout b; lmesa ise mles
caufes qui l’ont égaré le juflifient. Il ne s’efl en effet trompé que quand il a décrit
d’après des auteurs incorreâs , ou d’après des oifeaux confidérés dans différens âges,
ou d’un fexe différent. C’étoient des erreurs inévitables que le temps 8c l’obfervation
pouvoient feuls faire connoître, 8c dont ils rendront tous Les auteurs coupables, à mefure qu’ils augmenteront les connoif-
fances. Il n’en efl pas de même de quelques
Mdiv. lfBiornifçf ond e 3 lar émunéit hdoeds e,o idfeaanus xl efqquui eldleés
voient être féparés, 8c en a rangé d’autres
à part d’après des raifons infuffifantes. J’en
Hijloire Naturelle, Terne I ,
citerai en cet endroit un ou deux exemples,
c8oçulep npolmusb rceo nnf’iedné rfearboleit.pe. t-être pas beauM.
Briffon regarde comme du même genre , le faifan, le paon, le hocco. Cependant
ces trois oifeaux n’ont ni le même extérieur, ni les mêmes habitudes. Il dif- tingue le coq de roche du manakin , parce que le premier a , dit-il, une huppe , 8c
que le fécond n’en a pas : 8c cependant dans sl’énumération des manakins , il en décrit une efpèce comme étant huppée , 8c elle l’efl en effet. Je ne m’étendrai pas davantage, pour le moment, fur les chan- gemens dont la méthode de M. Briffon
dpioquurerraaiit êetnr et rfauitfacnept tdibe lec.h aMqauies gjee nlrees. inSa
méthode, quoique plus parfaite que toutes celles qui l’ont précédée, a donc encore cependant dés defauts; mais aucune n’en fera fans doute jamais exempte : genre de travail néceffaire à caufe de la multitude des objets, dont le meilleur efl celui qui
avavnecta mgeosin. sP deue td êétfarue,t sf,o pursé cfeen pteo ilnet p dlue sv ude’a ,
efl-il bien difficile de rien faire de mieux que M. Briffon. Quant à l’inflruâion ou I’aJ mufement que procure la connoiffance des faits hifloriques fur les moeurs des oifeaux,
8c leur organifation, ce font des objets qvrua’ogne ;c hile rnceh ercooint vieenn tv aqiun’ àd caenus x foqnu i oufe
bornent à connoître les oifeaux d’après leur forme extérieure , 8c la couleur de1
leur plumage. M. Briffon n’apprend de leur bhiitfelonitr. e Mqauies. leco mnomme dile sn lei eul’xin odhiq uiles qhuae
d’après le nom de l’endroit, où l’efpèce
qu’il décrit a été obfervée, on ne peut rien conclure de cette indication, linon que l’efpèce , dont il parle, habite tel ou tel pays fans exclufion des autres contrées ; ce qu’il n’a pas affez fait entendre, 8c ce fur quoi, au contraire , la manière dont il
sfe’eaxupxl i,q uqeu ’àil ld’éégtaerrdm idnee ld’h’uanbei tmataionniè rdee str ooip
poCfitoinvvea, inpcouu,r rcaoimt mined ujei rlee efnu iesr, rdeeu rl.’utilité
de la méthode de M, Briffon, pour
faciliter la connoiffance des oifeaux , S i
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