
les détails ; il décrit avec précifton , exactitude
, longueu rn edtet elt’éo îf&ea um , émtheofudreé ; diel pduoisn nle’e xla
trémité du bec jufqu’à celle de la queue ; l’étendue ou la longueur de chacune de
fes parties principales , comme le bec, les
vpeierdtes s, ;l eisl edfot ilget sp ,r elm’étieern dquuei denes a aiti lecso moupté
les pennes ; il décrit les couleurs du plumage en l’examinant parties par
ipla rdtoiensn ,e ceonmcomree lla’e xteêmtep ,l el e fcuoru c,e t& ocb.j,e t& ;
il rapporte la couleur des yeux , & il finit par décrire les habitudes propres à l’efpèce
ddeo ndt iirle pqaurl’ee.n Mcoamism jee nnçea ndto ilsa p dase fcormipettitorne de chaque oifeau, il rapporte le poids de
l’individu qu’il a examine. Cette circonf- tance, dans laquelle beaucoup d’aiiteurs ont
dauep (Tui isi mimpoitrét aWnteil hquugeb i,b enaeu mcoeu pp adroe îtp peras
sonnes parodient l’avoir penfé. Il me femble qu’elle ne peut fournir que des indications
vagues, incertaines , fujettes à beaucoup de différences individuelles, par rapport aux mêmes efpèces , fuivant la faifon, page , le fexe & toutes les chofes accidentelles
relatives à l’individu qu’on examinIle
.r éfulte du précis que je vi_ ens dïe pre- fenter, que Wilhugbi a le mérite d’avoir
effacé des erreurs accréditées ÔC répétées jruofuqtue’ àp oluuri ;e nd t’raavcoeirr l eq puritetmé iuern ue nme abuovnanifee; ddi’aerv o, ird e idnidsitqinugéu elar v&r adie’a pmpértehnoddree àd ’céotun
noître les oifeaux, fans avoir porté eette méthode à fa perfection ; d’avoir enfeigné
l'a vraie manière de décrire les oifeaux & tceeullre àd eq fuaii rPe olrenuirt hhoiflologiiree a; ednef inf iq ugera ln’adues
obligations, mérited’en être regardé comme
le fondateur..
• K a r i
Rai, célèbre parplufieurs ouvrages fur
lfe’haiuftxo iqreu ’unna taubrreélgleé, i nnt’ait upléu blié fur les oiSynopfis
; c’eft
Pexpofition dune méthode femblable, à
de légères différences près , à celle de "Wilhugbi. Rai, indépendamment des caractères
employés par fon ami, en emprunte pour certains genres de la conformation de quelques parties internes , & cette addition
eu n’efl pas heureufe; Wilhugbi n’avoit dqeuse égard uaeil e:si lo;qu’au bRfeari vcaolempprteem nombre des aieurflqi grandes uceelellse so plumes ifdeea ulax
jambes qui fréquentent dégarnies le de bord plumes des jufqu’au eaux ont les' du genou. On trouve d’ailleurs dans deffus le
aSuyfnloi pnfeist tedse s qdueef cler îppetiromnse tatauiftf il-eb pielna nf acitoens ,
cis , que l’auteur s’étoit tracé. C’eft un manuel dont l’avantage eft d’être portatif , de retracer au befoin des divifions. qu’on peut avoir otibliées ou confondues , dont on peut en beaucoup de cas fe fervir fort avantageufement , qui eft infuffifanp dans
d’autres, mais qu’on ne peut regarder comme une hiftoire des oifeaux.
B A R R E R R F.
ayaInI té- tpouitb lpiéro bleaubrle mqéuteh oWdeil h,u gqbuii c&on qRuaeï feroit une étude réfléchie des oifeaux &C penferoit comme ces auteurs qu’il étoit avantageux de les divifer méthodiquement pboournr elreosi tf aài rec eet oéngnaorîdtr-àe ppelurfse catiifoénmneern tle, ufer
méthode. Ml Barrerre ,. ou ne la connut pas ou ne s’en forma pas cette idée. Il ndoonunvae lalue , pturbèsli-cc,o uenr te1 7à4 5la, vuénrei tmé é, thmoadies
oppofée au but qu’il fe propofoit. Car-, non-feulement cette méthode ne rend pas- la connoiffance des oifeaux plus facile , maïs elle répand fur cette étude de l’obf— eurité Sc de la confùfion, en- rapprochant, en vertu d’Une feule idée, les etres qui, au
premier afperi , qui fous tous les rapports, indépendans de eette idée, font les plus différens & les plus éloignés. Ainfi fuivant M. Barrerre , le paon & "la- frégatte , font deux oifeaux d’une même famille, & quant-
au genre , le bruant doit être placé entre l’outarde & l’autruche. Ces traits fuffifent
pour donner une idée de la méthode de
M. Barrerre, & me difpenfer de la faire eonnoître en détail. Il n’a point fait de defcription : il s’eft contente, en parlant de chaque efpèce , de la défigner par une
phrafe qui n’indique guères que les couleuLrse
dmu êpmluem aaguete. u■ r , qu■ gi avoit publie a Perpignan fon premier ouvrage fur les
oifeaux en général, ayant voyage à la Guiane, donna, en 1749, un effai lur l’hiftoire
naturelle de cette partie du nouveau monde. Il ne range point dans cet ouvrage les oifeaux félon la méthode qu’il avoit publiée quelques années auparavant, mais iplh eanb éptaiqrluee fudecsc enffoivmesm qenut’ ill elleounr l’doordnrnee aeln
latin ; il les défigne par une phrafe latine fort courte , à laquelle il ajoute affez fouverit une defcription très-fuccinCte en
fra■nçQouiosi.que M. Barrerre eût demeuré à la Guiane & qu’il eût fait fes obfervations fur les lieux , fon catalogue des oifeaux ne
cno’enftti epnats qpuleu sc ednet latr emntoei teiéfo èdcee sc e, cqeu eq ulai communication avec les mêmes contrées
nous a fait eonnoître depuis.
K l e i n,
M. Klein penfa, comme M. Barrerre,
vqeul’ille p, o&u viol itp aprruotp odfee rm uênmee mcértohiroed eq uneo ula
plus fimple feroit la meilleure. Mais à force d&e cleh emrcêhmere lpar finimcippleic iqtéu ii la dveoviti nét goabrféc uMr ,. Barrerre , le fit tomber dans les mêmes fdaeu rteesff ;e mil brlaapnpcreo, clehsa ,ê tdr’easp rleèss pulnu sf eéulol igtrnaéist
fous tous les autres afpeCts. L’aigle , le colibry , le coq , le héron font, félon M. Klein, de la même famille, parce qu’ils ont quatre doigts, trois, diriges, en avant , un en arrière. Son ouvrage parut en 1750 fous format in - quarto ; lés oifeaux y
fonLte ds ivfaifmési lelnes f,a maui llneosm, obrrder edse &h utriitb, ufso..nt diftinguées par la conformation des pieds.
La forme du bec fournit les caractères
des ordres.
Il eft fort difficile d’afligner précifément les caraûères des tribus. Ils ne dépendent pas conftamment d’ime partie fixe & déterminée.
Souvent l’auteur décide la tribu d’après la forme , les proportions de la tête, quelquefois d’après différens accidens du bec ; d’autres fois il n’indique point de caraCtère & il détermine fimplement une tribu, qu’il fuppofe apparemment, affez connue , pat un nom qu’il met en tête.
Une méthode dont l’auteur varie dans fes principes ne peut remplir fon but & fixer les idées. On peut d’ailleurs reprocher à Mva.t iKonles in, dloer. fl’qinue’ixla Cfutiittu dfee s dapnrsi nfceisp oesb.f eLra
troifième famille eft compofée des oifeaux
qui ont quatre doigts , deux tournés en avant, deux en arrière. L’auteur range dans cette famille , le- martin - pêcheur &C
l ’oifeau rhinocéros. Ils ont à la vérité quatre doigts, mais trois dirigés en avant, un en
arrière. Loin que des trois doigts antérieurs il y en ait un de dirigé en arrière , ces trois
doigts, par une conformation particulière, font néceffairement dirigés en avant.
lumLian emuéfeth ,.o dnie cdoen Mféq. uKenletien, nn’ie fet xadCoinec. Jnei n’enaurois pas expofe le plan, fi quelques
caeuttteeu rms éetnh load cei t-alen tg,e &nr ed édteers moiinfeaanut xd’ adpornèts
ils ont parlé, ne paroiffoient lui attribuer pmluésr itdee. valeur que je ne crois qu’elle en
Les deferiptions de M. Klein font très- abrégées & le font fouvent trop. Il a écrit en latin & s’eû fervi fouvent d’exprelïion»
difficiles à entendre, & peu ufitées. On croi- roit qu’il a en. tout attaché du mérite à l’obfcurité,
A la fuite de la méthode fur les oifeaux , otino ntsr.ouve un chapitre & deux differta-
L’auteur parle dans le chapitre d’oifeaux. qu’il appelle erratiques , & d’autres qu’il nomme voyageurs ou oifeaux de paffuge ce chapitre contient des faits intéreflans &C ihftruâifs.
Dans les deux differtations , M. Klein examine quels font les lieux oii les hirondelles
&i les grues fe retirent l’hiver. Mal