
exa&en ont s dans l’application des noms , qu’ils même efpèce fouvent ; il donné en réfulte de difFérens beaucoup à de
la doubles emplois & des articles inutiles ,
puifqu’ils lors même qu’ils ne font pas répétés , jufte & fuffifante ne fçauroient de leur objet.
donner une idée vrage M.Walmont intitulé : de Bomare, dans fon ouDictionnaire,
rationné uni-
verfel eThifioire naturelle , n’adopte , par
rapport aux oifeaux , aucune méthode ou
fyllême ; il fe contente de les décrire , d’en faire lTiiftoire fans les rappeller à aucun des genres , des elaflès ou antres divilionspropofés par les différens auteurs. Il ne cite aucun ouvrage d’ornithologie , & il ne parle pas de tous les oifeaux. Il paroît avoir eu pour but principal d’écrire, l’hiftoire de ceux dont les efpèces font les
plus ordinaires & le plus généralement connues ; il a , fous ce point de vue, rempli' fon objet, &c fatisfait à la curiolité de la plupart des lecteurs.
On trouve dans l’Encyclopédie un grand
nombre d’articles relatifs aux oifeaux ; ils n’y font rappellés à aucun genre , ni à aucune forte de divifion. La plupart font
décrits d’après "Wilhugby , plufieurs d’après M. Briffon. Ces deux auteurs font lé plus fouvent cités ; mais outre les noms qu’ils
ont employés , on a encore inféré dans lt’éEs ndceysc vlooypaédgeieu brse,a &uc ofouupv deen nt,o dm’asp ermèsp eruunx,
les noms que les peuples qui nous font le moins connus, tels que ceux de l’Amérique, .donnent aux oifeaux des contrées qu’ils fhiacabtiitoenn t.p Aouurc unno udse c; esb neaoumcso unp’,a fodne t litgrnèis
difficiles à articuler ; & comme les voyageurs
n’y ont ajouté que des defcriptions
infuffifantes, pour donner une jufte -idée de l’objet que ces noms indiquent ils forment autant d’articles fuperflus , ■ puif- ,qu’il n’en réfulte aucune connoiftance. ,
On a d’ailleurs traité dans l’Encyclopédie de la fauconnerie, des différentes manières de ehaffer & -de prendre les oifeaux , des qualités de leur chair confidéfée comme aliment, des différens avantages-qu’ils nous
prosurent x 6t leurs- moeurs ont été dércernitteess
apuatratniet s qduu’ doinc tiloens ncaoirnen fooînt.t Caue sn idvieffaéu
de la fcience dans le temps de l’édition
tdheo llo’Egniec yac lfoapité ddiee g; ramnadiss ,p rcoogmrmès ed el’pourinsi ,
cette partie „ telle-qu’elle eft dans l’Encyclopédie,
feroit aujourd’hui très-incom- plette, & elle eft fufceptible de beaucoup
d’aLugesm peenrtfaotnionne.s qui defireroîentconnoître,
outre les ouvrages d’ornithologie que j’ai
indiqués, tous ceux qui ont été faits avant l’an 1760 , fur cette partie de l’hiftoire naturelle, peuvent confulter l’ouvrage de Gronovius , imprimé la même année à
Amfterdam , fous le titre füivant :
Bibliotheca regni animalis atque lapidei ,
ac refenfio auctorum & librorum qui de regno
animali & lapideo methodice, phyfice, &c.
tractant-. Indépendamment des ouvrages dont j’ai donné une notice dans les paragraphes précédens , il en exifte plufieurs fur les oifeaux, ou qui font des traités particuliers
, tels que les traités du fe rin & du
ro ß ig n o l, ou dans lefquels il n’eft parlé que des oifeaux domeftiqttes & des, oifeaux
fauv-ages , ou qui font partie de nos comef- tibles , ou qui nous font dè quelqu’utilité ; tels font le Dictionnaire économique , la
Maifon rufûque-. Il y a aulîi quelques ouvrages qui traitent des oifeaux en général, & dont je n’ai pas rendu compte y-quoiqu’ils foient eftimés ,
pfoanrtc el aq ue je n’ai pu me les procurer. Tels Zoologie britannique , Y Ornithologie de M. Pennan , auteur Anglois. Il ne faut
pas cependant inférer de ce que je n’en parle paî, quelles objets particuliers qui
vproaugrerso i,e nriet feê trtreo - ucvoenrtoennut sp asd adnasn s cleas- fuoiute
dit Dictionnaire : ils n’y feront pas- omis , parce que MM. Briffon & de Biiffon ont parlé de tous les oifeaux décrits dans ces.
ouvrages, & que j’ai moi-même décrit tous
ceuIxl mdoen tr etfrtaei tàen pt acreise rd deeu xl’ oauuvteruargse. le plus, récent en Ornithologie, de celui qui eft: le plus complet, & dont le précis eft peut-
être le moins néèéffaira,. parce que l’eu.-
vrage eft généralement connu ; mais fa célébrité même m’impofe la loi d’en donner
l’extrait ; c’eft celui de M. le comte de Buffon. Cet auteur célèbre , après avoir donné le plan de fon ouvrage, traite de la
lnimatiunraei rdeè.s Iol ifse’aoucxcu dpaen sp ruinn cdipifacleomuresn tp rdée
leurs fens, de la facilite qu’ils ont en gé-, néral de voler, & de celle qu’ont certains
oifeaux de nager ; de leurs habitudes dans le temps qu’ils s’apparient & pendant celuiI
lq uré’iflus lételè, vdeens tf aleitusr se xppetoiftéss. dans ce dif- coùrs, que le fens de la vue eft le plus
parfait dans les -oifeaux, & plus délicat que dans les autres animaux ; que c’eft celui
qui leur tranfmet les impreflîons les pplluits lveaurri ées & les plus fortes, qui remfenforium
d’images plus nom- breufes & plus vives ; que fe formant & confervant-, d’après ces images , le plan dre’unnt aeiffépmaceen tf,o rlat féutepnédriuo r,i téq ud’eil sla pvaurec ofuur
les autres fens, eft en eux une des caufes
déterminantes de leurs fréquens. change- meLnes fdeen sl ideue &■ l’o düeï el eeufrts, mdaingsr alteiso nosi.feaux,après celui de la vue, le fens par lequel '
ils reçoivent les plus vives impreflions. Le bruit a fur eux, par cette ràifon, une
forte aCtion'; & les attire ou les met en fuite, fuivant qu’il eft doux ou violent, & qu’il réveille en eux des fenfations agrLéeasb-loersg oaune csa pdae bllae sv doeix l e.és't ainnqtu, iédtaenrs. les
ooinfte aduûx n, étcreèfsf—aifroermtse n&t fter èfse -rv filre xdibe lleas v, oiilxs
pour exprimer leurs- fenfations , tranf-
mettre leurs affeftiôns & fe faire entendre
de .très-loin.
Les autres fens font beaucoup moins
parfaits dans les oifeaux ; le toucher ne leur procure que des notions peu difiinâes ; l’odorat ne les avertit pas de la proximité ■ des- chofes qui peuvent leur fervir de nourriture
, & le défaut de fenîibilité dans
l’organe du goût, eft caufe qu’ils font plus
vorLaac feasc qiluiteé dfeen sf’uéleolsig. ner, dé fe fouftraire.
à l’empire de l’homme , a dû conferver en
eux le naturel fauvageleur affurer l’indépendance
Forcés &de perpétuer s’occuper leurs en habitudes.commun des
- foins de leur famille , le mâle & la femelle
prennent qui devient l’un leur pour affe&l’autre ion un attachement qui fe répand enfuite fur leurs dominante,petits: ce
& lfeennttiems,e nmt oddoèurxe tmemêmpèer ec elellse pdaell iol’nasm vouior,
feefta ulex ,p rdien cliap ep uder eltaé 'dché alfetuertés dmanoes ulerss , o&i
de là douceur de leur naturel, &c.
Après le difcours dont je viens de donner un précis , M. de Buffon traite des oifeaux de proie , & fucceftîvement de tous lés oifeaux , en commençant pat ceux de terre , paffant à ceux de rivage
& finiffant par les oifeaux d’eau. Il ne les partage pas & ne les rapproche point h lpar èms aqniuèerleq udeess taruatietsu rsd em deitfhféordeinftcees o, ud ’dae
reffemblance dans’ la conformation d’un,
petit nombre de parties , foit externes , foit internes, ou d’après là différence ou
llea ccoonmfoter mditeé Bduef foqnu elqduiveisf e halbesit udoeifse. aMux. en genres , - qu’il indique S t qu’il fixe es faifant l’énumération de tout ce qui appartient
à chaque genre , & de çë qui le caraCtérife, tant par la forme, Porgani- fation, quê'par les habitudes; il. rappelle
au genre déterminé, par rémunération de tous les details qui lui font propres, les racés, les efpèces,"les vàriétçs;'qui,-fem-
blables au genre pairies- rapports eftèntiéls, n’en diffèrent que par uû petit nombre de
difîimilitud’ës peu importantes, Ainfi,l’aigle, le moineau, conftituent chacun un genre
aduesq. uvealr fieé rtaésp,p doorntetn Mt d. edse rBacuéfsf o,n d reas deifqpuèec leess,
différences d’avec la ■ fouche" gehérïqüe ;
M. de Buffon, après, avoir fait l’hiftoire des oifeaux de nos contrées, traite des oifeaux
etrangers qui ont rapport avec ceux de nos climats, qui- compofent le genre dont il vient de s’occuper ; il entre fort peu
dans le détail des defcriptions ; il les fup- pripie ordinairement, & , malgré le talent
qu’il a de peindre par la parole, il préfère,
pour épargner le temps , de renvoyer a