
c’eft le mérite fond de couleurs avec des tons
moins foncés, fur-tout fur le deffous du corps
dans le butor de la baie d’Hudfon. Des différences
aufli légères ne paroiffent pas conftituer deux ef-
pèces, & je crois qu’on ne doit regarder le butor
de la baie d’Hudfon que comme une variété du
nôtre, produite par l’influence du climat. Genre
LXXXL
B u t o r (p e t i t ) . C a t e s b . tome I^page & pl,8o,
Voye{ C r a b ie r v e r t .
B U T
B u t o r b r u n . C a t e s b . tome I , page 78 ,pl. 78.
Voye1 Etoilé (T).
B u t o r h u p p é . C a t e s b . topie 1 , page yp9
pl. yp 3 Voye^ C r a b ie r g r i s -d e - f e r .
B u t o r t a c h e t é . B r is s . tome V3 page 462.
Voye1 P o u a c r e ..
B u t o r t a c h e t é d’Amérique, B r is s , V»
page 464, Voye£ E t OILÉ (T ) .
C A B
C a b a r e t .
Pl. enl. 485 y fig• 2.
Petite linotte ou le cabaret. B r is s . tome 111,
page 142.
Picaveret: B e l . hiß. nat. des oif. page 473 .
Le cabaret eft du XXXIII* genre &. la plus
petite des linottes ; il n’a que quatre pouces fix
lignes du bout du bec à celui de la quèue , &
fept pouces de vol: le. fpmmet de la tête eft d’un
rouge affez vif ; il y a fur le croupion une tache
de la même couleur, & de chaque côté de la
tête il y a une petite tache d’un brun-noirâtre,
placée entre le bec & l’oeil : la bafe du demi-bec
lupérieur eft entourée de petites plumes brunes qui
reviennent en avant & qui couvrent les narines :
la poitrine eft roufleâtre , le ventre eft blanchâtre ,
les côtés font variés de brun fur un fond roufleâtre ;
le deflus du corps eft varié de brun & de roufleâtre ;
l’aile eft de couleur brune $ traverfée par une
bande d’un blanc-rouffeâtre, &. les plumes qui la
compofent ont leur bord interne blanchâtre, l’externe
roufleâtre : les plumes de la queue font
brunes-, bordées tout autour d’un filet roufleâtre ;
elles vont en décroiffant des plus extérieures à
celles qui font au centre , ce qui rend la queue
fourchue ; le bec eft jaunâtre , terminé de noir à
fa pointe, les pieds font bruns ,. les ongles noirâtres.
La femelle n’a point de rouge furie croupion & celui
qu’eile a fur la tête eft moins vif que dans le mâle.
Le cabaret eft un oifeau de paflage ; il nous
arrive en automne , dans le milieu de cette faifon,
& dilparoît au printems ; il ne voyage pas par
bandes , & il eft en tout tems ou folitaire , ou
en compagnie peu nombreufe ; il a un chant fort
agréable ; il donne affez facilement dans les pièges ,
& pendant l’hiver il n’eft pas rare chez les oife-
leurs, on le nourrit en cage de chenevis , quelquefois
de millet ; il fupporte d’abord la captivité
avec impatience , mais il ,s’y fait bientôt, il devient
même familier à un certain point; il perd
a la première mue ce qu’il avoit de rouge & ne
le reprend pas, même dans une volière expofée
en plein air.
CABOURE o u CABURE.
Hibou du Brefil. Briss. tome 1 , page 4Ç8.
Cet oifeau indiqué par Marcgrave, & auquel
les Braflliens donnent le nom de cabure, fuiyant
fçn rapport, Hiß. braf. page 212 , eft du XIe genre
ou de celui du hibou. Il n’eft pas .plus gros qu’une
litorne. Ses ailes pliées : ne s’étendent guère au-
delà de l’origine de fa queue : le deflus du corps
eft varié de taches blanches, très-petites fur la
tête & le cou, affez grandes fur les couvertures
C A I
des ailes , femées fur un fond d’un brun-ferrugineux;
le deffous du corps eft blanc, tacheté de
brun-ferrugineux ; les ailes font brunes, variées
de blanc ; la queue eft aufli brune &. rayée de
blanc en zig-zags ; l’iris eft jaune, la prunelle
noire , le bec jaunâtre, les pieds courts & couverts'
de plumes ou d’un duvet ..jaune ; les ongles
font noirs. 5 ' . -
Cet oifeau 9 fuivant Marcgrave *, s’apprivpife
aifément, & fes mouvemens ont quelque chofe
de plaifant.
CACASTOL.
Cotinga du Mexique. Briss. tome 11, page 347^
Le caeajlol eft un oifeau d’Amérique indiqué
par Fernandez. La defcription qu’en fait cet auteur
eft trop abrégée pour qu’on puiffe le bien recon-
noître. M. Briffon l’a regardé comme un cotinga ,
& M. de Montbeillard le rapporte au genre de
l’étourneau. Le fentiment de chacun de ces auteurs
eft fondé , & il n’y auroit que la vue de l’oifeau,
ou une defcription plus complette que celle que
Fernandez en a faite qui pût décider lequel des
deux a le mieux jugé du cacaflol. Il faut en attendant
fe contenter de fçavoir que le nom Mexiquain
de cet oifeau eft caxcaxtototl, & attacher à ce
mot l’idée d’un oifeau de la groffeur d’un étourneau
, varié fur tout le corps de bleu & de noirâtre
, dont la tête eft petite, Sc le bec alongé, les
: yeux noirs, l’iris jaune, qui a un chant défagréable ,
qui fe trouve au Mexique & dans quelques autres
contrées un peu plus chaudes ; enfin dont la chair
eft un affez mauvais manger.
CACATOU. Voyez Kakatoès.
CA CATUA (grand). Edw. tome IV, pl. CLX.
Voye^ Kakatoès a huppe rouge.
CADOREUX. Voyei Chardonneret.
CAHUITAHA. Voyage à la riv. des Amazones,
page 174. Voyez Kamichi.
CAICA (le).
Perruche à tète noire de Câyenné. Pl. enl. y44.
Le caica eft une efpèce de perruche à queue
courte du nouveau continent , du. nombre de
celles auxquelles M. de Buffon a donné le nom
de per riches ; ce -fçavant fait du caica & du maï~
pouri une fous-divifion dans la claffe des perriches,
dont ces deux efpèces diffèrent par une taille plus
• forte. Cependant le caica n’eft pas aufli grand
qu’on l’a repréfenté dans la planche enluminée ; il
eft plus petit que le maïpouri,. dont il:ne fait qu’approcher
d’affez loin par la taille. C’eft un oifeau
fort, rare à Cayenne.
Dans le,* premier voyage que M. Solini de
Manoncour fit de cette colonie en France ? il y
apporta un caica , me le fit voir, & je le lui