
quelques efpècês en très-petit nombre, '
& une douzaine à peu près de portraits
d’oifeaux, incorreâs 8t mal gravés. Cet auteur, malgré fes défauts, a peut-être
fuivi, par rapport aux oifeaux, une meilleure
route que tous ceux qui, comme lui, ont fait la defcription des produâions
d’une contrée déterminée. En effet, comme les oifeaux n’appartiennent pas plus à cette
contrée,certaine dqiuft’aà ncceell, eisl qiuufi fnii’oeint ,f ofnutr -qtouu’àt upnaer
rapport aux différentes parties de l’Europe ,
d’indiquer, comme Sybald l’a fait, les oifeaux
en général, & de ne s’attacher qu’à faire connoître ceux qui étoient propres à la région dont on donnoit l’hiftoire. Il en eût réfulté des eonnoiffançes plus certaines
& plus déterminées , & l’hiftoire
naturelle en eût retiré plus d’avantages : au lieu qu’il réfulte de la eonfufion d’avoir décrit fous le nom d’oifeaux de Pologne ou de telle autre contrée de l’Europe
, les oifeaux qui fe trouvent également
dans toutes les régions de cette
partie du monde,
P R U N N I e H,
M. Brunnich publia en ï 764 une notice
des oifeaux du Dannemarck & des provinces
& ifles voifines de ce royaume. Cet auteur indique les oifeaux déjà connus par le numéro du f y j l . ou du fa u n , de M, Linné, & quelquefois par le numéro
du Igl eanjroeu tèez àd ec elt’etefp ièncdei cda’taipornè su Mne, oBur idffeounx.
phrafes defcriptives fort çourtes i il s’étend
davantage fur les efpèces rares , & fur pelles qui n’avoient pas été décrites , qui, n’ayant pas été vues par les Ornitholo-
giftes des autres pays, parodient propres à ceux dont M. Brunnich s’occupe, Mal- heureufement fes defcriptions, dans ces cas
mêmes, ne font pas allez détaillées, pour qu’on fe forme une idée précife des oifeaux
pont il parle. L’ouvrage eft écrit en latin,
S O N N E R A T,
îd, Sonnerat, correfpondanf 4e l’Açadémie
royale des Sciences, publia en 1776, l’hiftoire d’un voyage qu’il venoit de faire
à la Nouvelle-Guinée, aux Moluques, aux Pquheilsi ppauintreess, àM l’Iefsle -ddee -Fl’rOacnécaen & I dnadnies nq. ueCle
voyageur zélé & inftruit, qui réunit aux eonnoiffançes du naturalifte les talens du
deffmateur, décrit dans fon ouvrage plu- fieurs oifeaux de l’Inde , qui, à la vérité , avôient déjà été obfervés, mais qui l’avoient
été mal, & il en fait connoître un plus grand nombre qu’aucun auteur n’avoit décrit
avant lui. Il ajoute aux defcriptions
laau trreesp. réIfle pnatarfleio nd egs raoviféeea udxes, fuunivsa n&t qduees
les lieux, dont il fait la defcription, lui en fourniffent l’oçcafion ; il les range fous leqr genre d’après les caraûères employés
par M. Briffon, & il obferve de parler de fuite des efpèçes du même genre. Les ffî gures font exactes, êç - gravées avec foin, Lléeess . dLefec rmipatnioqnuse fdoen tt emfupffsi fapmoumre notb fdeértvaeilr
fur les lieux, n’a pas permis à l’auteur de
os'iéfeteanudxr en fouurv leeasu hx aqbuit’uild eas .f aLiet ncoomnnboreît rdee s,
lbae afiuntgéu, larreinféd ednut pfoluns ogurvanradg ne oimnbtérree ,f flaenutr,
& lui méritent une place parmi les livres élémentaires en ornithologie. Le même
auteur a publié au commencement de 1783 , l’hiftoire d’un feçond voyage qu’il a fait, & dans lequel il .s’eft egalement
appCleiq unéo uàv el’lh ioftuovirrea gnea tduer eMlle., Sonnerat, intitulé, Voyage aux; Indes orientales & a
la Chine, contient deux volumes in-quarto. On trouve dans le fécond la'defcription de quatre-vingt-cinq oifeaux, dont un tres-
petit nombre étoit connu des auteurs qui ont écrit avant M. Sonnerat, & les autres font de nouvelles additions au catalogue
de l’ornithologie. Plus de la moitié de ces oifeaux font repréfentés dans des planchas gravées d’après les deflins de l'auteur. M. Spnnerat a fuivi, dans la defcription des oifeaux dont il traite dans ce nouvel
ouvrage, le même plan qu’il avoit adopte fur le même objet dans l’hiftoifç de îp.n
voyage à la Nouvelle-Guinéea, bUlbnlu ombejentç;
abfolument nouveau, & le plus intéreffant
peut-être de tous en ornithologie, eft la defcription qu’on trouve dans ce fécond ouvrage, d’un coq & d'une poule fauvages,
auxquels il paroît qu’on doit rapporter, comme à la fouche primitive, nos coqs
& nos poules domeftiques.
§• V.
D e s auteurs qui ont donné des portraits colorés
d'oifeaux de diffèrens p a f s indiflinclement,
& fa n s s'aflreindre à fuivre aucune méthode.
E i ï a r s .
M. Edwars, de la fociété royale de Londres , publia en 1748 quatre volumes
. in - 40. , contenons des portraits colorés de diffèrens animaux. De deux cent dix planches réparties dans les quatre volumes, iplr yéf eennt ean et ndveisr ooni cfeeanut xq udea trteo-uvtiensg tl eqsu ci orne-
trées indiftinflrement. L’auteur ne s’eft af- treint à fuivre aucun ordre. Les defcriptions
font en anglois. Les figures font en
fidèlement raâères général correûes de &chaque & bien genre bien deflinées y font obfervés ; les ca- exprimés ; le ton des
la couleurs eft communément d’accord avec brillant.
nature ; quelquefois il eft un peu trop quLese manênméees a uatperuèrs d, ofnonuas alue pnuombl idc,e quelgla
Mmuarte,s , &tr ociso nafuatcrreéss v oaluufmti easu xd e omifêemauex foern
plus grande partie. Les nouvelles planches .ne furent pas inférieures aux premières ; elles font accompagnées d’une explication
gimlopisr i,m l’éaeu fturer deenu xf rcaonlçoonins e, s,q ul’ui neef te ntr aèns
détaillée , & qui répond bien à la beauté
des planches. Cet ouvrage eft très-eftimé,
& mérite de l’être. L’ornithologie doit à
rMée. s E, dpwluasr sn oumneb rfeuuitfee s,d ep lupsl aenxcahâese sc, opllous
belles que celles qui avoient paru juf- qu’alors , & la connoiffance d’un affez
grand nombre d’efpèces nouvelles. Il eft étonnant, qu’après l’exemple qu’il avoit
donné, il ait eu quelquefois depuis de fi mauvais imitateurs,
Hipoire Naturelle. Tome I,
A l b i n .
Cet auteur anglois publia dans là langue en 1750, trois volumes in -q ° . fur les oifeaux. Le texte a été depuis traduit en françois. Trois cent fix planches font réparties
dans les trois volumes, & placées dans chacune à la fuite des defcriptions qui en occupent le commencement.
Les planches font incorrectes, mal deflinméeens
t &ni lpelsu sc amraaâl ècroelso,r néie sl e; peollrets &n’ le’xepxrtéilreiueurrs
daeus poiofienatu qxu, e& le esn o eifxeaaguèxr ernetp lreésf ecnotués
fonLte sfo duevfecnritp mtioencso nfonnoitf feaxbtlreas.ites de celles
adbe rWégiélhesu, gb&y ,f omuavise npt remfqalu ea ptopulijqouuéress t.r Lopa
partie relative aux moeurs n’eft pas mieux traitée , & l’ouvrage., au-deffous de la fcience, dans le temps où il parut, n’a aucune forte de mérite, &c n’eft d’aucune
utilité,
H A Y E S,
graQndu arfaonrmtea tp lanches environ , du plus in - 4®. , repréfentant des oifeaux , la plupart d’Europe , parurent à Londres en 1775 , publiées par M. Hayes. Elles font affez correûement deflinées, mais
les couleurs en font exagérées. Une courte explication en anglois accompagne chaque planche. En tête de l’explication eft le nom
françois & anglois de l’oifeau dont il s’agit , & la phrafe latine , par laquelle M. Briffon le défigne dans fon ornithologie. J’ignore fi cet ouvrage, dont je ne comtois
que le commencement , a étç continué.
* F R I S C H.
On ne connoît guères en France de l’ouvrage
de Frifchque les planches colorées, parce qu’on n’a pas donné au public dans
notre langue de traduéfion du texte qui eft en.allemand. Une partie de cet ouvrage
que M. Cloufier, médecin de la faculté de Paris, avoit traduite, m’ayant été communiquée
, m’a mis à portée d’en prendre &
d’en donner une idée. E e e