d’Européen), les vrais coupables seront punis, « quel que puisse
être leur rang social ». 4 4 puisse
de ttîiHI cof f;r“ e et élargit singulièrement 1« convention
l l l l r i - * a ,Ilberté de la Profession du culte catholique
en Chine, et la convention de 1865 qui reconnaît aux
missionnaires la faculté d’acquérir en toute propriété des
du^MUieu » blenS-f0nds dans toute la longueur et la largeur
neu Tp°nUtrm “ Pte faU’ P p ro p a g a n d e chrétienne réussit très
u T mme d ailleurs très peu dans le monde •
bouddhistes, brahmamstes surtout musulmans lui tiennent tète
sans peine; elle n a guère de succès que chez des païens, des
Africains noirs, des Malgaches, des Polynésiens et des Canaques
A son echec en Chine il y a bien des raisons. Q
1) abord, à côté et au-dessus du bouddhisme et du taoïsme
chinoise O u e P e /68 X ® “ 1 ‘ l6S ° S 6t la m° elle I de la natioa
fo n d e t? Ü S oaractère «a quelle conviction pro-
fonde ne faut-il pas à un « Enfant de Han » pour se retrancher
tout à coup de la liste sacrée des mâles de la famille et briser
brusquement une continuité de plus de cent générations' Et
douleur plus aiguë, péril plus instant, en sortant de la famille
on s expose à une sorte d’excommunication ; on sort en même
temps de la communauté, de la société, de lk nation on e“ t un
peu comme le « Fils de l’homme ne sachant où reposer sa tête».
■ .A y * haine de 1 étranger ou, si l’on veut les
Chinois n étant pas spécialement haineux, la défiance dé ses
M de ses inventions, de ses coutumes
« X t Dères fa W C?mnm? à tous lea Peuples du monde :
comme eux? » ^ P°UrqUOi ne ferions-u°us pas
Iettr!LnSX % ePX i hfaUft qU® le , r pulaire’ c’est lettres . ils se sont fait un oreiller commode, ilsr hdoosrtmilietnét dsuesr
les préceptes de Confucius, le sage des sages. Et cette sagesse
une autre sagesse vient la contredire. Faut-il donc s’abreuver
LnÆ^reautéfaDger 83 | | | * 88 Haia® "
Plus grande encore l’hostilité des mandarins : si le chris-
îanisme triomphe, la vieille Chine est morte ! Déjà les Chré
^sXstrairen dPeeï Ple * Part’ 'H S0Utenu par - s chefeftend
impôts et méftit 7e C° mn? T ’ d0S ohar&es- de ‘«1® ou tels
toujours nnne ,! P l l l danger pluS instant’ ils H i l
ü o n sd e l’FnrnneUH°U P°UI> beauf ouP’ Par ^ n e r des intervenddééssaaggrréémmeennttrs
cPo n’ c1lu6Ss gpuaer Tdee Sd’ udreess dinédfeamitensi-t étos.ut au moins des
Et, de fait, la qualité des convertis laisse souvent à
désirer Beaucoup d’entre eux ne sont pas « le sel de la terre » ;
un grand nombre est allé à la nouvelle doctrine parce qu’il
n’avait rien à perdre parmi les siens, et qu’il espérait gagner
chez les autres ; même plus d’un n’a laissé derrière lui que des
souvenirs d’improbité. Ce n’est pas pour rehausser le prestige
de l’Évangile européen, prêché d’ailleurs par des apôtres
oui ne s’accordent pas entre eux et le font trop voir : catholiques
anglicans, luthériens, grecs, méthodistes, presbytériens,
haptistes, congrégationnistes, et tant d’autres, sans compter
les rivalités nationales.
Anglais et Yankees du côté protestant, Français et Belges,
Italiens, Espagnols du côté des catholiques, 2 500 à 3 000 missionnaires
s’occupent ainsi du « salut éternel » des Chinois.
Les chrétiens grecs, représentés ici par la Russie, ont une
mission à Peking sous la direction d’un archimandrite. Mais ce
n’est pas sur les missions que la Russie compte pour développer
son influence dans le monde chinois : sa frontière
commune sur plusieurs milliers de kilomètres, sa patiente
audace, son transsibérien et, plus tard, son transmongol lui
suffisent. . , . I I
Tellement qu’Archibald Colquhoun, un Anglais très convaincu
du bon droit et de la supériorité des Anglo-Saxons et
des Allemands, ce qu’il nomme la « race teutonique », appelle
de tous ses voeux une alliance pan-germano-japonaise comme
le seul contrepoids possible contre les Russes, qu’il suppose
alliés aux Latins. D’un côté le monde teutonique, de 1 autre le
monde slavo-latin, ainsi se représente-t-il l’avenir :
« La marche en avant de la Russie ne peut être arrêtée,
même par les dynastes russes, que si elle rencontre sur sa route
un aussi solide obstacle, faute duquel il semble bien que 1 hégémonie
du monde lui sera dévolue. »