toung, de la mainmise de diverses nations européennes sur
des lambeaux de littoral, surtout de la « course au clocher »
de ces mêmes nations pour la concession de mines, de chemins
de fer dans toutes les régions de la Chine, tant sur le rivage
qu’aux lieux reculés de l’intérieur. A peine les concessions
obtenues, les ingénieurs se sont mis à l’oeuvre et, chacun dans
son coin, ils ont étudié sérieusement le tracé de leur ligne et
même établi déjà de nombreux kilomètres. Ainsi se débrouille
rapidement l’énigme topographique du Milieu.
Parmi tous ces nouveaux travaux de reconnaissance exacte
du relief de la Chine, les plus considérables sont évidemment
ceux de la Mission Lyonnaise envoyée dans le midi de l’Empire
par la Chambre de commerce de Lyon, assistée de celles de
Marseille, de Bordeaux, de Lille, de Roubaix et de Roanne :
elle avait pour but de s’enquérir des ressources offertes à
l’industrie et au commerce de la France, spécialement de là
ville de Lyon, par cette Chine méridionale qui s’ajuste à l’Indo-
Chine française sur 2 300 kilomètres de frontières, ni plus ni
moins. Partie en 1895, au lendemain du traité de Simonoseki,
imposé par le Japon à la Chine, elle a parcouru 20 000 kilomètres,
dont 7 000 dans le Setchouen et est revenue, au bout
de deux ans d’exploration, avec tout un trésor de documents
accompagnés de cartes du Yunnan, du Kouangtoung, du
Kouangsi, du Koeïtcheou, et du Setchouen.
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