C H A P I T R E Q U A T R I ÈME
R E L I E F DE LA C H I N E
I . MONTAGNES. ¿ ¿ 1 . HOANG HO ET YANGTZE KIANG. Il HI. CHINE MÉRIDIONALE.
ABSTRACTION faite des contrées tributaires,
de ce qui est en réalité son poids mort, la
/ Chine se présente aux regards avec une grande
m o n ta g n e s unité géographique.
D’une manière générale on peut dire que ses
montagnes s’abaissent et se ramifient de l’ouest
à l’est, en ouvrant partout des chemins faciles aux populations
qui remontent de la mer vers l’intérieur. Des brèches, des
seuils peu élevés ou du moins des cols très accessibles font
communiquer les campagnes des versants opposés, et nulle
part les petits mondes séparés que forment les plateaux n ont
assez d’importance pour rompre la cohésion des populations
environnantes.
Les montagnes de la Chine sont très inégalement connues
et la structure géologique n’en a pas été révélée dans son
ensemble. Mais depuis Richthofen, Pumpelly, Loczy, Futterer,
les membres de la Mission Lyonnaise et beaucoup d’autres
encore, les explorateurs sérieux se sont succédé en assez grand
nombre pour que Ton puisse déterminer les allures des chaînes
et classer les arêtes suivant l’importance des obstacles qu’elles
présentent aux communications générales entre les diverses
contrées du « Milieu ».
Dans son ensemble, le système orographique chinois peut
être considéré comme une dépendance du Kouenlun, et en
partie comme son prolongement direct. Quant aux plissements
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