P a ris , 1899-1901 (en c o u rs de
publication).
Sur la façon dont est établie cette
carte, de laquelle les feuilles de
Pékin, Tcheng-Té-Fou et Nankin
sont publiées, y. L. Raveneau : L a
carte au millionième du service géographique
de l’A rmée (A nn. de Geog.,
t. IX, 1900, p. 176-177).
36. SERVICE GÉODÉSIQUE DE
L ’EMPIRE JAPONAIS : T c h o n g
w a i f a n g y ü t s ’i u e n t ’o u [Carte
g én érale de la Chine p ro p re e t
d e s te rrito ire s qui lui so n t extérieu
rs]. Tokio, 1894, alb um plié
de format, in-8°.
Cette carte, qui a été publiée en
1894 à l’occasion de la guerre sino-
japonaise et mesure 1 m. 95 sur
t m. 36, tient compte des derniers
résultats cartographiques. Elle est
dressée à l’échelle approximative de
1 : 2.000.000s, gravée sur cuivre, en
caractères chinois, et figure tout le
pays compris entre 20° et 66° lat. N.
et 76e et i5o° long. E. Paris. Elle
était à l’époque de sa publication le
document le plus exact qu’il fût possible
de consulter sur la Chine.
7 cartons donnent les plans de
Peking, Changhai, Canton, Sout-
cheou, Hang-teheou, Han-K’eou et
Nankin.
CHAPITRE TROISIÈME
E X P LO R A T IO N S DE L A CHINE
37. BRETSCHNEIDER (E.) : His-
TO R Y OF E ü ROP EAN ÈO TA N IC A L
D i s c o v e r i e s i n C h i n a . London,
Sampson Low , Mars ton and
Co., 1898, 2 vol. in-8 de xv-i à
624 e t de 625 à n6 8 p.
Travail très considérable, dû à un
auteur qui avait fait, des questions
botaniques chinoises une étude particulière,
et tenant plus que ne promet
son titre. L’ouvrage de Bret-
schneider ne concerne pas seulement
la Chine propre, mais bien tout
l’Empire chinois; en outre, il ne
parle pas seulement des botanistes
voyageurs, mais aussi des botanistes
qui se sont occupés des plantes chinoises,
et des voyageurs qui ont accessoirement
étudie la flore du pays
qu’ils visitaient. C’est donc en réalité
un répertoire (d’une information
très riche et très sûre) des découvertes
faites par les Européens en
Chine. Une excellente carte d’ensemble
et différentes cartes de détail
(v. n° 27) sont le complément indispensable
de cetté étude.
38. CHAMBRE DE COMMERCE
DE LYON. Rapport général sur
l’origine, les travaux et les conclusions
de la Mission lyonnaise
d’ exploration commerciale en
Chine, p ré s e n té p a r M. Henri
B renier. Lyon, A. Rey, 1897,
in-4 de 67 p., c arte .
Ce rapport, dû à M. Henri Brenier,
devenu directeur de la Mission
par suite du départ de M. le Consul
Rocher, a pour complément un
aperçu des résultats géographiques
■fi
oubliés dans les C. R. des séances de
a Société de Géographie, 1897, p.
287-291. —Cf. aussi : la Mission lyonnaise
d’E xploration en Chine (Annales
de Géographie, t. VI, 1897, p. 273-276).
— Intéressant comme travail d’ensemble
sur les travaux de la Mission,
il ne saurait nullement dispenser de
recourir aux monographies publiées
dans l’important volume mentionné
plus haut sous le n° 9.
39. CORDIER (Henri) : L e s v o y a g
e s e n A s i e a u xive s i è c l e d u b i e n h
e u r e u x F R È R E O d ORIC DE PO R -
d e n o n e , p u b lié s avec une in tro du
c tio n e t d e s n o te s (Recueil de
voyages et de documents pour servir
à l’histoire de la géographie
depuis le XIIIe jusqu’à la fin du
XVIe siècle, pu b lié so u s la directio
n de MM. Ch. S ch e fe r e t Henri
Cordier, t. XII). P a ris , E rn e s t
Leroux, i 89i , in-8 de c l v i i i -603
PLa
valeur du récit donné de ses
voyages par le missionnaire Odoric
de Pordenone est très grande ; Odoric
est en effet un des Européens qui,
au moyen âge, ont le mieux connu
l ’Inde et la Chine, où il a séjourné
près de guinzeans. Sa relation, pour
être moins importante que celle de
Marco Polo, complète cette dernière
e t la contrôle. C’est ce que M. Henri
Cordier a mis en pleine lumière dans
son introduction; un commentaire
très abondant, très savant et très
précis, accompagne le texte d’Odoric,
dont les principales variantes fournies
par les manuscrits sont soigneusement
indiquées; différents fac-
similés (de manuscrits et de gravures)
et une carte illustrent cette
excellente édition.
40. CORDIER (Henri) : L ’E x t r ê m e -
O r i e n t d a n s l ’A t l a s c a t a l a n
d e C h a r l e s V , r o i d e F r a n c e
(Bulletin de Géographie histor. et
descript., 1895, p. 19-65, pl.),.
Le Cathav est fort bien limité sur
cet atlas, dont l’auteur a eu pour
source principale et même unique
le livre de Marco Polo.
41. CORDIER (Henri) : C e n t e n a i r e
d e M a r c o P o l o . Conférence faite
à i a Société d’ tu d e s italiennes.
P a ris , E rn e s t Leroux, 1896, in-8
de n 6 p., fig. (Bibliothèque de
voyages anciens).
Esquisse d’ensemble, que suit une
bibliographie très complète des éditions
de Marco Polo et des ouvrages
qui lui sont consacrés.
4a. FRESCURA (A.) et MORI (B.) :
U n A t l a n t e c i n e s e d e l l a M a -
GLIABEGHIANA DI F IR EN Z E (Rivista
Geografica Italiana, t . I,
i 894, p. 417-422 e t 475-486).
Cet Atlas chinois est dû au géographe
Ciu-ssu-pen, qui parcourut
tout l’Empire en i 3n et i3i2 pour
dresser ses cartes ; mais ce n’en est
pas l’édition originale. C’est une
édition postérieure de près de trois
siècles (elle porte une date corres-
CHAPITRE QUATRIÈME
45. FUTTERER (Karl) : D i e a l l g e m
e i n e n GEOLOGISCHEN E R G E BNISSE
DER N EU ER EN FORSCHUNG
EN i n Z e n t r a l - A s i e n u n d C h i n a
(Petermanns Mitteilungen, Erg-
zheft, n° 119), Gotha, J u s tu s
P e rth e s , 1896, in-4 de 60 p ., c arte
e t grav.
46. LECLÈRE (A.) : S u r l a c o n t
i n u i t é t e c t o n i q u e d u T o n k i n
Bibliographie.
pondante à celle de 1595), vraisemblablement
corrigée et améliorée. On
trouve dans lAtlas chinois de Florence
des cartes des « quinze provinces
» (c’est-à-dire à peu près le
territoire actuel des dix-huit provinces)
et 25 cartes spéciales relatives
soit aux frontières, soit à
certaines parties, soit aux pays limitrophes
de l’Empire; quant à la
carte générale de la Chine et des
pays voisins qui devait se trouver
en tête de l’Atlas, elle a, de même
que la préface, disparu. Chaque carte
e st accompagnée d’un texte, et
l’échelle varie suivant les dimensions
de la carte.
43. HAVRE T (H.) : L e s t r a v a u x
GÉOGRAPHIQUES DES JÉSU IT ES EN
C h in e (Annales de Géographie,
t. VIII, 1899, p. 172-175).
44. NORDENSKJÔLD (A. E.) : t h e
I n f l u e n c e o f t h e « T r a v e l s o f
M a r c o P o l o » o n J a c o b o G a s -
t a l d i ’s M a p s o f A s i a (Geographi-
cal Journal, t. XVIII, 1899, p.
396-406).
Les cartes d’Asie de Gastaldi,
seules des anciennes cartes de cette
partie du monde, présentent (pour
l ’intérieur du continent) une nomenclature
presque identique à celle de
Marco Polo. — Cette étude du savant
voyageur suédois a paru également
(en suédois) dans Y mer, t. XIX, 1899,
p. 33-43. — Notons ici que, dès 1882,
Nordenskjôld s’était occupé des récits
de Marco Polo; il a alors publié L e
L iv re de Marco Polo. Fac-similé d’un
manuscrit du xive siècle conservé à
la Bibliothèque R. de Stockholm
(Stockholm, 1882, in-4 non paginé).
R E L I E F DE LA CHINE
a v e c ^l a C h i n e (Comptes rendus
de l’Académie des Sciences, t. i3 i ,
décembre 1900).
La zone d’affaissement de l’Asie
Orientale n’est pas déviée d'une manière
définitive vers le Sud-Ouest
dans le Kouang-Si. A travers les
démantèlements et les déviations
locales, cette zone paraît se prolonger
j usqu’à l’embouchure du fleuve Rouge
en passant auprès de Nan-ning-fou.
Il n’existe ainsi aucune limite tecto