du Yangtze, non loin de l’endroit où il se termine sur la rive
gauche ;
Wouhou, en Nganhoeï, l’une des cités trafiquantes bordant
le fleuve Bleu, qui est ici navigable aux lourds bateaux à vapeur ;
Kiukiang, en Kiangsi, à la rive droite de ce même Bleu,
dans l’heureuse contrée où lui arrive le déversoir du lac Poyang
qui, lui-même, a reçu toutes les eaux de la province ;
Haflkoou en Houpe, l’emporium central de la Chine, à la rencontre
du Bleu et de la puissante rivière Haü, qu’animent tout
du long d’innombrables sampans et d’innombrables jonques ;
Yotcheou, en Hounan, à la rive droite du « fleuve magnifique
», là où il s’ouvre au déversoir de ce lac Toungting dont
le bassin embrasse tout le vaste territoire « hounanais » ;
Chazi, en Houpe, sur la rive gauche du Yangtze, en même
temps qu’en relations aisées par canaux et canots, avec la
rivière Hañ et le lac Toungting ;
Itchang, en Houpe, au terme de la navigation aisée du fleuve
central du « Milieu », mais non pas au bout de son accessibilité
par jonques, bateaux plats, canonnières ;
Tchoungtchengfou, en Setchouan, un grand port du fleuve
Bleu dans la plus grande province de tout l ’Empire, celle qui
recolonise le plus les pays ravagés par les rebellions ;
Hangtcheou, en Tchekiang, l’une des anciennes capitales
de la Chine, et la plus belle de toutes, sur un estuaire qui fut
en son temps la fin du Yangtze;
Ningp’o, en Tchekiang, à cinq lieues de la mer de Chine,
sur un fleuve à marée où la Lusitanie envoya des vaisseaux
dès le premier quart du xvie siècle ;
Wentcheou, en Tchekiang, au bord d’un estuaire achevant
une rivière dont les branchements drainent le midi de la pro -
vince ;
Founing fou, en Fo'kien, sur une de ces baies qu’on proclame
« incomparables », mais avec peu de pays libre en arrière,
la montagne y bloquant de près la côte ;
Foutcheou, en Fo'kien, la fameuse ville « navale », à quinze
lieues de la mer, sur le fleuve du Min.
Amoï, en Fo'kien, le port depuis tantôt quatre cents ans
fréquenté par les Européens et le lieu d’embarquement d’émi-
grants innombrables, pour tous les pays où vont travailler et
trafiquer des coulis;
Chachantoou ou Swateou, en Kouangtoung, sur un fleuve
à marée, au voisinage de la mer, lieu de départ de dizaines de
milliers d’émigrants par an ;
Kaoloung, en face de l’île de Hongkong; à retirer de la
liste des trente-six, puisque en réalité elle n’est plus chinoise
politiquement, l’Angleterre ayant obtenu de la Chine la cession
de cette ville et de son territoire par bail de 99 ans de durée;
Lappa, station douanière dans une île du Konangtoung,
en face de Macao la portugaise ;
Canton, en Kouangtang, sur sa rivière des Perles, en son
delta du Si-Kiang, la capitale commerciale et sociale des Chinois
méridionaux ;
Kioungtcheou, la capitale de l’île d ’Haïnan, ou plutôt le
port de cette capitale, à une petite distance au bord de la mer,
Kioungtcheou proprement dit étant une ville continentale, sur
un fleuve à marée ;
Pakhoî, en Kouangtoung, à la rive septentrionale du golfe
du Tonkin, pour ainsi dire dans la banlieue de l’Indo-Chine
française ;
Sanchouï, en Kouangtoung, à l’origine du delta du fleuve
Si-Kiang, dans la banlieue commerciale de Canton ;
Outcheou, en Kiangsi, sur le cours plus ou moins aisément
navigable du Si kiang;
Tounghing, en Kouangsi, près de la mer, au voisinage de
Mon Kaï, ville de l’Indo-Chine française;
Longtcheou, en Kouangsi, dans le bassin du Si kiang, à
proximité de la frontière du Tonkin, sur une voie ferrée venant
de Hanoï ;
Hokeou, en Yunnan, sur le Fleuge Rouge, simple faubourg
de Laokaï, ville du Tonkin : Hokeou est le Song fong des Tonkinois;