que la Chine ne peut se comparer aux États de l’Europe occidentale,
ni aux États-Unis, à l’Argentine et à l’Australie pour
l’importance relative de sa population urbaine.
Il est vrai que le royaume Central a de très grandes cités,
telles que Canton, la triple Haiikoou — Han yang — Outchang,
Tchangtcheou, Foutcheou, Hangtcheou, Singan, Siangt'an’,
Tchingtou, Tientsin, Peking; mais ces villes ne sont que de
deuxième ordre en comparaison de Londres, et même de Paris;
relativement à l’immense territoire qui les entoure, elles ont
exercé une bien moindre force d’attraction que les grands
centres de notre Occident.
De deuxième ordre, a-t-on dit ci-dessus, alors qu’on pourrait
presque dire de troisième ordre : les évaluations nouvelles,
faites moins qu’auparavant à simple vue, ne nous montrent
plus que 500 000 âmes au plus où l’on supposait i 500 000 et au
delà : à Peking, par exemple, et à Canton. Le « centre • qu’on
pensait égal à Paris, la triple ville du Yangtze kiang n’équi-
libre peut-être pas Vienne, et en descendant aux cités moindres,
c est un Bordeaux, un Rouen, une Toulouse ou moins
encore, à la place d’un Liverpool, d’un Glasgow, d’un Barcelone,
d’un Lyon ou d’un Marseille.
Heureusement pour elle, tandis que dans les pays d’industrie
manufacturière les villes l’emportent sur les campagnes
pour le nombre total des habitants, la Chine, encore principalement
pays d’agriculture, n’enferme dans les enceintes des
cités qu’une part de résidents bien inférieure à la foule des
paysans : il n’y a rien ici de phénoménal comme Londres, qui
contient le huitième de la population du Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande; Paris, qui renferme le treizième
des Français; Buenos Ayres, où vivent plus du cinquième des
Argentins; Melbourne, qui concentre un grand tiers des Australiens
du Victoria (!).
La centralisation politique de la Chine n’est
11 pas comparable à celle de la plupart des États
p h y s io n o m ie européens, et le manque de communications
d e s rapides ne permet pas aux marchés du royaume
v i l l e s Central d’attirer à eux un mouvement d’échanges
pareil à celui des cités populeuses de l’Europe.
En outre, il faut tenir compte de ce fait, que les Chinois dépendent
beaucoup plus que les Européens de la production des
denrées alimentaires : le dépeuplement des campagnes au
profit des villes serait la famine en permanence.
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L EGENDE ■ ■ \d econ u est.
L e sjvcta n g lesso n tà l'édiéllede /naltirn !pm ro n u llio n sd efra rirs
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ch chinoise o belge a n i am érica in e (JSt-ünJ
•-------: L ig n e télégrqpJugiie oie cable sou s-m a rin ,-
— ._ L ig n e d e n a vig a tio n à vapeur'.
L es d ista n c es so n t en. m ille s m a r in s d e id S â m è tr e s .
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projeté.
T ra it-lim ite d e n a vig a b ilité.
P a rtie non n a vig a b le ou, in exp lo rée.
4* L im ite su p érieu re d e s b a te a u x à va p e u r.
L e s a ille s so u lig n ées so n t d e s p o rts à tr a ité Ex: CHANGHAI
P R O D U C T I O N S
F r u its
arachides
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p o isso n
rix ora n g er's b am bous tabac- c ir e d r a p s
fr o m e n t in d ig o tècfc m u sc p a p ie r la m e
céréa les coton. c a o u tc h o u c s u c r e la q u e tiss a g e ,
m ille t ju te o p iu m . p e a u x é to ffe s so ie
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