
tftblenaæne profile Ifiu-r^GhaqnE xtoloane ,i .atu lieu td>e
trois modifions qur font:,'orftiaàlnemext wti&tâiÿt
fcune ■, » 'ÔC'-donc -nn fie tcouv.e: nédaffuicoiaent à
l’aplomb 1 de la colonne, il s’eni ,tr.ouv\e , quaKe;
ffe: manière qu’aucun ne .paiit.le reiiconîtjer,,._att
milieu de -l’<axe. - - 1 ■■■ ■ ' -
- Comme les modernesi ©,nt ifeif yiifims aucnaeopai-r
fon>,> uftifordre :qu’ilstoïit) appelé arorapsjle
<COïv«p®s* ) -ils-ônti, avec .auiii pau. éej^axfons^. af-
fo&és -à, l a .Corniahe ' de • ce prétendu ordrequel,
ques caraélériftiques ; aintûi’on- a prétendu que
changer la hauteur' de Ion larmier .& de fa cy-
maifë, varier b - forme des modifions en doublant
leur face, c’étoit faire- une corniche eompofite,
Ea véritéeft que ces fortes de variations indiquent
beaucoup moins la nature -d’un .ordre :puntteu 11 er,
■que’l’impoûîbiLité d^en-créer-un à fi. peu de lirais. -»•:
Je; -dirai la/même choie 'de ; Tordre. prétendu
tofcan, qui n’a point de caractère luffilantmenf
diftinift pour-taire un ordre à part. Je ne crois
donc pas fort utile de-donner ici -les variantes des
auteurs clafiiques Air les profils de la corniche tof?
cane, puifque jamais ils n’ont pu s accorder fur la
réalité même de l’ordre.
C>0 R NI c H S kRCHiTRAVES. Corniçhej qui
fe confond avec l’architrave , lorfque la fille1 éft
fupprimée ; elle fe pratique rarement fur les ordres.
Co r n i c h e : ceiNtrÉE. C ’eft celle q u i,
dans fon élévation» fe retourne en arcade pomme
la porte des Invalides à Paris, ou en ceintre
comme cela fe pratique dans les frontons circulaires.
C O R N i c H E circulaire. C o rn ich e quicircule
dans l’intérieur, ou à l’extérieur d’une tour de dôme.
C orniche continue. Corniche qui, dans
toute fon étendue & dans tous les -retours, n eft
interrompue par aucun corps , comme celle du
dedans ou du dehors de Saint-Pierre de Rome.
C o r n i c h e coupée. C ’eft celle qui, dans
fon cours, éprouve quelqu’interruption &. fe trouve
arrêtée par quelque^ corps.
C o r n i c h e d’appartement. On nomme
ainfi toute faillie qui, dans une pièce d’appartement,
fort à fou tenir le lambris ou le ceintre.
On fait de ces co rn ich e s Amples ou architravées,
dans de petits entabiemens oçjffos de fculpture.
C -0 R N I G H E DE COURONNEMENT. C eft
la dernière co rn ich e d’une façade, & fur laquelle
.-pofe Tégoût ou cheneau d’un comble.
C O R N I C H E DE PLACARD. Çornfo/xe qui couronné
la décoration d’ane, porte op. d-une croifoe,,
en menuiferie ou en marbre.
C o r n i c h e en chanfrein. C ’eft la corn
ic h e la plus fimple que l’ori puiffe faire , car elle
eft fans moulure ; auffi ne l’admet-On que .dans
lès.édifices)dévoués par. .leur deftin^tipin. au jCarac-
pauvre.. "On en voie de. ce" genre aux
.pouven? deiÇapuçins.* ;; . A •
• C-0 k‘:N i C H iè ' RAMPANTE. G-eft la partie de
Péntabfément qui corhpôfe les* deux- rampes d’tin
frohtofi1 angulaire. Les 'mcdillons,-qtJail.d on-en met
clans- cetté -partie ,J le peuvent-'faifednêiinés fuivant
la direjfiioh'%Hla 'penYéî, éulperdfêtidiciflàir-es à i ’ho*-
iizon. Vrtruve’ffia rieh MWtmméfiUr-cê-pdiwt, Selon
'lui fês‘ Gÿec'ÿ1. fié -ifiétfoient pas de- modillons
'dans les e o ïh ï c h c s ram p a n te s . Cet ufage étoit plus
conforme aux règles dé l’imitation que 1 architecture
a faite des ouvrages dé charpente.
C O R N i c h e; vo lan te . Nom qu’on donne à
toute co rn ich e de menuiferie, chanfremée par derrière;,;
.qui for t a couronner un lambris, lbu,temr un
plafond» de, tçiïe , & former les cadres du renfon-
.cemement d’un fophite., ,
CORNIER. ( V o y e iPOTEAU CORNIER. )
CORNIÈRE. ( V o y e i Noue. )
COR<EBUS j architeâe grec, dont Plutarque nous
a coifiêïvé- le nom dans la vie ,de Pcnclès, avec
ceux- de deux autres architectes,, qui lui ont fuc-
-cédé' dans la même entrepiife. .Voici le pafl’age de
cet auteur ainfi que l’a traduit Amyot.-- .
H La chapelle d’Eleufine" où fe faifoit les fe-
>, crêtes cérémonies des myftères, fut plantée par
» Çorceb.us ;j lequel drefiale rang des premières co-
». lonnes qui l'ont à fleur de terre &. les lia avec
» leurs architraves»; mais, lui mort , Metagenès,
» natif du, bourg. de X-ypete , fit la ceinture, &
» puis rengea les colpnnes qui font au-défi us , &
P Ae no clés , du bourg de Cholarge, fut celui qui
• 55 fit la lenterne du cul-de-lampe qui couvre le
» fanétuàire. »
Je doute que l ’on doive confondre , comme plu-
fieurs l’on fa it, ce monument avec celui dont parlent
Strabon & Vitruve, & qu’ils attribuent à
Iétinus. En effet’, il n’eft queftiondans Plutarque que
d’un e chape lle des m y f t è r e s car c’eft ainfi que D acier
& Amyot rendent.le mot têAso- t vpiov , au lieu
qu’il s’agit dans Vitruve & Strabon, d un temple
très-vafte & le troifième de la Grèce. Dailleurs,
il n’eft point vraifemblable que Plutarque, qui ve-
noit de dire qu’iB i n u s avoit .conftruit le Parthenon,
ou temple de Minerve , ait ignoré qù’il avoit 'égalementconftruit
lé te le fie r ia n d’Eieufine , & ait fait
honneur' de cet ouvrage à-trois autres artiftes , li
'réellement il n’avoit pas été le leur. D’un autre
côte , Vitruve gr Strabon n’auroient point regarde
I t t i n u s , comme-architeéle d’un édifice auquel <1 n’au-
roit eu aucune part , parce qu ils etoient trop ins
traits, & lé temple de Gérés étoit trop célèbre, pour
qu’ils n’en euffent pas connu le véritable auteur.
U faut don.ç, ce rne femble, Voir ici deux mo-
numens au lieu d’un , Ôi -l’obférvafion fuivanté ne
fera que rendre mon opinion plus- probable.
■ les divers éditrouye
: Dans l'eimJlaèeroi'nt ’• ot^ipe.par les. clive!
feesc,-nf. cris à Cdrès & à f e myfteres , on
éncor * . (flou "quelques voy igenrs , nés
, reftes
k ’mie à laqu/Ke on nrontoit p l’.ilîeürs
.
marches, & qui étoit fitueé a. I e x t r e o u t e d une
ijopaue terrafffe tai 1 liée dans le roc' ».dén iere le- tepiple,
[Cette dhoe p eileii’ â i i f o î t - è l le pas é t é h téie/Iesion ? El le
irènfërmoif', dit - on uriè ftatüe'qiii n’étoit connue'
dei initiés ,• & qui les-èfeloniilbit'par' fon''éçjat.-
‘ pB.Üe'! f,efdit-Ce pas ee qui la fit appell’ér c h d p è lU d e s
hny liens •> J’ibcline d’autant plus ’ à lé croire que .
'par fa pofitidn., elle me paraît avoir. été\fo bu
Jpù arrrivoierit les initiés , pour y obtenir le pri
ifdës épreuves auxquelles ifs^’étoiéht fournis^ o’eft
fe-dire , l’ intellîgertce dé‘ tontes ’ lés vérités que l’on
Êàchôit' ave‘‘c lé' plus grand foin' aux profanés.
1 ' J’ai , fans doute-, affez motivé ce que j’ai avuncA
fe’abord, en difant que I ç j e l e f i e w v f r l e temple,
Jde Cérès n’étoit pas le même édifice , je pâlie donc
adesremarquesd’un autre»genre,- que-me fafi faire
EgalemeUt le récit de Plutarque.
K. Le premier rang de colonnes, élevé par C e roe b u sy
|& le fécond , <éfové - pàr ‘ M é ta g è n e s - , prouvent? que
Iles Grecs :ornoient- Ifintéfieùr 'de leurs •’temples j, de
peux ordres » d’arohi ceélu f e ,i Ce ! qjui- le faifoit ’ H # 1
îréufemeiit; contrafter avec l’éxtèriéür qui rn étoit de-’’
Icoré que d’uia foui ordre. La' ceinture ou cordon
, placé par-■Métoegè*fts-a\x-deffus-d^ 1 aixhi -
Brave», annonce affez, que quand ces mêmes ; G x e c s '
femployoient; deux .ordres^ ilsfu pprimoien t la frifo &J
la çornidie-d-u premier, ,& les remplaçoiept parune-
fimple mpulure , çe’ qui étoit conforme a la raifon y
Iqiii n’admet ces parties d’ entablement qu au faite
pes édifices. Enfin -, la la n te rn e qui étoit aü-deffus du
|fanftuaire ,fait préfumer que ce lieu ri’étoit pas' tôu-
t|ours obfcur, & que les temples recevoient quelque
pois le jour par des ouvertures autres que leurs portes,
t Je me fuis fervi du mot la n t e r n e , parce que les
Bradu6leur§français, déjà cités, l ’ont employé; mais
Ée, ne fais pourquoi-ils. l’ont expliqué p a r ç u l-d e -
■lampe & par dôme . Je ne m arrêter ois point fur cet
||pbjet,fi, d’après leur autorité, différens auté.urs
n’âvoient écrit qne le fanctuaire de la ch a p e lle d 'E l e u -
J f in e , étoit couvert d’une co u p o le . Quel eft le met
p u ’iLs ont ainfi inter prêté ? 'C ’ëft oireCtov , mais
yce mot fignifiïè fp r a m ë n ollc e \ ouvèrturè d’un vafê ;
d’une urne ; il viént de“ o-th, fo r d m e n ;îéqüél viëht
ffie 'ocnopLcii, y id e o : Il ne s’agit 4onç,içi. que d’une
ouverture circulaire, par laquèlle o'n Vo^o’it le jour ;
àirffi le fraduéléur latin a-t-il rendu oçredov , par
f e n e fl r a m , fenêtre. Je crois qu’on le reridroit mieux
|feh notre langue, parle mot oe il , que par tout autre,
p: autant plus que ot« , fignifie oe i l , félon plufieurs.
■ ipf. il y a un pèu? loin de ezil à la n te rn e & encore
plus à coupole f ainfi, d’après cë que l’ph vient
|de lire , je laine a pènfer s’il ‘-y en avoit une au-’
^effus de la" chape lle d ’E le u jih e .
Je finis éet àfticî!ê par- unb’Rùfrë conjeâure
Dénoclès ne fit Y o p d io n qu’afift que là ftaCue'
c fo h t ' n o u s aV ô t is ’p a r l é ' , é t a n t e c îà ^ r ê è d u f o l e i l r
| é f l ' 1'p a r û t pîüis, r ë . fp lé ifo i f f u i t é ' : p e u t - ê f 'r e iî&
; d u t - i l fa: r c p û t i t iO n q u ’ a la -n O .u V ë à û fé / d e ' l ’ e f f e f , ‘
6 a à l ’ a r c q u ’ il e û t d e I’ a t 'ç f6m '| e .; ( ^ ô 5 ^ E x E U i i S '
; & ictiMu s. )
- C O R O N A R I U M O P U S . V i t r u v . . l i v . j . c h a p . 6..
1 - Püh'e .&■ Vitruve o n t é g a l e m e n t e m p l o y é c e s d e u »
| m o t s & . . l e n a tu r a li f t e fo re à f a i r e : e n t e n d r e l’ a r -
j «r liite c le . P l in e a p p e l l e co r o n a r ium o p u s , l e s : f ê l io n s -
1 &• les: b o u q u e t s ; q .u ë l ’ o n r e p r é fo n t e a v e c l e S t u c ,
i & V i t r u v e , à F e n d r o it - c i t é , d i t - q u e Je m a r b r e p i l é
j &■ b r o y é ' e f t b o n p o u r fa i r e l e c n o n a r iu m o p u s ±
j c ’ e f t 1- à - d i r e , d e s . f ê l io n s y d e s b o u q u e t s , & autres»
j o r n e m e n s l é g e r s .
P h i la n d e r , l ’u n d e s m e i l l e u r s . c o m m e n t a t e u r s
b d e V i t r u v e , e n t e n d p a i cô r o n a r ium o p u s , le s . c o r -
i nifches. d o n t e n » q u e lq u e f o r t e p n c o u r o n n e l e s ;p la n c
h e r s . ; C e t t e o p in io n c o n d u i t à, c e i le - c i ; c ’ e f t q u e
| l e s L a t in s p o u v o i e n t f o r t - b i e n e n t e n d r e p a r . c e s t e r -
; nre s. : g é n é r a u x , ;c e q u e .n o u s e n t e n d o n s p a r e o u -
j r o n n e ', c o u r o n n e m e n t . J f o y e { c e s m o t s . )
C O R P iS v f u b f t . m a f e . C ’ e f t t o u t m em b r e d ’ a r d i i t e c *
j t i r r é , q u i pa'r f a fà i l î ié 'é X c è d 'e l e 'n u 'd d u m u r '& q u i
j f é f t d è c h am p a . 'q u e lq u e 'd é ç o ïa t id n o it O r n em e n t .
Q n a p p e lle corps-dt-fonH,, c e l a i q u i p ô r t ë d è s l e '
: b a s Wü;n b â t im e n t avec em p â t t èm e n t & r e t r a i t e .
CORPS. DE -, GARDE. : C ’ e f t où un bâtiment,
; a t t è n à n t u n .p lu s - g r a n d é d i f ie e f , o u u n é d i f i c e i f o l é
lu i -m êm e q u i e f t d e f t in é a u x A o ld a t s q u i f o n t d.e g a r d e .
I l y a c e t t e d i f f é r e n c e e n t r e l e co rp s -d e -g ^ rd e ÔC la
c a l e r u e , q u e o e llfe - c i e f t la d em e u r e h a b i tu e l le d e s ;
f o ld a t s q u e l ’ a u t r e n e s ’h a b i t e ; q u e ,p o u r l e t em p s
q u e d o i t d u r e r , l a g a r d e : c ’ e f t c e . q u i fa i t q u e l e ’
c o r p s -d e -g a r d e e f t o r d in a i r em e n t p e u f p a c i e u x &
n ’ o f f r e r i e n d e r em a r q u a b l e d a n s d e s d i f t r i b u t io n s ;
c ’ e f t , le p lu s fo u v e n t , d e d e u x o u t r o i s p iè c e s , à r .e z -
d e r c h a u f f é e q u ’ i l f e c o m p o f e ; i l d o i t e t l e v o û t é
d e c r a in t e d u f e u , r a v o i r u n e - g r a n d e c h em in é e &
d e s c o u c h e t t e s . O n y p r a t iq u e a u l f i e x t é r i e u r em e n t
• u n a v a n t - c o r p s ,. p o u r p o u v o i r y m o n t e r l a g a r d e à
c o u v e r t d e la p lu ye^ & d è s in ju r e s d e l ’ a i r .
Corps - de : LOGIS. B â t im e n t c o m p l e t p o u r l ’ h a b
i t a t io n . L ô r f q u ’ i l n e r e n f e rm é q u ’ u n e p i è c e e n t r e
lè s m u r s 1 d e f a c e , i l è f t fimple\ O n l ’ a p p e l l e d o u b le
1 lo b fqU e l ’ é fp a é e d u d e d a n s e f t p a r t a g é p a r u n m u r d e
! r e f e n d o ù p a r u n e ' c lo i f o n .
; , G Q R P S - d e - L o g i S d t devant. O e f t a in f i q u ’ o n ■
a p e lle ; d an s l e s v i l l e s l a p a r t ie d ’ u n e h a b i t a t io n q u i
d o n n e fu r la ru e .
Corps-de-logis de derrière. O n a p p e l l e a in f i la
, » p a r t ie .d ’ u n e m a i f ô h q u i donnée f u r u n e ç o i i r , o u
| f u r u n ja r d in .
: . C O R R E C T , a d ) .’ m a f e . C O R R E C T I O N , f u b f t .
fe rn . CorreÇz & pur f Cor redion & pureté n e f o n t p o in t
d è s " m o ts ' f y n o n i i i ië s . L a corrediori f e d i t d e l ’ o b f e r -