
Bupale, ( i 5 ).
Calamis , ( 24. )
Callimaque, ( 10. )
C a llitè le , ('3 a .)
Callon d’Egîne, ( 2 1 . )
Callon d’E lis , (4 9 .)
C a lo s , (70 .)
Canachus , ( aa.) .
Cantharus, (8 9 .)
Céphiffodote Vancien , (6 1 .)
Céphiflodote le jeune , ( 84. )
Charès, ( 86. )
Colotès, (46. )
Ctéfilas ou Ctéfilaus, ( 57»)
Dahippe , (8 a .)
Dameas, (1 .5 .)
Damophon , ( 95. )
Dédale d’Athènes , ( 1 ).
Dédale de Sicyone, (9 .)
Dibutade, (6 .)
Dinomène , (59.)
Dionyfius ,- ( 34. )
Dlpoenus , (10. )
Don tas, (.14.)
Doryclidas, { 1 3 .)
Eladas , ( 38. )
Euphranor, (6 4 .)
Euthychide , ( 81. )
Euthycrate , ( 80. )
Glaucus , (35*)
Glycon , ( 91. )
Hégîas, (3 * 0 ;
Héliodore, (96. )
Hypatodore , ( 6a. )
Jphicrate, ( a.6. )
Laphaës , (20.)
Léarque , (12. )
léocharès, ( 65. )
Lyfippe , (7 4 .)
LyfiRrate, ( 7 5 .)
m m m (8 .)
Médon, ( 13. )
Ménechme, (2,3.)
MéneRrate, ( 5 1 . )
Myron, (28. )
Myrmécide, (4 3 .)
Naucydes, (58. )
Nicodame, ( 36. )
Onatas, (3 0 .)
Pamphile , ( 63. )
Pafitèle , ( 97. )
Périllus, ( 1 7 . )
Phidias , (3 9 .)
Phragmon ( 48. )
PiRôn, (88.)
Polyclès , ( 67. )
Polyclète dp •,Sicyone, (2 9 .)
Polyclète d’Argos, (47. )
Praxitèle, (60.)
Pyromaque ÿ ( 8 j . )
Pythagore, ( 5 1 . )
Rhoecus , ( 4. )
Scopas, { ‘6g. \
Sçyllis , (.10.)
Silanion, ( 79. )
Simonj (3 3 .)
Smilis , ( 2. )
Socrate de Thèbes , ( 37. )
Socrate le Philofophe , (50.)
Softrate, ( 77. )
Sthénis, (7 6 .)
Stipax, (4 2 .)
Straton, (93.)
Taurilcus, ( 94. )
Tedéus , ( 11. )
Téléçlès, (5.)
Téîépha'.ie, ( 7 1 .)
Théoclès, (1 5 .)
Théoçofinus , (40. )
Théodore, (y )
Timothée, (.66,)
Tifander , (73. )
Tificrat’e , ( 87. )
Thrafymède, (53.)
Xénophile, ( 92. )
S c u l p t u r e che{ les, Romains.
I l ne faut qu’avoir lu les premières pages
de SalluRe -& de Denys d’Kalycarnafle, pour
favoir combien l ’origine de Rome <ell'incertaine
, & pour fbupçonner que cette origine
remonte à des fiècies plus reculés que ceux
eû la place le plus grand nombre des HiRoriens.
Ge fbupçon fe change pyefque en certitude .
quand on apprend que dans le temps auquel
en a coutume de rapporter fa fondation , cette
Tille avoit déjà des fculpteuFs. Ce n’efl pas
dans une bourgade naifTante , compofée de mî-
férâbles chaumières , & peiiplée d’ un amas de
brigands, qu’on voit naître des artiRes, ou qu’on
appelle des artiRes étrangers. Üne certaine opulence
doit toujours précéder l’entrée des arts
dans un état.
On voyoit à Rome, du temps de Pline dans
le marché aux boeufs, un Hercule qu’ on nom-
moit triomphal & qui paffoit' pour avoir été
confacré par Evandre. Evandre avoir amené en
Italie une colonie d’Arcadiens 60 ans avant
la prife de Troie 9 116g ans ayant- not*e ere
l’ on admettoit cette' tradition , l’art aïiréît
été plus ancien en Italie que le voyage qu’y
fit le premier Dédale : mais en la regardant
même comme fabuleufe , elle fait préfumer
du moins que la Ratuaire y avoit pris naiflance
dans une haute antiquité.
Romulus , & tous les Rois fes fuccefleurs ,
avoient eu des Ratues, & l’ on croyoit qu’ ils
fe les étoient érigées eux-mêmes. Cette opinion
fait remonter l’exercice de l’art à Rome jufqu’a-
vant l’an 7*6avant notre ere-, qui eft l’époque à
laquelle on place la mort de Romulus Mais fi
les artiRçs étoient dès lors capables de faire
en bronze des fiatues-portraits , il falloir que ,
depuis plufieurs fiècles , la fcùlpture fût connue
dans l’Italie. I l falloit que l’ art de jetter
en bronze les Ratuesy eût été inventé au moins
a-peu-près vers le même temps où il fnt trouvé
en Grece par Rhécus.
La flatue de Janus à deux faces pafloit pour
avoir été dédiée par Numa, qui mourut 672
an9 avant notre ère.
Du temps de Tarquin l’ancien , dont le règne
finit l’an 578 avant l’ère vulgaire, furent pofées
les Ratues de deux fibylles & celle de l’Augure
Attus Nayius. C’eR à-peu-près à la même époque
que fleurirent à Sicyone les deux frères Dipôerrus
& Scyllis nés en Crète.
Horatius Codés obtint les honneurs d’ une
Ratue, pour avoir arrêté feul les ennemis fur
le pont fublicien , l’ an yo7 avant notre ère. La
même année, une Ratue équeRre fut érigée à
Clélie qui s’étoit fauvée avec les autres ôcages
donnés à Porfenna. A cette époque, Bupale
& Athénis fôn frère, Périllus, Bathyclès, &
peut-être Callimaque s’étoient déjà lait un nom
dans la Grèce.
Spurius Cafiius qui fut tué par fon père 487 ans
ayant notre ère, fur le foupçon qu’ il afpiroit à la
royauté, s’étoit fait ériger lui-même une ftatue
de bronze. Du produit de la confifcation de
fes biens, fut confacrée une Ratue, aufii de
bronze , à Cérès. Les Romains , ainfi que les
Grecs, accéléroient fur le bronze la belle teinte
que lui donne la vêtu Ré,- en le frottant d’un
enduit de bitume-, ufage bien préférable au luxe
barbare de la dorure, qui cache toujours plus
,011 moins les finsfles de l’art.
Hermodore d’Éphefe, qui interprétoit les loix
que publioient les Décemvirs, fut récompenfé
par lès honneurs d’une flatue l’an 451 ou 450
avant notre ère. On conferva par des Ratues
la mémoire des Ambafladeurs Tu!lus Cloelius,
Lucius, Rofiius, Spurius ■ Nâutiüs, Caïus Ful-
cinius qui furent tués par les Fidénates, dans
leur légation , vers 438 ans avant l’ ère vulgaire.
T,a fculpture, exercée par Phidias, jettoit alors
dans la Grèce le plus grand éclat.
Des Ratues furent élevées à Pythagore &
à Alcibiade dans la place des comices de Rome,
pendant la guerre contre Je Samnites qui commença
l’an avant notre ère 343 8c dura 69
ans. Une Ratue fut élevée a Hercule l ’an
303;, en reconnoiflance de deux -viéloires remportées
fur ^ les Samnites. C’étoit alors que,
dans la Grèce , Lyfippe joignoit la grâce de
la compofition & les charmes d’une belle exé-*
cution, au caraétère de grandeur 8c de fierté
que l ’art avoit reçu de Phidias.
P. Junius & Titus Coruncanus furent tué«
par ordre de Teuta oû plutôt Teuca, Rein# de*
Illyriéns , l’an 230 avant notre ère : ils eurent
après leur mort les honneurs d’ une fiatue.
^ Quand les Romains', l ’an 146 avant notre
ere, eurent pris la riche Corinthe, & rempli
leur capitale des fiatiies qu’ ils avoient enlevée«
dé cette v i l le ; quand, l’année fuivante, il*
eurent fournis la Grec-e, 8c l’eurent changée
en province romaine fous le nom d’Achaie
ils purent faire exercer les arts par des Grecs*
& , dès cette époque nous avons lieu de douter
fi les Ratues qu’ ils firent élever n’étoient pas
des ouvrages des-,vaincus. Nous devons donc
terminer ici l’hifloire de la flatuaire chez les
Romains. Si Cornélie, mère des Gracques, dont
le plus jeune fut tué l’an 121 avant notre ère,
çut les honneurs d’ une Ratue, fi l’on éleva à
Marius, qui fut Conful pour la feptième foi*
06^ans avant l’ère vulgaire, autant de Ratues
qu il y avoit de rues dans Rome, nous avons
lieu de foupçonner que tous ces ouvrages de
Par G f e c s , étoient étrangers 9
I induRrie Italique,
Piine marque fon étonnement de ce que l ’origine
des flatues de bronze remontoit en Italie'
a la plus haute antiquité, & de ce que l’on
fe contenta long-remps de confacrer aux dieux
des ftatues de bois ou d’arg ile , tandis qu’on
employoir à la gloire des hommes une induf-
trie plus fomptueufe. Mais je vois aufii q u e ,
chez les Grecs , on confacra long-temps aux
aieux des Ratues de bois; je vois qu’ en certains
endroits, en certains temples, cet ufage
continua lors même que les Ratues de bronze
ou de marbre furent devenues communes, & je
fuis porté à croire que cet ufage avoit quelque
chofe de religieux. Comme on confacroit aux
prières certaines paroles anciennes ou étrangères
, dont on ne comprenoit pas le fens, on
conferva au lu très-long-temps, par refpecl pour
les pratiques anciennes, la manière de repré-
feriter les dieux -qu’avoit d’abord impofée la
néceflité. ( L j )
Sculpture. La fculpture ( 1 ) après l’hiRoire,
(1) Cet article avoit été- compofé pour l’ancienne
Encyclopédie. L’autewr en fit la leOurc à l’Académie
royale de Peinture $c Sculpture, le 7 Jnia.dc l’année
A a a ij