
 
        
         
		d’armes.  Voyt{ la Roque ,  chap. vij.  &  cl devant No blesse  
 ANCIENNE. 
 Noblesse  d’Office  ou  Charge  eft celle  qui  
 ■ vient de  l’exercice de quelque office  ou  charge honorable  
 , &  qui  a  le privilège d’annoblir. 
 Celui qui eft pourvu d’un  de  ces  offices ne  jouit  
 des privilèges de  noblefè que  du  jour  qu’il  eft  reçu 
 qu’il  a  prêté ferment. 
 Pour que  l’officier  tranfmette la noblejfe à fes  en-  
 fans  ,  il  faut  qu’il décédé revêtu de l’office  ou  qu’il  
 l’ait  exercé  pendant  20  ans  ,  &  qu’au  bout  de  ce  
 tems  il  ait  obtenu des lettres  de vétérance. 
 Il y   a  même  certains  offices  dont  il  faut  que  le  
 pere &  le fils ayent été revêtus fucceffivement pour  
 que  leurs defeendans jouiffent de la noblejfe. 
 Les offices qui donnent  la noblejfe  font  les  grands  
 offices  de la  couronne,   ceux de fecrétaire  d’état &   
 de  confeiller d’état,  ceux des magiftrats  des  cours  
 fouveraines ,  des tréforiers de France ,  des Secrétaires  
 du roi , &  plufieurs autres, tant de la maifon du  
 roi que  de  judicature  &   des  finances. 
 Il  y  a  auffi des  offices municipaux  qui donnent la 
 nobieffe.  Voye£ NOBLESSE DE CLOCHE, ü’ÉCHEVInag. 
 e  de ville.  ( A ) 
 Noblesse officieuse eft celle quifertaux  paf-  
 fxons & inclinations  des  grands j  pour  élever  leurs  
 domeftiques qui  leur  ont rendu  des fer vices.  Voye[  
 la préface de la Roque. 
 Noblesse  d’origine  ou  originelle eft celle  
 que  l’on  tire  de  fes  ancêtres.  Voye^  Duhaillon  en  
 Jon  hifloire  de  France, &  les articles NOBLESSE ANCIENNE  
 , NATIVE, D’EXTRACTION, DF. RACE. 
 Noblesse  palatine  eft  celle  qui  tire  fon  origine  
 des grands  offices  du  palais,  ou maifon du roi  
 &  de la reine auxquels la noblejje eft attachée. Voyez  
 la préface de  la  Roque. 
 Noblesse de parage eft la noblejfe de fang,  &   
 fingulierement  celle  qui  fe  tire  du  côté  du  pere.  
 Voye^  la Roque,  chap.  xj. 
 Noblesse  parfaite eft  celle fur  laquelle il n’y   
 a rien  a  defirer ,  foit  pour  le  nombre  de  fes  quartiers  
 ,  foit  pour  les  preuves :  la noblejfe la  plus parfaite  
 eft celle dont  la preuve remonte jufqu’au commencement  
 de  la troifieme  race fans  qu’on en voye  
 même l’origine  ;  &  pour  le nombre des quartiers  en  
 France  on  ne remonte  guere au-delà  du  quatrième  
 a y eu l, ce qui fournit 32 quartiers  :  les Allemands &  
 les Flamands  affeûent de prouver  jufqu’à 64  quartiers. 
   Voye^ la Roque, chap. x. 
 Noblesse  paternelle  eft celle  qui  vient  du  
 pere  fui'vant  le droit commun ,  c’eft  la  feule  qui  
 fe tranfmette aux  enfans. 
 On  entend  auffi quelquefois  par nobieffe paternelle  
 l’illuftration que l’on  tire  des  alliances  du  côté paternel. 
   Voye{ Noblesse maternelle. 
 Noblesse  p â t r e   e t   a v o  ,  on foufentend con-  
 fulibus  ,  eft  celle  qui  n’eft  acquife  aux  defeendans  
 d’un annobli  par charge qu’autant  que  le pere  &  lé  
 fils  ont  rempli  fucceffivement  une  de  ces  charges  
 qui donnent  commencement à la noblejfe. 
 Cet ufagë a  été établi fur le fondement de la loi 1.  
 au  code de dignitatibus ,   qui porte :  Si ut proponitis  
 & avum  confularem  & patron preetorium habuiflis ,  ■ &  
 non privât as conditiones hominibus fed clarifimas nup-  
 feritis,  claritatem generis  retinetis. 
 • Cette loi eft  néanmoins-mal  appliquée  ;  car  elle  
 ne  dit  pas  qu’il  foit  néceffaire  pour avoir  le  titre  
 de  elanfime ,■   ue le pere &   l’ayeul  ayent  été  dans  
 des  charges  éminentes  ,  on  ne  révoquoit  pas  en  
 doute  la, noblefe d’origine de la fille,  mais de l'avoir  
 .fi  elle la  conlervoit  en fe mariant. 
 La  loi  2..du  même titre  confirme  que  la nobieffe  
 -.de. l’officier fe tranfmettôit  au  premier  degré , puif-  
 -qu’elie  dit paternos honores f  liis invidere non  oportet. 
 Cependant  parmi  nous  tous  les  offices  ne  trànf-  
 mettent pas la noblejje au premier degré : ce privilège  
 eft réfervé aux  offices  de  chancelier,  de garde  des  
 fceaux,  de  fecrétaire  d’état  ,  de  confeiller  d’état  
 fervant  a&uellement  au  confeil,   de  maître  des  
 requêtes,  de  fecrétaire  du  roi. 
 Les  confeillers  de  certaines  cours  fouveraines  
 ont  auffi la noblejfe au premier degré ; tels  font ceux  
 des parlemens de Paris, de Befançon, de Dauphiné ;  
 le  parlement  de  Dombes  jouit  de  ce même  privi-,  
 lege ,  tant en Dombes qu’en France. 
 La  chambre  des  comptes de  Paris  &  la  cour des  
 aides ont auffi le même droit. 
 Mais dans la plupart des autres cours  fouveraines  
 les offices de  préfident 6c de confeiller  ne  tranfmet-  
 tent la  noblejfe  qu’au fécond degré,  qui  eft ce qu’on  
 appelle pâtre &  avo.  Voyeç  la  Roque ,  chap.  ij.  du  
 petit’traité,  qui  eft  à la fuite du grand.  (A) 
 Noblesse patricienne peut s’entendre de ceux  
 qui delcendoient de ces premiers fénateurs de Rome,  
 &  qui  furent nommés patriciens. 
 Dans les Pays-Bas, on appelle familles patriciennes  
 celles qui font nobles. 
 En Allemagne,  les principaux bourgeois  des  villes  
 prennent le  titre de patrices  ,  &   fe  donnent  des  
 armes,  mais  ils  n’ont  point  de  privilèges  particuliers  
 ,  fi ce n’eft  dans quelques villes ,  comme Nuremberg  
 ,  Augsbourg ,  Ulm  ,  où  iis font diftingués  
 dans le magiftrat,  mais  cette noblejfe n’eft pas reçue  
 dans les  colleges.' 
 -1  Les  Suiffes  n’eftiment  que  la  nobieffe  qui  étoit  
 devant  leur changement  de gouvernement  ,  &  appellent  
 celle qui s’eft faite depuis noblejfe patriciennel  
 Voye^ la Roque , chap.  clxxij. 
 Noblesse  personnelle  eft  celle  qui  11e  paffe  
 pas  la  perfonne, & ne fe tranfmet pas à fes .enfans ;  
 telle eft la nobieffe  attachée  à  certains  offices  de  la  
 maifon du roi &: autres qui donnent le titre d’écuyer,  
 & toutes les exemptions des nobles ; fans néanmoins  
 communiquer  une  véritable  nobieffe  tranfmiffible  
 aux enfans,i{  ; 
 On entend  auffi  par noblejfe perfonnelle  celle  qui  
 eft attachée  à  certaines profeffions honorables,  telles  
 que  les  fondions  de  judicature ,   la  profeffion  
 d’avocat  &   celle  de  médecin  :  en  Dauphiné ,  à  
 Ly on ,  en Bourgogne  ces  fortes  de  perfonnes  font  
 en  poffeffion  de mettre  devant leur  nom  la  qualité  
 de noble ;  mais  cette nobieffe n’eft qu’honoraire,  &   
 ne leur attribue pas  les privilèges des nobles.  Voye^  
 la Roque,  chap. xciv.  & Henris» 
 Noblesse petite ,  en Efpagne  on appelle  ainû  
 les  feigneurs qui  n’ont point  de dignité ,  mais  feulement  
 jurifdi&ion  ; il  y   en  a  encore une moindre  
 qui  eft  celle  des nobles qui  n’ont  aucune  jurifdic-  
 tion, &  enfin on appelle noblejfe très-petite,  minima,  
 l’état de  ceux qui ne font pas vraiment nobles, mais  
 qui vivent noblement &  de leurs revenus. 
 En France , on ne connoît point  ces diftinâions,  
 toute noblejfe eft de même  qualité ; un homme nou?  
 vellement  annobli  jouit  des  mêmes  privilèges  que  
 celui qui eft noble de  race, fi ce n’eft dans  le cas où  
 il  faut  prouver  plufieurs  degrés de  nobieffe.  Vcye%  
 Loyfeau ,  traité des ordres, chap. vj. n°. à. 
 Noblesse  politique  ou  civile  eft  celle  qui  
 prend  fon  origine  des  charges  ou  des  lettres  du.  
 prince.  Voye[  la préface  de la Roque , Landulphus,  
 Therriat ôcBartole. 
 Noblesse au  premier  degré eft celle qui  eft  
 acquife &  parfaite en la perfonne des enfans, lorfque  
 leur pere eft mort revêtu d’un office qui annoblit, ou  
 qu’il  a  fervi pendant  le  tems  preferit  par  les régler  
 mens. /^oy^NoBLESSE d’office , Noblesse MIt  
 litaire ,  Noblesse transmissible. 
 Noblesse, pr iv il é g ié s   eft celle qui yjen.t de là 
 mairie &  des  charges  de fccrétaires  du  roi.  Voye^  
 la préface de la Roque. 
 Noblesse  prononcée ,  on  appelle  ainfi  celle  
 qui n’étant  pas  bien  fondée ,  eft  reconnue  par un  
 jugement  paffé  de  concert  entre  le  prétendu noble  
 &   les habitans  du lieu où il demeure.  Voye^ la préface  
 de la Roque. 
 Noblesse protégée eft celle dequelqu’un dont  
 la noblefe eft douteufe 6c qui s’allie  des grandes mai-  
 fons par des mariages,  afin de s’affûrer par le  crédit  
 de ces mailôns  le titre de nobieffe qu’on lui contefte.  
 Voye^la.préface  de la  Roque. 
 Noblesse  de la Pucelle  d’Orléans ,  voye^ 
 ce  qui  en  eß dit  ci-après  à  l'article  NOBLESSE UTÉRINE. 
 Noblesse de quatre  lignes ou quartiers  
 eft celle qui eft établie par la  preuve  que  les quatre  
 ayeuls &  ayeules  étoient  nobles  ;  d’autres  par noblejfe  
 de quatre  lignes entendent  celle  dont la preuve  
 comprend  quatre  lignes  paternelles  &  autant  de  
 lignes  du côté mat'ernel,  de forte que  l’on  remonte  
 jufqu’à quatre générations ,  c’eft-à-dire jufqu’au  bi-  
 fa yeu l,  ce  qui  forme  huit quartiers.  Si  l’on  commence  
 par celui  de cujus ,  il eft compté pour la première  
 ligne ; fl l’on commence par le bifayeul, celui-  
 ci  fait  la  première ligne  ,  6c  celui  de  cujus  fait  la  
 quatrième.  En Italie &  en Efpagne,  on exige  corn-  
 munément  la  preuve  de  quatre  lignes  ;  il  eft  fait  
 mention  de cette  noblejfe de quatre lignes dans les fta-  
 tuts de l’ordre du croifi'ant,  inftitué par René roi de  
 Siciles  &  duc d’Anjou  le  11  Août  1448  ,  il  déclare  
 que  nul ne pourra  être reçu  dans cet ordre  qu’il ne  
 foit gentilhomme de quatre lignes.  Voyeç la Roque,  
 chap.  x .  ■ 
 NOBLESSE de RACE, oud'aneienne extraction, eft.  
 celle  qui  eft fondée  fur la  poffeffion, immémoriale,  
 plutôt que  fur  les  titres  :  cependant à  cette poffeffion  
 l’on  peut joindre  des  titres énonciatifs ou confirmatifs. 
 En France la poffeffion doit être au moins de cent  
 ans,  quoique la déclaration de  1664 femble la fixer  
 à  cent quatre,  puifqu’elle  veut  que  l’on  prouve  fa  
 poffeffion  depuis* 1560;  mais elle  eft relative à  une  
 autre  déclaration  de  l’an  1660  : ainfi  il ne faut que  
 cent ans, comme il eft encore ordonné par la déclaration  
 du  16  Janvier  1714.  Voye^  NOBLESSE  ANCIENNE  
 ,  Noblesse .d’extraction , Noblesse 
 DE  QUATRE  LIGNES. 
 Noblesse  de  robe, on  appelle  ainfi  celle  qui  
 provient de  l’exercice de quelque office  de  judicature  
 auquel le titre  &:  les privilèges  de  nobieffe font  
 attachés. 
 Qupique  la  profeffion des  armes  foit  la  voie, la  
 plus ancienne  par  laquelle  on  ait  commencé  à  acquérir  
 la  noblejfe,  il ne  faut  pas  croire  que  la nor  
 bleffe  de  robe  loit  inférieure  à  celle  d’épée. La no-  
 bleße  procédé  de  différentes  eau fes;  mais  les  titres  
 &   privilèges  qui  y   font  attachés  ,  font  les mêmes  
 pour tous  les  nobles,  de  quelque fource  que^ procédé  
 leur  noblejfe ;  &  la confidération  que  l’on  attache  
 à  la nobieffe doit  être  égale, lorfque la  nobieffe  
 procédé de fources également pures &   honorables,  
 telles.que la magiftrature 6c la profeffion des armes. 
 On  a même pratiqué pendant  long-tems  en France  
 que  la  profeffion  des  armes  6c  l’adminiftration  de  
 la juftice n’étoient point féparées. La juftice  ne pou-  
 yoit  être  rendue que  par  des  militaires,  tellement  
 que  les  lois  faliques  leur  défendoient  de  quitter  
 1 écu  en  tenant  les  plaids.  Dans  la  fuite  tout  le  
 inonde quitta les armes pour rendre la juftice, & prit  
 1 habit long , que les gens  de loi ont  feuls confervé. 
 Loyfeau  en fon  tr.  des  offices,  1 .1 .  c.t ix.  
 fait  voir  que  la  vertu  militaire  n’eft  néccfîaire  
 cju en cas  de  guerre;  au  lieu  que  la juftice  eft né-  
 lome  X I . 
 ceffaire  ert  paix &   en  guerre ;  en  paix,  pour  empêcher  
 la  guerre ;  &   en  guerre,  pour.ramener  la  
 paix ;  que  la  force  fans la  juftice  ne  feroit  pas  une  
 vertu,  mais une violence, d ’où  il  inféré que  la  no-  
 bleffe  peut  auffi-bien  procéder  de  juftice  que  de  la  
 force ou valeur militaire. Il obferve encore au n.  iy.  
 que  les  offices  d eminente  dignité  attribuent  aux  
 pourvus, non-feulement la fimple noblejfe, mais auffi  
 la  qualité  de chevMier ,  qui  eft un titre  emportant  
 haute  nobieffe-,  ce  qui  a  eu  lieu,  dit-il,  de  tout  
 tems  à  l’égard  des  principaux  offices  de  juftice  
 témoins les  chevaliers  de  lois dont  il eft parlé dans  
 Froiffart. 
 Enfin  il  conclut  au  nombre  18,  en  parlant  des  
 offices  de  judicature,  que  tous  ceux  qui,  à  cau-  
 fe  de  leurs  offices  ,  fe  peuvent  qualifier  chevaliers, 
   font  nobles  d’une  parfaite  nobieffe  eux  &  
 leurs  enfans ,  ainfi que l’obferve M.'Ie  Bret  en fon  
 feptieme plaidoyer,  ni  plus  ni  moins  que  ceux  à  
 qui  le  roi  conféré  l’ordre de  chevalerie.  . 
 Au  refte,  pour ne pas ufer de  répétitions,  nous  
 renvoyons  à  ce  que  no.>s  avons  dit  fur  la nobieffe  
 de  robe,  au mot Etats. .( A  ) 
 Noblesse du  sang ,  eft  celle  que  l ’on  tire  de  
 la  naiffance,  e:n  juftifiant que l’on  eft iffu  de païens  
 nobles,  ou  au  moins  d’un  pere  noble.  Voye^  Noblesse  
 d’extraction. 
 Noblesse  des; Secrétaires  du  Ro i ,   Voyei  
 ci-a p rès  S E C R E T A IR E   DU  ROI. 
 ■ Noblesse  simple,  eft celle  qui  ne  donne que  
 le  titre  de  noble  ou  écuyer,  à la  différence  de  la  
 haute  nobieffe, qui donne  le titre de  chevalier , ou  
 autre encore  plus  éminent,  telles que  ceux  de  baron  
 ,  comte,  marquis,  duc.  Voye% Noblesse  de 
 CHEVALERIE^  HAUTE NOBLESSE. 
 NOBLESSE  de  soie.  Voye^ce  quienejl  ci-devant  
 d  l'article Noblesse  DE  laine. 
 Noblesse  spirituelle^« littéraire.  Voyeç 
 ci-devant  Noblesse  LITTÉRAIRE. 
 >  Noblesse  de  terre.ferme ,  eft  le  nom  que  
 l ’on  donne  en  l’état  de  Venife  &  en Dalmatie à  la  
 nobieffe  qui  demeure  ordinairement  aux  champs.  
 Dans  l’état  de  Vetufe  les  nobles  de  terre  ferme  
 pu  de  campagne  n’ont  point  de  prérogatives ;  ils  
 ne, participent,point aux  confeils &  délibérations. En  
 Dalmatie  la  nobieffe  de terre ferme gouverne arifto-  
 cratiquement.  Voye^  la  Roque, c.  clxvij. 
 Noblesse  titree ,  eft celle  qui tire fon origine  
 de  la  chevalefje.  Voye1  Noblesse  de  chevalerie. 
 On  entend auffi par  ce  terme  la haute noblefe ou  
 noblejfe  de  dignité,  c’eft-à-dire ,  les  princes  ,  les  
 ducs,  les marquis,  comtes, vicomtes, barons, &c«  
 Voye{ Haute noblesse. 
 Noblesse, de  tournoi,  eft  celle  qui  tire fon  
 origine  des  tournois ou  combats  d’adreffe,  inftitués  
 en  935  par  l’empereur  Henri  Loifeleur.  Il  falloir,  
 pour y  être  admis,  faire preuve de douze quartiers.  
 Ces tournois furent défendus  ou  négliges  l’an  1403  
 en France ;  le dernier fut  celui  de  1J 59 » .qui  fut  fi  
 funefte  à  Henri  II.  Voye^  la  Roque,  ch.  clxxij. 
 Noblesse  de  transmigration  ou. débarquée.. 
  Voye[ ci-devant NOBLESSE  DÉB ARQUÉE. 
 Noblesse  transmissible,  eft  celle  qui paffe  
 de  l’annobli  à fes enfans&  petits enfans.  Il y   a des  
 charges qui donnent une noblefe tranfmiffible au premier  
 degré, voyei Noblesse au premier degré,  
 d’autres  qui  ne la donnent que pâtre &  avo confuli-  
 bus. Voye{ NOBLESSE pâtre  &  avo✓ 
 Noblesse vénale ,  eft celle  qui a été  accordée  
 par  lettres, moyennant finance.  Voye^ Noblesse 
 PAR LETTRES. 
 Noblesse verriere ,  on appelle ainfi celle des  
 gentilshommes  qui  s’occupent à  fouffler  le  verre. 
 Z  ij