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dos 1z ; des lombes 5 ; l'os facrum t ; le coccix 1 ; |
les omoplates z; les clavicules z ; les côtes 14 ; le
fternum 1 ; les pièces des « d e s hanches 6 ; les clavicules
z ; les omoplates z ; les radius z ; les cubitus
a • les os du carpe 16 ; du métacarpe 18 ; des doigts
30 ; les os de la cuiffe z ; les rotules z ; les tibia z ;
les péronés z ; les os du tarfe 14; du métatarle 10 ;
des doigts z8 : Z4S. Voye^-Qn la defcnpnon a leur
article particulier. A
Outre les os féfamoïdes, que l’on dit etre au nombre
de 48, le moindre de tous les os eft l’orbiculaire,
& le plus gros eft le fémur. Quant à la maniéré
dontles os s’oflifîent, voyez O s s i f i c a t i o n .^
On remarque fur les os outre leurs cavités internes
, des cavités externes, qui fervent à leur articulation;
telles font la cavité cotyloide des « des
ifles la cavité glénoide de l’omoplate, &c. D autres
fervent à défendre les parties molles, comme font
les foffes orbitaires, dans lefquelles les yeux font
placés , le crâne qui contient le cerveau, Voyez C a v
i t é > C O T I L O Ï D E , G lÉNOÏDE , &C,
Il y a aulîi fur les « différentes éminences qui,
en donnant attache aux mufcles, fervent à étendre
leur a&ion en les éloignant du centre du mouvement.
Entre ces éminences les unes font contiguës
à l’os, & s’appellent é p ip h ifes ; les autres font continues
, & on les nomme a p o p h y fe . V o y e z ÉMINENCE,
A p o p h y s e & É p i p h i s e .
Os SURNUMÉRAIRES, (Anatomie.) les os nommés
furnumêrairts , clefs ou ojfa Wonniana, Suivent,
quand ils le trouvent, la même analogie que les autres
os du crâne. Comme ils font partie de la voûte
du crâne, ils femblent plus grands au dehors qu au
dedans; & plus le crâne où ils fe trouvent eft épais,
plus leur furface interne eft petite à l’égard de l’externe.
Les dents qu’ils avoient d abord gravées dans
les deux tables, difparoiffent peu-à-peu de la table
interne ; & leur union , avec les autres os, ne s y
remarque que comme une ligne. Il leur arrive encore
avec l’âge, ce qui arrive aux autres os du crâne,
c ’eft de s’unir avec eux en dedans, pendant qu’ à la
furface convexe ils en paroiffent diftingues, de forte
qu’on jugeroit d’abord qu’ils ne pénétrent pas, & qu’ils
n’ont jamais pénétre dans la concavité du crâne.
Je ne nie point pour cela qu’ il n’y ait de petits os
furnuméraires, qui ne s’étendent julqu au dedans du
crâne. M. Hunauld dit avoir vu des os furnumerai-
res tout-à-fait différens de ces derniers. Ils étoient à
l ’intérieur du crâne, ne s’étendoient pas jufqu’à la
table externe, 8c étoient à l’endroit des futures. Ils
tombent.ordinairement quand on démonté les pièces
du crâne ; 8t lorfqu’on remonte ces pièces, on
croit fans faire trop d’attention, que le vuide qu’ils
ont laiffé en fe détachant, eft caufé par la rupture
d’une dent. {D. /.)
Os , {Chimie.') Voyez SUBSTANCES ANIMALES.
Os , {Critiq. facrée.) la loi de l’Exode, xij. 4S.
défendoit de rompre les os de l’agneau que l’on man-
geoit à Pâques. Os fignifie les forces du corps : dif-
perjà funt omnia ojfa mea, Pf. xxj. / J. mes forces fe
font difperfées. Il fe prend pour un corps mort : ad-
Jportate ojfa mea vobifcum , Gen. /. 24. Jacob 8c Jo-
feph ordonnèrent qu’on tranfportât leurs corps pour
être enfévelis dans la terre de Chanaan, avec ceux
de leurs peres. Ce mot veut dire, aufli parente, os
meum es, & caro mea, II. Reg. xix.' 13. je vous fuis
étroitement uni par la naijfance. {D. J.)
Os d e C e r f , D ain & C h e v r e u i l , {Vénerie.)
ce font les ergots des bêtes privées, 8c ce qui forme
la jambe aux bêtes fauves ; d’abord que le cerf fuit,
il donne des os en terre.
O s DE SECHE, ( Commerce.) Ce qu’on appelle os
defeche, n’eft antre chofe qu’une efpece d’« qui fe
rencontre fur le dos d’ua poiffon qui porte ce nom.
D S C
Cet os eft Fort*en ufage chez les Orfèvres 8c chez ië$
Fondeurs , pour faire des moules.
O S A C A , {Géog.) grande 8c commerçante ville
du Japon, l’une des cinq impériales dans 1 île de
Niphon , fur lariviere de Jedogawa. Kempfer en a
donné une defcription détaillée. Long, fuivant Harris,
lâo. 3 '• M W . ... 1 HH .
O S C A , ( Géeog. anc. ) ancienne ville de i fcipa-
gne Tarragonnoile, au pays des Ilergetes, dans les
terres, félon Ptolomée, Uv. H L e. vj. Plutarque en
fournit ici un beau paffage dans fa vie de Serto-
rius ; il dit : « Parmi les nations qui lui etoient fou*
» mifes , il fitchoifirlesenfans des plus nobles mai-
.» fons, les mit tous enfemble dans 0/c<*, belle 8e
» grande ville , & leur donna des maîtres pour leur
» enfeigner les Lettres greques 8c romaines. C’eft
» fans doute cette inftitution de Sertorius , qui jet—
» ta en Efpagne les femences de cet amour des BeL
» les-Lettres , qui y produifit enfuite tant d’hom-
» mes illuftres , entr’autres Columelle, Pomponius
» Mêla , les Séneques , Lucain , Martial » Florus ;
» Quintilien, & tant d’autres efpagpols célébrés ,
» qui fe font fait un grand nom entre les écrivains
» de l’ancienne Rome ». Cette ville d'Ofca eft aujourd’hui
Huefca , 8c elle auroit bien befoin d’ua
nouveau Sertorius.
Ptolomée , Uv. I I . c. iv. parle d’un autre Ofca ;
qui étoit Une ville d’Efpagne dans laBetique, chez
lesTurditains. Il les diftingue ainfi pour leur pofi-
tion. Ofca Ilergetum. Long. 16i . lat. 42.20. Ofca
Turditanorum. Long, 3 J . lati 42. t$i
OSCABRION, f m. ( Conchyliol.) coquillage de
la claffe des multivalv.es. Ce coquillage dont peu
d’auteurs ont fait mention , a reçu différens noms.
Petiver l’appelle ofcabrion carolinumperelegans^zu-
très les nomment cimex niarina , punaifedemér. Il
y en a qui lui donnent le nom de nacelle ou chenille de
i mer ; quelques-uns, de cloporte ou chalouppe de mer.
Il paroît que c’eft plutôt une efpece de lépas ob-
ldng à huit côtes féparées , qui s ’attache aux rochers
ainfi que les autres; fes huit côtes féparées
femblent l’exclure de la claffe des univalves, 8c le
porter naturellement dans celle des multivalves.
L'ofcabrion carolinum vient de l’Amérique , Sc fe
Domingue.
Lyofcabrion gallicum vient de Dieppe , 5c montre
quelque différence avec le premier, en ce que fes
côtes, quoiqu’en même nombre, ont à chaque extrémité
de petits crans qui s’élèvent 8c fe réunifient
fur les contours de la coquille.
L’animal qui habite le coquillage, a une tête forr»
mant un trou ovale à une de fes extrémités ; 8c à
l’autre eft l’anus ou la fortie des excrémens. Cet animal
n’a point de cornes, point de yeux ni de pattes;
il rampe fur le rocher comme le lépas.
OSCELLE, isle d’ , {Géog.) en latin du moyen
âge Ofcellus, nom d’une petite île ou peninfule fi-
tuée proche de Rouen , ôc d’une autre prefqu’île à
trois lieues 8c demie de Paris. M. l’abbé Lebeufa
donné un mémoire fur éette petite île A'Ofcelle ,
dans le Recueil de Littérature. Je voudrois qu’on
n’écrivît que quatre lignes fur des objets de fi petite
importance.
OSCHENFURT, ( Géog. ) petite ville d Allemar*'
gne en Franconie, à lix lieues au-deffus de Wurtz-
bourg fur le Mein qu’on y paffe fur un pont de pierre.
'Ung. *■ ):. . , „ ■
OSCHÉOCELE, f. f. terme de Chirurgie; c’eft une
hernie complette, dans laquelle d’épiploon oul’in-
teftin, enfemble ou féparément, paflent par l’anneau
du mufcle oblique externe du bas-ventre pour
former une tumeur dans le fcrotum aux hommes, 8c
dans la erande leyre aux femmes.
& OSCHOPHORIE jj
o s e
OSCOPHORIE, f. f. {Antiquit, grecques f) fêtes en
l’honneur de Bacchus 8t de Minerve» Cette fête
qu’on peut nommer fête des rameaux; , avoir été inf-
tituée par Théfée ; aufii dans la prpeefiion il fe trou-
voit toujours deux jeunes garçons habillés en fille,
pour repréfenter ceux que ce héros conduifit à Candie
dans ce déguifement.
Cette fête s’appelloit ofehophorie , ofehophoria,
du mot grec ofche, qui .lignifie proprement une branche
de vigne chargée de raifins murs, p^rçe que tous
ceux qui affiftoient à la proceffion y portoient de
femblables branches.
On choififfoit au fort un certain nombre de jeunes
garçons des plus nobles familles de chaque tribu
, qui avoient tous leur pere & leur mere yivans.
Ils renoient à la main des branches de vigne, & cou-
roient à l’envi depuis le temple de Bacchus jufqu’au
temple de Minerve Scirade, qui étoit au port de Pha-
lèfe. Ils étoient fuivis d’un choeur,conduits par deux
jeunes hommes habillés en filles, & qui çhantoient
les louanges de ces jeunes garçons. De vraies femmes
les. accompagnoient, portant fur leur tête des
corbeilles ; 8c l ’on choififfoit pour cet emploi les plus
riches de la ville ; toute la troupe étoit précédée par
un héraut.
On affocioit aux facrifices d’autres femmes, qu’on
appelloit déipnophores , parce qu’elles portoient toutes
fortes de provifions de bouche à la troupe des
jeunes gens qui a voient été nommés par le fort pour
fe rendre en courle au temple de Minerve. Cette
fête fe célebroic dans toute l’Attique le quatrième
ou le cinquième mois des Athéniens, c’eft-à-dire en
Oétobre ou en Novembre, parce qu’alors on vit cef-
fer la ftérilité dont l’Àttique avoit été affligée.
Le refrein des hymnes qu’on chantoit à diverfes
reprifes dans cette fête , étoit ce^ deux mots u* ,
à) y pour faire comprendre aux Grecs ce dont toutes
les nations devroient être convaincues par expérience
, que par la prolpérité 8c l’adverfité fe fuivent,
& par conféquent qu’il faut fe défier de la première,
8c ne pas délefperer avec la fécondé. {D . J.)
OSCILLA FfON , f. f. terme de Méchamque , qui
lignifie la même chofe que vibration ; c’eft-à-dire le
mouve'ment d’un pendule en defeendant 8c en montant,
ou , fi on peut parler ainfi, fa defeente 8c fa
remontée confécutives 8c prifes enfemble.
Axe d'ofcillation eft une ligne droite parallèle à
l’horifon , qui paffe , ou qui eft fuppolée paffer par
le centre ou point fixe autour duquel le pendule of-
cille , & qui eft perpendiculaire au plan où fe fait
l’ofcillation. Voyez Axe.
Si on fufpend un pendule fimple entre deux demi-
cycloïdes, dont les cercles générateurs aient leur
diamètre égal à la moitié de la longueur du fil, toutes
les ofcillations de ce pendule, grandes 8c petites,
feront ifocrones, c’eft-à-dire, fe feront en tems égal.
Voyez CyCLOÏDE & ISOCRONE.
Le tems d’une ofcjllation entière dans un arc de
cyloïde quelconque eft au tems de la defeente
perpendiculaire par le diamètre du cercle générateur
, comme la circonférence du cercle eft au diamètre.
Si deux pendules décrivent des arcs femblables,
les tems de leurs ofcillations feront en raifon loudou-
blée de leurs longueurs.
Les nombres A’ofcillations ifocrones, faites par
deux pendules dans le même tems font entr’eux en
raifon inverfe du tems que durent les ofcillations prifes
féparément.
On trouve plus au long dans Xarticle Pendule les
lois du mouvement 8c des ofcillations du pendule
fimple, c’eft-à-dire, du pendule compolé d’unfeul
poids A fort petit , & qu’on regarde comme un
point, 8c d’une verge ou fil C A {fig. 3Ç. Médian.)
. Tome X L 1
O S C 679
dont on confidere la pefanteur ou la maffe comme
nulle.^ Il eft beaucoup plus difficile de déterminer les
lois d’un pendule compofé, c’eft-à-dire , les ofcilr
lations d’une verge B A {fig. 2 2 .), que l’on regarde
comme fans pefanteur 8c fans maffe, 8c qui eft
chargée de plufieurs poids D , F , H , B ; il eft certain
que cette verge ne lait pas fes ofcillations de la
meme maniéré que s’il n’y avoit qu’un feul poids ;
par exemple B , car fuppofons qu’il n’y ait en effet
qu’un poids B , ce poids tçndra à décrire la petite
ligne B N au premier inftant ;.pr , s’il y avoit d’autres
poids en H t F , D , ces poids tendroient à décrire
dans le même inftant les lignes H M F L
K > égales à B N , de forte que la portion D B
de la verge devroit fe trouyeren K N ; & par con-
féquent la portion A D fe trouveroit dans la f ix a tion
A K ; or cela ne le pourroit faire fans que la
verge A D B fe brisât en D ; 6c comme on la ftip-
pofe inflexible , il eft donc impolfible que les poids
B , H , F , D , décrivent les lignes B N , HM F L
D K , &ç mais que ces poids décrivent des
lignes B Ç D g qui foient telles' que la
verge A D B conicrve toujours (ans h plier la forme
d’une droite A E Q. Or on peut imaginer un
pendule, fimple d une certaine longueur , qui falïe
fes ofcillations dans le tems m e le pendule iompofé
A D B fait les fiennes.. Ainfi 1? difficulté fe réduit à
trouver la .longueur de ce pendulV fimple, 8c trouver
la .longueur de ce pendule fimple , eft la même
chofe que pe 'que-Ies !Géomètres appellent trmvtrM
centre d*ofcillation,
' Le célébré M. Huyghens eft le premier qui ait
réfolu ce problème dans fon excellent ouvrage de
korologio ofcillatorio. Mais la méthode dont il s’eft
fervi pour le réfoudre, quoique bonne 8c exafte,étoit
fufceptible de quelques difficultés.
Toute la doftrine de ce grand géomètre fur le centre
A'ofcillation eft fondée fur l’hypothèfe fuivan-
te ; que le centre de gravité commun de plufieurs
corps doit remonter à la même hauteur d’où il eft
tombé , foit que ces corps foient unis, ou feparés
l ’un de l’autre en remontant, pourvu qu’ils cora-
'mencent à remonter chacun avec la vîteffe acquife
par fa chute. Voyez Centre de g r a v it é .
Cette hypothèfe a été combattue par quelques
auteurs, 6c regardée par d’autres connue fort dou-
teuSe. Ceux même qui convenoient de la vérité ne
pouvoient s’empêcher de reconnoître qu’elle étoit
trop hardie pour être admife fans preuve dans une
fcience où l’on démontre tout.
Ce même principe a été .démontré depuis par plu- *
fieurs géomètres , 8c il n’eft autre choie que le fa^
meux principe connu autrement fous le nom de
confervation des forces vives , .dont les Géomètres fe
font fervis depuis avec tant de fuccès dans la folu-
tion des problèmes de dynamique. Voyez Dynamique
& Forces vives.
Cependant, comme le principe de M. Huyghens
avoit paru incertain 8c indireft à plufieurs géomètres
; ces considérations engagèrent M. Jacques Ber-
noully , profeffeur de Mathématique à Bâle , mort
en 1705 , à chercher une folution du problème
dont ij s’agit. Il en trouva une allez fimple, tirée de
la nature du levier , 8c la fit paroître dans les mémoires
de l’Acad. des Sciences de Paris , année
1703. Après fa mort, fon frert Jean Bernoully fit
imprimer dans les mémoires de la même académie
année 1 7 14 , une autre folution du même problème
, encore plus facile 8c plus fimple. Nous ne devons
point oublier de dire , qu’environ dans le même
tems M. Taylor , célébré géomètre andois,
trouva une folution à-peu près femblable à celle de
M. Bernoully, 8c la fit paroître dans fon livre intitulé
methodus incrernentorum ; çe qui fut le fujet d’u-
R R r r