toujours altéré jufque dans fon centre ; il fe fepare
par la fuppuration des ligamens, après quoi la plaie
ne tarde pas à guérir ; pour abréger la cure, on peut
faire l’amputation de la phalange ; mais cela étant un
peu douloureux, la plupart des malades préfèrent la
chute naturelle de l’os ; pour l’accélerer- on panfe
avec la teinture de myrrhe 6 c d’aloës, ou d’autres
médicamens exfoliatits. V o y e ^ Exfoliat ion.
L’appareil après l’opération du p a n a r i s fe fait en
appliquant par-deffus de la charpie, dont on remplit
& couvre l’incifion, une petite comprefl'e circulaire,
une autre en croix de Malte, compreffe dont lè plein
eft pofé fur le bout du doigt, 6 c dont les quatre chefs
entourent le doigt en - defliis, en - deffous, & aux
parties latérales; on maintient le tout avec une petite
bandelette coulée circulairement fur la partie en
doloire. L o y e [ D oloire. Dans les premiers tems on
met le bras en écharpe , v o y e^ Ec Harpe , 6 c fur la
fin de la cure on met le doigt dans une efpece d’étui
de peau ou de taffetas qu’on appelle u n -d o ig tie r .
M. Aftruc, auteur d’un traite des tumeurs 6 c des
ulcères, im p r im é à P a r i s en /7-^.9 » ohe^ C a v e l ie r , prétend
que les auteurs qui ont multiplié les efpeces de
p a n a r i s , n’ont connu ni la nature ni le fiége de cette
maladie. Il reflraint cette dénomination au dépôt
d’une très-petite quantité de lymphe roufsâtre ou
fanguinolente, qui fe forme entre la racine de l’ongle
& la couche cartilagineufe qui recouvre le pé-
riofte, & contre laquelle l’ongle eft attaché ; ce
léger commencement peut avoir les fuites les plus
dangereufes, par les accidens qui furviennent, fi
on ne les prévient pas à tems par la méthode de F a -
b r i c iu s H i ld a n u s . Cet auteur rapporte dans fes O b fe r -
y a t i o n s , qu’ayant été plufieurs fois appellé dans le
commencement du p a n a r i s , il fe hâtoit de faire furie
champ une incifion à la peau qui couvre la racine
de l’ongle où étoit le mal ; qu’il y découvrait, après
avoir raclé la racine de l’ongle, un ou deux petits
points ou taches fur l’ongle , & que les ayant ouverts
avec la pointe du biftouri, il en fortoit une ou
deux gouttes d’une lymphe rouife, ce qui procurait
fur-le -champ la guerifon du malade. Gui de Chau-
liac 6 c Jean de Vigo regardoient le p a n a r i s comme'
une maladie mortelle. Celui-ci dit qu’il n’y connoit
point de plus grand remede que d’ouvrir le doigt
promptement avant la parfaite maturation de l’ab-
îcès. Ambroife Paré s’applaudit d’avoir fuivi ce précepte.
Après avoir laiffé couler le fang, il fàifoit
tremper le doigt dans du vinaigre chaud, où l’on
avoit fait diffoudre de la thériaque. Il regardoit le p a n
a r i s comme une maladie caufée par une humeur vé-
néneufe. M. Aftruc dit que le p a n a r i s n’arrive jamais
qu’aux gens de travail qui font expofés à fe piquer
ou à fe coigner les doigts, enforte que la caufe eft
toujours externe. En n’admettant pour vrai p a n a r i s
que la tumeur aux environs de l’ongle, fuivant la
définition, on ne détruit point la vérité des faits 6 c
l’exiftance des maladies qui ont fait établir les différentes
efpeces que nous avons décrites dans cet article
, 6 c qu’il eft indifpenfable de connoître 6 c de fa-
voir traiter. ( Y )
PANARUCAN, ( G é o g . m o d .'S ville des Indes, capitale
d’un petit royaume de meme nom, dans 111e
de Java, à i o lieues nord de Palambuan ; le roi du
lieu eft payen ainfi que fes fujets. L o n g . 1 2 8 . 1 0 . l a t . .
7 .3 0 . ( D . J . )
PANATHÉNÉES, f. f. pl. ( A n t i q . g r ecq . ) anciennement
ath én ée s. Les p a n a th é n é e s , w a ien tiy tu a , etoient
des fêtes célébrées à Athènes en l’honneur de Minerve
, elles furent d’abord inftituées en Grece par
Eriûonius, fils de Vulcain, ou comme d’autres le
prétendent, par Orphée.
Divers peuples depuis Cécrops 6 c fes fucceffeurs
iufqu’à Thefée, habitaient les différentes bourgades
de l’Attique ; chaque bourgade avoit fes magiftrats,
& dans chaque endroit la police 6 c la juftice s’admi-
niftroient fans nulle dépendance réciproque ; on ^ne
reconnoiffoit Athènes pour ville principale qu’en
tems de guerre. Théfée parvenu à la royauté, entre-.
prit de lier ces parcelles de gouvernement, jufques-
là fort détachées ; il réuflit dans fon projet ; les villes
fubalternes s’incorporèrent en une feule, & l’auteur
de cette réunion mémorable réfolut d’en éternifer la
mémoire en rétabliflànt les p a n a th é n é e s ; quelques
auteurs même affurentque ce fut lui qui les infti-
tua. I ~
Quoi qu’il en foit, on recevoit à ces fêtes, fiu-
vant l’intention de Théfee, tous les peuples de 1 At-
tiquè dans la vue de les habituer à reconnoître Athènes,
où elles fe célébraient, pour la patrie commune.
Ces fêtes dans leur fimplicité 6 c dans leur première
origine ne duraient qu’un jour ; mais enfuite leur
pompe s’accrut, & on leur donna un terme plus
long. . HH
On établit alors de grandes 6 c de petites p a n a th e *
n é e s ; les grandes fe célébraient tous les cinq ans, le
13 du mois Hécatombeon, 6 c les petites fe folemnf*
foient tous les trois ans, ou plutôt tous les ans le 2a
du mois Thurgelion; chaque ville de l’Attique, chaque
colonie athénienne, dans ces occafions, deyoit
en forme de tribut un boeuf à Minerve ; la dé elfe
avoit l’honneur de l’hécatombe, 6 c le peuple en avoit
le profit : la chair des vi&imes fervoit à régaler les
fpeftateurs.
On propofoit à ces fêtes des prix pour trois fortes
de combats ; le premier qui fe faifoit le foir, & dans
lequel les athlètes portoient des flambeaux , étoit
originairement une courfe à pié ; mais depuis elle -
devint une courfe équeftre, & c’ eft ainfi qu’elle fe
pratiquoit du tems de Platon. Le fécond combat étoit
gimnique, c’eft-à-dire que les athlètes y combattaient
nuds, 6 c il avoit fon ftade particulier, conf-
truit d’abord par Lycurgue le rétheur, puis rétabli,
magnifiquement par Hérodes Atticus. Le troifieme
combat inftitué pat Périclès, etoitdeftine à lapoe-
fie & à la mufique.
On y voyoit difputer à l’envi d’excefllens chan-.
teurs, qu’accompagnoient des joueurs de flûte 6 c de
cithare; ils chantaient les louanges d’Harmodius,
d’Ariftogiton, & de Thrafybule. Des poètes y fai-
foient repréfenter des pièces de théâtre juiqu’au.
nombre de quatre chacun, 6 c cet affemblage de poër
mes s’appelloit t é tra lo g ie ; le prix de ce combat était
une couronne d’olivier 6 c un barril d’huile exqùife,,
que les vainqueurs par une grâce particulière accordée
à eux feuls, pouvoient faire tranfporter où Ü
leur plaifoit hors du territoire d’Athènes ; cqs combats,
comme on vient de le dire, étaient fuivis de
feftins publics 6 c de facrifices qui terminoient la
fête.
Telle étoit en général, la maniéré dont fe célé*
broient les p a n a th é n é e s , mais les grandes l’emportaient
fur les petites par leur magnificence, par 1«
concours du peuple, 6 c parce que dans cette fêté
feule, on conduifoit en grande 6 c magnifique pompe
un navire orné du voile ou du p e p lu s ae M inerve, 6 c
après que ce navire, accompagné du plus nombreux
cortège, 6 c qui n’alloit en avant que par des machines
, avoit fait plufieurs ftations lur la route, on le
ramenoit au même lieu d’où il étoit parti, c’eft-à-dire
au céramique. . :v
On fait que le péplus de Minerve étoit une robe
blanche fans manches, brochée d’o r , où étaient re-
préfentées, non-feulement les mémorables aérions
de cette déeffe, mais encore celles de Jupiter, des
héros, 6 c même de ceux qui avoient rendu de grands,,
fervices à la république. A cette proceflion afliftoient
tçutçs fortes de gens vieux 6 c jeunes, de l’un 6 c de
l’autre fexe, portant tous à la main une branche
d’olivier pour honorer la déefle , à qui le pays étoit
redevable de cet art utile. Tous les peuples de l’Attique
fe faifoient un point de religion de fe trouver
à cette fête; de-là vient fon nom de p a n a th é n é e s ,
comme fi l’on difoit les a th h ie s d e to u te l 'A t t i q u e . Les
Romains les célébrèrent à leur tour, mais leur imitation
ne fervit qu’à relever davantage l’éclat des
vraies p a n a th é n é e s . ( D . J . ' )
PANAY, ( G é o g . m o d . ) île d’Afie, d’environ j 00
lieues de tour, c’eft la mieux peuplée 6 c la plus fertile
des Philippines ; elle appartient aux Efpagnols.
L o n g . i g y . 40-/35). l a t . 1 0 . 1 1 - 3 0 .
PANBÉOTIES, f. f. ( A n t i q . greq . ) en grec <w<tv-
CoImtio. , fête qui fe célébrait dans toute'laBeotie. On
s’affembloit près de Chéronée au temple de Minerve
Ionienne. Porter, A r c h c e o l. g r e c , l . I I . c . x x i j . tom . I .
m 4 4 4 -
PANCALE o u PANCALIER, ( G é o g . m o d . ) bourgade
de Piémont, dont quelques-uns font une ville,
6 c qui eft fituée à un mille de Pô , à 3 lieues au-def-
fusdeTu rin.
PANCARPE, ( G y m n a f l . a th lé t iq . ) fpeétacle des
Romains où certains hommes forts, hardis 6 c exercés
combattaient contre toutes fortes de bêtes moyennant
une fomme d’argent. Le mot p a n c a r p e fignifie
proprement un com p o fé d e to u te f o r t e d e f r u i t s , du
grec ira», t o u t , 6 c %ctf,7roç , f r u i t ; enfuite on l’a donné
à ce qui contenoit toutes fortes de fleurs , puis à ce
qui étoit compofé de diverfes chofes, enfin par mé£
taphoreà ce combatpublic, où l’on faifoit paraître des
animaux de différentes efpeces. Le lieu de ce fpe&a-
cle étoit l’amphithéâtre de Rome ; 6 c ces fortes de
j,eux ont duré jufqu’au tems de l’empereur Juftinien,
qui régnoit dans le fixieme fiecle.
Quelques auteurs confondent le p a n c a r p e avec la
fylve ; mais il y a cette différence entre ces deux
divertiffemens publics, que le p a n c a r p e étoit un combat
contre lès bêtes qui fe fàifoit dans l’amphithéâtre
; 6 c que la fylve étoit une efpece de chaue , que
l’on repréfentoit dans le cirque. Dans le p a n c a r p e ,
c’étoient des hommes gagés qui combattaient ; 6 c
dans la fylve, c’était le peuple qui chaffoit au milieu
d’une forêt artificielle. ( D . J . )
PANCARTE, f. f. Af fiche , (G r am m . & C om m .)
on le dit plus particulièrement de celle qu’on met à
la porte des bureaux des douanes 6 c autres lieux 6 c
pàfîages où l’on leve quelques droits ou impofitions
fur les marchandifes. Elles doivent contenir la taxe
qui en èft faite, 6 c fouvent le titre en vertu duquel
on leve les droits. On appelle fe rm ie r d e l a p a n c a r t e
celui qui afferme les droits taxés par la p a n c a r t e .
D i c t i o n , d e commerce.
PANCERNES , ( H i j l . m ilita ir e d e P o l o g n e . ) gendarmerie
de Pologne. La Pologne eft aujourd’hui le
feul pays où l’on voie une cavalerie toute compofée
de gentilshommes, dont le grand duché de Lithuanie
fournit un quart ; & cette cavalerie fait la principale
force de l’état ; car à peine l’infanterie eft-elle
comptée. Elle fe divife en houffarts 6 c enp a n c e r n e s :
les uns 6 c les autres compris fous le nom commun
de tow a r is{ , c’eft-à-dire cam a ra d e s . C’eft ainfi. que
les généraux 6 c le roi lui-même les traite. Un mot
produit fouvent de grands; effets.
Les houffarts font formés :de l’élite de la nobleffe
qui doit paffer par ce feryice pour monter aux charges
6 c aux dignités. Les p a n c e r n e s , compofés aufli de
nobleffe, ne different des houffarts que par la cherpife
de maille en place de cuiraffe ; 6 c on ne les examine
pas aufli rigoureufement fur leur généalogie. Ce ne
font point des régimens, mais des compagnies de
deux cens maîtres appartenantes aux grands de l’état,
fans excepter les évêques qui ne faifant pas le fer-
vice par eux-mêmes , donnent de fortes penfions.à
l e u r s l i e u t e n à n S i L ’a b b é C o y e r . ( D . J . )
^ P A N C H É E , ( G e o g . a n c . ) P a n c h a a , P a n c h a ïa ^
î l e d e l ’ O c é a n p r o c h e d e l ’ A r a b i e . D i o d o r e d e S i c i l e ,
l . V . c . x l i j . d i t q u ’ e l l e é t o i t h a b i t é e d e n a t u r e l s d u
p a y s , a p p e l l é s P a n c h c ù , 6c d ’ é t r a n g e r s o c é a n i t e s ,
I n d i e n s , C r é t o i s 6c S c y t h e s . I l d o n n e à c e t t e î l e u n e
v i l l e c é l é b r é , nommée P a n a r a , d o n t l e s h a b i t a n s
e t o i e n t l e s p lu s h e u r e u x h o m m e s d u m o n d e . L o y e r
Panara,
P a r m a lh e u r P a n a r a , l e b o n h e u r d e f e s h a b i t a n s ,
6c 111e m ê m e d e P a n c h é e , a in f i q u e l e t e m p l e m a g n i f
iq u e d e J u p i t e r T r i p h y l i e n , o n t é t é f o r g é s p a r l ’ in g
é n i e u x E c h e m e r e , q u e D i o d o r e d e S i c i l e a c o p i é .
E c h e m e r e p e i g n i t c e t t e î l e c o m m e u n e t e r r e d é l i -
c i e u f e , u n p a r a d i s t e r r e f t r e , o ù f e t r o u v o i e n t d e s
r i c h e f f e s im m e n f e s , 6c q u i n ’ e x h a l o i t q u e d e s p a r fu
m s .
C a l l im a q u e p r e f q i i e c o n t e m p o r a i n d u p h i l o f o p h e
M e f f é n i e n o u T é g é a t e s , 6c f i n - t o u t E r a t o f t h è n e , m i r
e n t e u x -m êm e s l a P a n c h é e a u n o m b r e d e s f a b l e s , 6c
p r o u v è r e n t q u e c ’ é t a i t u n e p u r e f i f r i o n . P o l y b e e n
é t a i t p l e i n e m e n t c o n v a i n c u . P lu t a r q u e d é c l a r e q u e 111e P a n c h é e a v o i t é c h a p p é ju f q u ’ à f o n t em s a u x r e c
h e r c h e s d e s n a v i g a t e u r s g r e c s 6c b a r b a r e s .
M a i s l e s p o è t e s n ’ o n t p a s c r u d e v o i r m a n q u e r d ’ o r n
e r l e u r s o u v r a g e s d e c e t t e r é g i o n im a g in a i r e ; j ’ e n
a i p o u r t ém o in s c e s , b e a u x v e r s d e V i r g i l e d a n s f e s
G e o r g i q u e s :
S e d n e q u e M e d o r um fy t v c e d i t if j im a te rra
N e c p u l c k e r G a n g e s , a tq u e auro tu r b id u s H e rm o n
L a u d ib u s H e lic e c e r t e n t , n e c B a c l r a , n e c I n d i
T o ta q u e th u r ife r is P a n c h a ï a d iv e s a r en is .
» C e p e n d a n t n i l ’o p u l e n t e M é d i ë , n i l e p a y s a r -
» r o f é p a r l e f l e u v e d u G a n g e , n i l e s b o r d s d e l ’H e r -
» m u s d o n t l e s f l o t s r o u l e n t d e l ’ o r , n i l ’ I n d e , n i l e
» p a y s d e s B a f t r i e n s , n i l a f e r t i l e P a n c h a ï e , o ù c r o î t
» l ’ e n c e n s , n ’ a p p r o c h e n t p a s d e n o s c a m p a g n e s d ’ I ta -
» l i e > v ( D . J . )
P A N C H R E S T E , f . m . e n M é d e c in e , p a n a c é e o u
r e m e d e p r o p r e à t o u t e s f o r t e s d e m a l a d i e s . L o y e r
PANACEE.
P A N C H R I S T A I N , f . m . n o n t q u e l ’o n d o n n o i t
c h e z l e s a n c i e n s a u x p â t i f l ï e r s , q u i f a i f o i e n t d e s g â t
e a u x a v e c l e m i e l , 6c a u t r e s f u b f t a n c e s d o i i c e s 6c
f u c r é e s .
P A N C H R U S , f . m . ( H i f i . n a t . ) n o m d o n n é p a r ,
q u e l q u e s a n c i e n s a u t e u r s à u n e p i e r r e , d o n t i l s n e
n o u s a p p r e n n e n t r i e n , l i n o n q u ’o n y v o y o i t t o u t e s
l e s c o u l e u r s . P e u t - ê t r e o n t - i l s v o u l u d é f ig n e r V o p a le
f o u s c e n o m .
P A N C H Y M A G O G U E , f . m . (M é d e c in e .) d e W r ,
to u t , %vp .U , h um e u r , 6c d y u r , e x p td fe r ; n o m q u e l ’o n
d o n n e à q u e l q u e s e x t r a i t s c a t h a r t iq u e s , q u i p a f f e n t
p o u r a v o i r l a v e r t u d e p u r g e r t o u t e s l e s h u m e u r s :
m a i s c e s c o m p o f i t iq n s f o n t p e u f r é q u e n t e s c h e z n o s
A p o t i c a i r e s . L o y e ^ H a r tm a n in C r o l l iu m . S c h r o d e r
P h a rm a ç o p .
N o s h y d r a g o g u e s ., l e f y r o p d e s c i n q r a c i n e s d e
n o s b o u t iq u e s , l ’ o p i a t e m é f e n t é r i q u e , l e s p i lu l e s
a l o é t i q u e s , l e s p i lu l e s ç o c h i c e s f o n t a u f l i e f f i c a c e s
6c p lu s A i r e s q u e c e s r em e d e s p a n c h ym a g o g u e s .
PANCHYMAGOGUE, e x t r a i t , (P h a rm a c ie .) p r e n e z
p u l p e f e c h e d e c o l o q u i n t e f é p a r é e & m o n d é e d e s
f e m e n c e s , u n e o n c e & d e m i e ; f e u i l l e s d e f e n é m o n d
é , d ’ h e l l e b o r e n o i r , d e c h a c u n d e u x o n c e s ; a g a r i c ,
u n e o n c e : p i l e z - l e s e n f em b l e , a j o u t e z - y e a u d e
p l u i e , q u a n t i t é f u f f i f a n t e ; f a i t e s - le s m a c é r e r p e n d
a n t d e u x j o u r s ; p a f le z - le s a p r è s l e s a v o i r f a i t b o u i l l
i r l é g è r e m e n t ; e x p r im e z l e m a r c ; d é c a n t e z c e t t e
d é c o é r i o n a p r è s q u ’ e l l e f e r a r e p o f é e ; é v a p o r e z - l a
e n f u i t e a u b a i n m a r i e , à c o n f i f t e n c e d ’ e x t r a i t : a j o u t
e z - y r é f i n e d e f c a m m o n é e d ’ A l e p , u n e o n c e ; e x t r a i t
d ’ a l o ë s , d e u x o n c e s ; e f p e c e s d ia r r h o d o n a b b a t i s ,