
 
        
         
		402  ( IN  O 
 fê te , qui prend  fon nom du  vin  cra’on y  offrent,  &   
 que les Grecs appeUoient  oites.  (G  J  ■ H 
 (ENOÉ  (Géog.  anc.)  nom  commun  a  pluiieurs  
 lieux de  la G rece ;  i° .  c’eft le  nom  de  deux  bourgs  
 de  FAttique,  l’un  dans  la  tribu  Aiantide  ,  1 autre  
 dans  la  tribu  Hippothoontide  ,  près  de Marathon. 
 2°.  (Enoé étoit une ville  de l’Elide au Péloponnele; 
 •so.  (Enoé étoit  une ville  de  l’île  d’ Icaria  ;  4 °-  une  
 ville de la Laconie  au Péloponnéfe,à l’occident d h-  
 pidaure;  s°.  lieu maritime  d’Afie  dansla Cappado-  
 ce • 6°.  lieu des Corinthiens fur le promontoire  d ü -   
 lénia ;  7°. ville  &  fontaine d’Acadie, au Péloponne-  
 fe ■  8°.  île  de  l’Archipel  ,  l’une  des  Sporades dont  
 Pline fait mention  , B* IV.  ch. x ij.  On  la nomma  
 enfuite  Sicinus.  (D .  J . )   .  , 
 OENOENDA,  (Géog.anc.)  ancienne  ville  de  la  
 L y c ie ,  dont parle Tite-Live , liv. X X X V I I I .  chap.  
 xxxvij.  Elle devint épifcopale dans la fuite des tems. ( D.J. )  I  . . .   I  . OENOMANTIE ,  f. f.  ( Divination. )  uv*p*rru* ,  
 c’ eft-à-dire  divination par le vin ;  elle fe faifoit dans  
 l’ antiquité par des  conje&ures  tirées  de la couleur, 
 &   autres accidens du vindeftiné aux  libations.  Pot-  
 ter,  Archapl. groec.  t.  I. p. 3 '9  •  , 
 OENONE,  (Géog. anc.)  île de  la mer Egee.  Laque  
 fils de Jupiter, &  grand-pere d’Achille , régna  
 dans  llle  d'(Enone,  qu’enfuite  du nom de fa  mere ,  
 il  appella Egine,  &  s’acquit  une  réputation d’intégrité  
 ,  qui  lui  valut  l’honneur  de juger  aux  enfers  
 fes pâles  Européens,  &   d’avoir  fa place  entre  Mi-  
 nos &  Rhadamanthe  ;  c’ eft un triumvirat poétique,  
 bien  différent  de  celui  d’O&ave  ,  d’Antoine  &   de  
 Lépide.  .  .  . 
 (ENOPIE  ,  (  Géog.  anc. )   l’ancienne  (Eaopie  ,  
 auiovird’h u i4 n£a,  étoit  une  île  de là  Grece  près  
 d’Athenes,  avec une ville de  même nom.  La pelle  
 ayant dévaftë  § § pays ,  il fut repeuplé, par lesMyr-  
 midons.  Les  habitans de  cette  île  ont  été  eitimes  
 grands  athlètes  &   bons  marins.  Il  s y   trouve  aujourd’hui  
 une fi grande quantité  de perdrix rouges ,  
 que  le  peuple eft obligé chaque année de s’affembler  
 au  printems pour cafter les oeufs de peur que les perdreaux  
 quicn naîtroient ne mangeaflent lesffemailles.  
 On  voit  encore  quelques  veftiges de deux  temples  
 à-Ocnopic  renommés dans l’antiquité ;  l’un  étoit dédié  
 à Vénus',  l’autre à Jupiter. 
 (ENOPTE,  f.  f. (Hift. anc.) c’étoit chez les Athéniens  
 une efpece de cenfeur  qui  veilloit  à  reprimer  
 toutes  les  débauches  illicites  qui pouvoient  fe  glif-  
 fer  dans  les  feftins  ;  &   il  déféroit  les coupables  à  
 l’aréopage. Ce mot fignifie proprement infpecleurfur  
 les  vins.'  *  :  - - 
 OENOTRIDES,  (Géog.anc.)  il y  avoit deux  îles  
 de  ce  nom dont Pline parle,  hv.  I II.  ch.vij.  mais  
 qu’il n’eft pas  aifé  de  retrouver  aujourd’hui.  Le  P.  
 Hardouin  croit que  c’ eft Ponza &   Ifchia. 
 OENOTRIE ,  (Géog. anc.)  OEnotria ,  nom donne  
 à la partie de l’Italie habitée par les Arcadiens, fous  
 la conduite d’OEnotrius.  Ce prince  ,  dit Paufanias ,  
 fit  voile  en  Italie  ,  y   régna ,  &   donna  fon nom  à  
 cette  contrée  :  ce  fut,  ajoute-t i l ,  la  première colonie  
 grecque qui  alla habiter une  terre  étrangère j  
 &  c’eft là la  peuplade de  barbares la plus ancienne.  
 Virgifen’ignoroit pas cette tradition, quand il a parlé  
 de  ritalié.  ' 
 EJl locus Hefperiam Graii cognomine dicunt, 
 Terra an tiqua potens armis,  atqut ubere glebce 
 OEnotrii coluere viri.. 
 Æneid.  /. I. 
 ( D . J , ) 
 OENOTRIENS, les (Géog. anc.) Otnotri ; anciens  
 peuples d’Italie,  dont  Denys d’Halicarnafîe,  liv.  I.  
 èh.  ïij.  vous  indiquera  complettement  l’origine & 
 d   S  O 
 les  dîvèts  établiffemens.  Ils  étoient  une  colonie  
 d’Arcadiens ,  qui  traverferent  la mer Ionienne  fouS  
 la  conduite  d’CEnotrius  fils de Lyeaon, &  vinrent  
 s’établir en Italie.  .  . 
 (ENUS ,  (Géog. anc.)  nom latin de l’Inn ,  rivieré  
 d’Allemagne ; de-là vient Inftadt, qui  fe nomme  en  
 latin  (Enopolis.  Le mot OEnus  eft  diverfement écrit  
 par  les  anciens:  lavoir,  tantôt  OEnus ,  tantôt He-  
 nus, &  même Hinus dans Paul le diacre. 
 (ENUSÆ ,  (Géog.  anc.)  Pline  ,  liv.  IV.  ch.  xij.  
 nomme  aufli  trois îles qu’il place  vis-à-vis  de Mef-  
 fenés.  Paufanias,  liv.  IV.  ch.  xxxiv.  n’en fait qu’une  
 feule ,  qui fe nomme  aujourd’hui Carpcra. 
 (E PA T A ,  f. m.  (Botan.  exot.)  grand  arbre  des  
 Indes qui  croît au bord de  la mer ,  furtout  aux  environs  
 de  Cochin.  Son fruit reflemble beaucoup à  
 l’anacarde.  Cet arbre eft nommé arbor indica >fruclu  
 conoi.de,   corùce pulyinato , nucleum unicum  nullo  offi-  
 culo  claudente.  H. M. part.  4.  liv.  V , 
 (ES,  (Mythol.fyricnne.) nom  d’un  dieu  des  anciens  
 Chaldéens ou Babyloniens ;  c’eft félon Seldeti  
 &  Voflius  le même  que Oannès.  Voye^  O a n n è s . 
 ( d . j . )   ■   .  HMH 
 (ESEL,   ( Géog. )  en  latin  OJîlia ;  île  de  la mer  
 Baltique  fur  la  côte  de  Livonie , près du golfe  de  
 Riga.  Elle appartient  à  la Ruflie.  Long.  3 9 .  40  •  
 40—J f ' .   lat.67. 48'.38—38"'  .  ,y 
 OESOPHAGE,  f.  m.  (Anat.)  c’eft  un  canal  en  
 1  partie  mufculeux  &   en  partie  membraneux, fitué  
 derrière  la trachée-artere,  &   devant  les  vertebres  
 du dos,  depuis  environ le  milieu  du  cou  jufqu’au  
 bas de la poitrine  ,  oïi  il  pafle par l’ouverture particulière  
 du  petit mufcle.  ou  mufcle  inférieur  du  
 diaphragme,dans le  bas-ventre, &  fe  termine à  l’o-,  
 rifice  fupérieur de l’eftomac.  _  ^ 
 11  eft  compofé  de  plufieurs  tuniques  à-peu-pres  
 comme  l’eftomac, dont  il eft la communication. La  
 première n’eft formée dans la poitrine que par la du-  
 plicature  de  la  portion  poftérïeure  du  médiaftin.  
 Elle manque au-deflus de  la poitrine &  dans le  cou>  
 où  Yoefophage  n’a  pour  tunique  commune  que  la  
 continuation  du  tiffu  cellulaire  des  parties  voifines. 
   I  | M   , 
 La  fécondé  tunique eft mufculeufe,  compolee de  
 différentes  couches de fibres charnues.  Les plus externes  
 font pour la plupart  longitudinales  ,  &   elles  
 ne  font pas  toutes  continuées  d’un  bout  à  l’autre.  
 Les couches  fuivantes font obliquement tranfverfa-  
 les,  celles  d’après  font plus tranl'verfales, &  les internes  
 biaifent à contre i'ens. Elles fe croifent toutes  
 en plufieurs endroits/très-irrégulierement,  fans  être  
 fpirales ni  annulaires. 
 La  troifieme  tunique  eft  appellee  nerveüfe  ,  &   
 reflemble à celle de  l’eftomac  &   des  inteftins.  Elle  
 eft différemment  pliffée  en  long ,  étant  beaucoup  
 plus  ample  que  la mufculeufe ,  &   eft  environné«  
 d’un  tiffu  filamenteux  blanchâtre,  mollet  &   fin,  
 comme une  efpece de coton.  Si 1 on met le tiffu co-  
 toneux tremper dans de l’ eau, il fe gonfle &  devient  
 épais.  .  . 
 La quatrième tunique, ou la plus  interne,  a quelque  
 reflemblance  avec  celle des inteftins  ,  excepte  
 qu’elle a des mamelons tres-petits ÔC  très-courts, au  
 lieu  de  velouté.  Elle eft aufli  pliffée  en long  comme  
 la troifieme ; de  forte qu’un oejophage  coupé  en  
 travers repréfente un  tuyau  dans  un  autre.  Cétte  
 tunîqüe  fuinte  tciùjburs  une  tytaphe'vifqueufe  par  
 les pôrofités.  ,  ‘ 
 Vcefophage dès  fon origine fe porte peu-à-peu vers  
 le côté  gauche, &  va  naturellement le long  des extrémités  
 gauches  des  cartilages  de.  la  trachee-arleI( 
 ESOPHAGE,  MALADIE de l’ (Médecine.) le canal  
 membraneux,  enduit intérieurement  d’une mur 
 <E  S  O 
 feofitè  qui  lé  rend  gliffant,  fe  nomfnê  àfophàgi;  H  prend /comme on  fa it ,  fon  origine dans le  gofier » 
 &   va  fe terminer  dans  l’eftomac  ,  où  il  fait  pafler  
 tout ce  qu’on doit  avaler  ou  rejetter.  Quoique  ce  
 canal  foit également  fort &  mufculaire -, cependant  
 il eft fujet à plufieurs maladies. 
 Son défaut d’humidité produit le defîechement, &   
 rend la déglutition plus'difficile ;  on y  remédie par le  
 fréquent ufage  des mucilagineux  &   des humeétans.  
 Son acrimonie qui  vient moins  des  alimens  qu’on  a  
 pris  que  de  la  mucofité  elle-même  devenue  trop  
 ac re, & qui eft quelquefois la caufe du hoquet, s’adoucit  
 par  les émolliens balfamiques;  Il faut chafler  
 dehors  cette  mucofité ,  &   en  changer la nature par  
 le  fecours des  déterfifs.  Les aphthes qui  ont  coutume  
 d’affe&er Vcefophage, trouveront la guérifondans  
 l’application  des  remedes  appropriés à  cette mala-  
 die.S 
 i  la  corrofion,  le  frottement *  ou  l’excoriation  
 vient à  enlever la  furpeau de cette partie , il  en  résulte  
 une déglutition difficile &  douloureufe : fi elle  
 eft produite par des corps  âpres-qu’on  a  a valé, elle  
 fe  guérira par  la  boiflbn  des adouciflans &de s mucilagineux  
 ;  mais fi  elle doit fa  naiflance  à une mucofité  
 acrimonieufe,  il  faut  recourir  en même tems  
 aux antifeeptiques. L’ulcere qui fur vient à Vcefophage  
 demande l’ufage des balfamiques, joint à l’abllinence  
 de tous les alimens d’une déglutition pénible. (D . J.) 
 OEsophage , corps étrangers dans lyoefophage y maladie  
 de  Chirurgie.  L’introduûion  des corps  étrangers  
 dans  le  conduit  des  alimens  ,  occafionne  des  
 accidens plus  ou moins  preffans,  fuivant la  nature  
 &  la  figure  de  ces  corps.  On  ne  peut  pas  réduire  
 cette matière à  des principes  dont  le  feul développement  
 püifle fournir  une théorie  capable  de  nous  
 conduire  dans  la  pratique  ;  c’eft  à  l’expérience  à  
 nous  inftruire exactement  fur  ces  cas.  Le  premier  
 volume des mémoires de l'académie royale de Chirurgie,  
 contient une Colle&ion très-étendue  de  faits  relatifs  
 à  ce fujet. M. Hevin les a rangés  fous quatre çlafles:  
 dans  la  première , on voit les  cas où ,on peut enfoncer  
 les  corps étrangers  dans l’eftomac fans danger :  
 dans  la  fécondé  çlaffe  font  compris  les  corps  qu’il  
 faut  retirer :  on  examine dans la  troifieme  les  cir-  
 conftances  où  l’on  eft  obligé  d’enfoncer  les  corps  
 qu’il  faudrôit  retirer : &   enfin  dans  la quatrième ,  
 on  expofe les  cas où  les corps étrangers  ne peuvent  
 être  retirés,  ni  enfoncés,  ni  rejettés par  les  voies  
 naturelles. 
 Nous  renvoyons  à cet  ouvrage  le détail  de  tous  
 ces faits, qui tiendroient trop de place dans  ce Dictionnaire  
 ,  & qui  perdroient  par  abréviation  leur  
 principal mérite,  qui  eft  d’inftruire  fidellement  &   
 complettement. Nous nousfommes contenté de faire  
 graver quelques  inftrumens  nouveaux ,  qu’on  peut  
 employer  pour  retirer  les  corps  étrangers  arrêtés  
 dans Vcefophage. 
 Pour éviter les inconvéniens de  la pointe du  crochet  
 dont quelques praticiens fp  font fervi ,M. Petit  
 en a  imaginé  un  qui  eft  formé d ’une  tige  ou  ftilet  
 d’argent  flexible  ,  ou de deux  fils  d’argent  tournés  
 l’un  fur l’aütre en fpirale ;  l’extrémité eft recourbée  
 &  forme un petit anneau  propre à engager  le  corps  
 étranger.  Vbye[ la fig. 3 . PL.  V. 
 Le même auteur a encore inventé dans les mêmes  
 Vues un infiniment dont le fuccès  eft beaucoup plus  
 fû r ,  à  caufe de la multiplicité d’anneaux dont il  eft  
 fourni,  lefquels peuvent les  Uns ou les autres fe pré-  
 fenter  du.côté  du  corps  étranger&■  l’engager.- ,Çet  
 infiniment eft formé d’une tige  d’argent flexible  ou  
 de  baleine,  à  l’extrémité  de  laquelle font attachés  
 jplufieurs petits anneaux  , de maniéré qu’ils  peuvent  
 fe mouvoir librement en différ.ens fens, &  le préfen-  
 ter de toiis côtes à lafurface des parois de Vcefophage,  
 Yoye{Pl. V. fig. z , 
 (Ë   S  0 
 On peut aufli  fe  fer v if d’unè  cahiixè  flexible  ar*  
 mée d’une éponge.  Voye^ P i.  V. fig.  première ,  & fâ   
 defcYiption  au moï CANULEi 
 Le balai  de l’eflomac,  gravé PL X X V I I I . fg . i* 
 &  décrit au  mot Balai  ,  eft  aufli  fort  propre  à  re-  
 polifler des corps  étrangers arrêtés dahS Vcefophage  -,  
 à les retirer , s’il eft poflible , &  à changer aii-moins  
 leur mauvaife détermination en une meilleure. 
 Nous avons parlé des corps étrangers arrêtés dans  
 Vcefophage au mot Bronchotomie,qu’il eft à-propos  
 de confulter pour cornpletter  cet article. 
 Les inftrumens  que  nous  venons de  décrire  font  
 bien préférables à la tige de porreau, dont fe fervent  
 les  gens  qui  ne font  pas  de l’art,  avec plus d’envie  
 d’être  utiles  que  de  difeernement  ;  car  le  porreau  
 peut fe cafler dans Vcefophage, &   augmenter  les  ac-  
 eidens.  Il n’y  a rien de mieux  qu’une bougie longue  
 &  grofle  comme  le  bout du petit doigt  : on peut  au  
 défaut  d’inftrumens  s’en  fefvir utilement  après  l’avoir  
 trempé  dans  de  l’huile  d’amandes  douces,  
 maniée  un peu pour la rendre  fouple &  flexible. 
 On peut &  l’on doit dans quelques circonftances  
 faire  une  opération  pour  tirer  les  corps  étrangers  
 engagés  dans  Vcefophage  :  on  lui  a  dohné  le  nom  
 d’afophagotomie. Voyez  cet  article. 
 Plaies  de  l'oefophage, voyez  au  mot  P l a ie .  ( Y )   
 OESOPHAGOTOMIE ,  terme de Chirurgie, opération  
 qu’on  fait  à  l’oefophage  pour  tirer  les  corps!  
 étrangers  qui y   font arrêtés, qui ne peuvent être ni  
 retirés ni enfoncés, &  dont le féjour dans cette partie  
 lèroit  une  caufe d’accidens  funeftes; Voye£  dans  
 l’article  précédent  les  fecours  qu’on  peut  donner  
 contre les corps étrangers  de l’oefophage ;  Si Varticlè  
 B r o n c h o t o m ie   , où l’on voit  que  la ponftion  dé  
 la  trachée  artere  ayant rétabli  la  refpiration-,  très-  
 gênée  par>un corps étranger dans l’oeiophage ,  on  a  
 pu enfoncer ce corps étranger dans l’eftomac par  des  
 moyens ordinaires,  ce qui  a difpenfé  de Ycejopkago-  
 tomie..  - 
 M. Guattani  , chirurgien  de l’hôpital  général  dé  
 Rome ,  &  premier  chirurgien  de fa  fainteté en  fur-  
 vivance, a communiqué en 1747 à l’académie royale  
 de Chirurgie , dont il eft aflbcié, une dijfertation imprimée  
 dans le troifieme tome de fes mémoires, dans  
 laquelle il établit la pofîibilité de Pincifion de  Poefo-  
 phagé,  d’après  plufieurs  difleéiions  anatomiques ,  
 &   plufieurs  expériences  fur des  animaux vivans.  Il  
 fait  obferver  que  Pincifion  doit  toujours  fe  faire  à  
 gauche, parce que Poefophage, fuivant la remarque  
 de M. Winflow, n’eft  point  couché fur le milieu des  
 vertebres , mais  eft  fitué à la  gauche- de  la trachée-*  
 artere.  (  Y )   v 
 OESOPHAGIEN, èn Anatomie, un des mùfcles du  
 pharinx, décrit par M. Albinus  fous le nom de conp  
 tricleur du pharinx. On donne  ordinairement ce nom  
 au petit plan de fibres demi-circulaires qüi  fé remarque  
 au-deflbus  des  cricopharingiens , &  qui  s’attà-*  
 che de même  qu’eux  aux  parties  latérales  externes  
 du  cartilage.ericoïdei 
 OESTRE , voyei Huître. 
 (g  S T R  Y  M N I S  ,  p R Ô M O J r f ô R î U M ,  (  G é o g r*  
 anc.  )   F.eftus Avienus parle d’un promontoired’tirt  
 golfe  &   d’îles  qu’il nomme OEJlrymnideS.  Il dit  que  
 le promontoire a  le fommet de roche ;  que  le  gôlfé  
 commence à ce  promofitoife , & que les îles  font riches  
 en plomb &  en étain. Cedêrnier trait reffemblé  
 bien à l’idée que les anciens ont  eu des îles CaflîteriJ  
 dès  :  en cë  cas le golfe peut être le  golfe de France*  
 ( D . J . ) 
 OESYPE , f. m. ( Commerce'. ) c^eft  cette efpece dé  
 graifle  ou  axonge que l’on nomme  plus  communé*  
 ment fuint \ qui  eft  adhérente à la  laine de moutons  
 &  de brebis, fur-tout à celle d’entre les cuifles &  dé  
 defîous la gorge*